ALGER - La France est "très en attente" pour accueillir le président algérien Abdelaziz Boutelika "comme il le mérite", a affirmé mercredi à Alger le secrétaire d'Etat français à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel.
"Nous avons évoqué la perspective de la visite du président Bouteflika (en France). Nous travaillons dans un très bon esprit à la préparation de cette visite et nous sommes très en attente de pouvoir accueillir comme il le mérite le président Bouteflika", a déclaré à la presse M. Bockel à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.
M. Bockel a indiqué avoir également évoqué cette visite, dans la matinée, avec le président français Nicolas Sarkozy à l'issue du Conseil des ministres, précisant qu'il restait du travail dans tous les domaines, dont économique et de la mémoire et de la défense.
M. Bouteflika a accepté le principe d'une visite d'Etat en France à l'invitation de Nicolas Sarkozy, déclarait fin avril le ministre algérien des Affaires étrangères.
L'ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt avait alors précisé qu'une invitation pour juin avait été transmise à M. Bouteflika, juste réélu pour un troisième mandat.
M. Sarkozy s'est rendu en décembre 2007 en visite officielle en Algérie.
M. Bockel restera deux jours à Alger où il inaugurera notamment le nouveau siège des Anciens combattants.
Sur la revalorisation des salaires des anciens combattants (Algériens enrôlés pour les deux guerres mondiales), M. Bockel a indiqué que leurs pensions et celles des invalides avaient été prises en charge par l'Etat. "Un nombre important de ressortissants algériens en ont bénéficié au même titre que tout un chacun en France", a-t-il ajouté.
Concernant l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, M. Bockel a indiqué que ce dossier était suivi de "très près" au ministère de la Défense.
"Forcément après des examens, une réflexion médicale et le suivi d'experts, nous avons adopté une position qui va permettre cette indemnisation. Mais vous conviendriez que nous devons le faire en respectant certains critères", a-t-il dit.
Treize ans après avoir mis un point final à ses campagnes d'essais nucléaires, notamment dans le Sahara algérien, la France a présenté en mars son premier plan d'indemnisation des victimes, doté de 10 millions d'euros en 2009 abh/bmk
(©AFP / 13 mai 2009 20h47)
"Nous avons évoqué la perspective de la visite du président Bouteflika (en France). Nous travaillons dans un très bon esprit à la préparation de cette visite et nous sommes très en attente de pouvoir accueillir comme il le mérite le président Bouteflika", a déclaré à la presse M. Bockel à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.
M. Bockel a indiqué avoir également évoqué cette visite, dans la matinée, avec le président français Nicolas Sarkozy à l'issue du Conseil des ministres, précisant qu'il restait du travail dans tous les domaines, dont économique et de la mémoire et de la défense.
M. Bouteflika a accepté le principe d'une visite d'Etat en France à l'invitation de Nicolas Sarkozy, déclarait fin avril le ministre algérien des Affaires étrangères.
L'ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt avait alors précisé qu'une invitation pour juin avait été transmise à M. Bouteflika, juste réélu pour un troisième mandat.
M. Sarkozy s'est rendu en décembre 2007 en visite officielle en Algérie.
M. Bockel restera deux jours à Alger où il inaugurera notamment le nouveau siège des Anciens combattants.
Sur la revalorisation des salaires des anciens combattants (Algériens enrôlés pour les deux guerres mondiales), M. Bockel a indiqué que leurs pensions et celles des invalides avaient été prises en charge par l'Etat. "Un nombre important de ressortissants algériens en ont bénéficié au même titre que tout un chacun en France", a-t-il ajouté.
Concernant l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, M. Bockel a indiqué que ce dossier était suivi de "très près" au ministère de la Défense.
"Forcément après des examens, une réflexion médicale et le suivi d'experts, nous avons adopté une position qui va permettre cette indemnisation. Mais vous conviendriez que nous devons le faire en respectant certains critères", a-t-il dit.
Treize ans après avoir mis un point final à ses campagnes d'essais nucléaires, notamment dans le Sahara algérien, la France a présenté en mars son premier plan d'indemnisation des victimes, doté de 10 millions d'euros en 2009 abh/bmk
(©AFP / 13 mai 2009 20h47)
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