Hommage aux 133 Algériens morts en Wallonie pour la libération de la Belgique

[DZone]

La plupart d’entre eux avait pris part à l’enfer de Limal.

Cette localité, située à quelques encablures de Charleroi, a été le théâtre d’une violente bataille entre forces alliées et Nazis. En infériorité numérique, manquant cruellement de munitions et de nourriture, l’intendance ne suivant pas et pourvoyant en priorité le front des Ardennes, les Alliés étaient, de fait, coupés en une multitude de minifronts, isolés les uns des autres.

L’un d’eux était Limal. Une centaine de tirailleurs algériens saisissant qu’aucun renfort ne viendrait de sitôt et que les Allemands ne feraient pas de quartier, décident de résister, de tenir et d’espérer. Avec l’aide de réseaux civils de résistance, à leur tête un officier brillant de courage et d’intelligence, ils tiennent pendant trois nuits et trois jours.

Les officiers nazis qui leur portèrent l’estocade étaient eux-mêmes surpris par tant de bravoure et d’audace

La plupart d’entre eux sont morts lors de cette bataille. Les autres rescapés seront tués dans d’autres combats en Belgique francophone, à Fleurus, Charleroi, dans les profondeurs des bois des Ardennes.

Ce sont 133 Algériens qui ont été identifiés. Selon des témoignages et des recoupements historiques, le chiffre est beaucoup plus élevé. A Fleurus, nombreux étaient les gens, les simples citoyens belges ou algériens, qui ont tenu à leur rendre hommage, à les remercier d’avoir contribué à la libération de la Belgique. C’est une première et vraie reconnaissance.

Jeune Indépendant

[kaderotm]

merci pour cet hommage. ton aricle me fait pensé au film ''les indigenes" considéré comme chaire a canon.

[shamsdine]

salam

il y a deux ans j'ai croisé un homme tres agé et trés élégant ,Français de souche , un vrai gaulois , il avait une longue moustache bien entretenue , ayant remarqué que je le regardais , il me fit un sourrire et entama la conversation , vous savez monsieur me dit-il je suis un ancien tirailleur eh oui tirailleur j'etais avec des amis algeriens , qu'ils etaient brave ses gens là , on disait hata el mout , j'avais tres bien compris ce qu'il venait de dire , alors faisant semblant que je ne comprenais pas ce qu'il venait de dire , il le repeta tout fier de savoir le dire Hata el mout , cette phrase jeune homme me dit-il temoigner de notre courage on se disait allez les gars avonçons, defonçons leur , leur gueule , allons y au bout de l'extreme , soyons courageux , jusqu'a la mort, les gars nous avons dit adieu a nos femmes et à nos enfants , pietinons cette boue et allons rencontrer la mort, il secoua la tete et me dit qu'ils etaint brave , qu'ils etaient courageux ses hommes"
ce que ce veil homme ne savait pas , c'est qu'il me parlait de mes ailleux et j'avais une telle fierté au fond de moi qu'il n'eut connaissance que mon coeur pleurait , de n'avoir eu l'occasion de les connaitres , et d'apprecier ce courage en terre des hommes
je veux developper et dire ce qui nous touche aujourd'hui c'est ce silence et cette ingratitude de certains hommes politique français qui ne veulent pas reconnaitre cette verité,........ soubhanllah j'etais entrain de poster ce mail et la secretaire me dit le directeur de la mosquée que je tairais le nom veut vous parlez , il m'invite le 13 juin à nice à un congrès avec des politiques français pour parler des difficultés que rencontre la communauté maghrebine , et la reflexion serait partie du film les indigènes il y aurait des representants de la communuaté et des politiques français , j'ai repondu favorablement en esperant inchaallah