Tweet
Beaucoup d’entre eux ont pris option Pour les vacances 2009 : Les Algériens préparent déjà leurs valises.
La saison estivale étant à nos portes, de nombreux touristes nationaux ont déjà entamé les démarches auprès des agences de voyages afin de choisir la destination qui correspond à leur attente et leurs besoins de détente et de découvertes. Il s’agit là d’une nouvelle tendance entrant dans les mœurs du voyageur algérien, qui préfère s’organiser à l’avance afin d’être sûr d’opter pour la bonne destination et surtout pour éviter de regretter le choix que lui impose la précipitation. Quelles sont en fait ses préférences ? Les participants au 1er Salon des vacances, des loisirs et du bien-être, organisé au palais des Expositions des Pins maritimes, en savent quelque chose. Toutes les agences de voyages confirment la primauté de la destination Tunisie. Sauf que cette année, la destination risque de subir un sérieux coup du fait que les vacances coïncident avec le mois de Ramadhan.
Mais s’il est vrai que la Tunisie occupe la première place, parce que cette destination est encouragée par l’ouverture des frontières, l’absence de visa et les tarifs très compétitifs, d’autres destinations commencent à apparaître sur le tableau de « chasse » des agenciers. La Turquie, en premier lieu, suivie par l’Egypte et le Maroc, commencent réellement à gagner l’intérêt du touriste algérien. « D’habitude, les clients commencent à prospecter nos offres de voyage à partir du mois de juin, mais cette année les réservations ont été faites plus tôt que prévu », soutiennent les responsables d’agences de voyages expliquant que c’est le mois de Ramadhan qui a dû pousser les Algériens à décaler leurs vacances au mois de juin. Qu’est-ce qui détermine par ailleurs le choix de la destination ? C’est incontestablement les prix des produits touristiques. Et dans ce domaine, la Tunisie arrive en première place pour la simple raison que le client économise le billet d’avion, puisqu’il y va par route. « La Turquie est très prisée aussi », souligne Fatma Nawel Merhoum, chef d’agence de Just Easy Travel. Le même constat est établi par le représentant de l’agence Dounia Essafar qui affirme que « le tarif justifie le choix des clients ». « Le transport aérien demeure inaccessible pour toutes les bourses, ce qui explique le choix de la Tunisie qui offre également des tarifs intéressants en matière d’hébergement. Cependant, il y a des clients qui aspirent à changer d’air et découvrir de nouvelles destinations, d’où l’engouement pour le Maroc et la Turquie », indique un responsable d’agence.
En Turquie, ce sont les villes d’Istanbul et Antalya qui sont très demandées. « Les séjours vont de 52 000 jusqu’à 130 000 DA et le billet d’avion peut atteindre en période estivale 46 000 DA », dit-il, en notant que les Algériens expriment une curiosité à aller voir l’héritage de l’empire ottoman. Le représentant de Dounia Essafar estime que les touristes algériens se rendent là où il est plus facile d’obtenir un visa. Sofiane Atek, représentant du tour-operator One World Wild, confirme aussi la nouvelle tendance en faveur de la Turquie. « La Turquie propose un tourisme de qualité et non un tourisme de masse. Outre les destinations classiques, une catégorie de touristes algériens est friande de découvertes et achète des séjours en Thailande, en Malaisie et aux Maldives. » « Ce n’est pas le séjour en lui-même qui est cher, mais le billet d’avion », indique-t-on. « Le billet d’avion pour la Thaïlande est de 200 000 DA, alors que le séjour est de 130 000 DA », précise Mme Merhoum de l’agence Just Easy Travel. Interrogés sur l’absence du tourisme réceptif garantissant un flux touristique vers l’Algérie, nos interlocuteurs établissent tous le même diagnostic : « Le manque d’infrastructures hôtelières a tué le tourisme en Algérie. »
« C’est à l’Etat de s’impliquer, en mettant en œuvre un plan d’investissement en vue de garantir une bonne couverture hôtelière. Nous avons un immense potentiel touristique, mais les infrastructures font défaut », regrette le représentant de Dounia Essafar. En attendant la réhabilitation du tourisme, l’Algérien trouve son bonheur loin de son pays qui pourtant recèle des richesses culturelles, naturelles et historiques à faire rougir de jalousie les meilleures destinations touristiques.
El Watan
La saison estivale étant à nos portes, de nombreux touristes nationaux ont déjà entamé les démarches auprès des agences de voyages afin de choisir la destination qui correspond à leur attente et leurs besoins de détente et de découvertes. Il s’agit là d’une nouvelle tendance entrant dans les mœurs du voyageur algérien, qui préfère s’organiser à l’avance afin d’être sûr d’opter pour la bonne destination et surtout pour éviter de regretter le choix que lui impose la précipitation. Quelles sont en fait ses préférences ? Les participants au 1er Salon des vacances, des loisirs et du bien-être, organisé au palais des Expositions des Pins maritimes, en savent quelque chose. Toutes les agences de voyages confirment la primauté de la destination Tunisie. Sauf que cette année, la destination risque de subir un sérieux coup du fait que les vacances coïncident avec le mois de Ramadhan.
Mais s’il est vrai que la Tunisie occupe la première place, parce que cette destination est encouragée par l’ouverture des frontières, l’absence de visa et les tarifs très compétitifs, d’autres destinations commencent à apparaître sur le tableau de « chasse » des agenciers. La Turquie, en premier lieu, suivie par l’Egypte et le Maroc, commencent réellement à gagner l’intérêt du touriste algérien. « D’habitude, les clients commencent à prospecter nos offres de voyage à partir du mois de juin, mais cette année les réservations ont été faites plus tôt que prévu », soutiennent les responsables d’agences de voyages expliquant que c’est le mois de Ramadhan qui a dû pousser les Algériens à décaler leurs vacances au mois de juin. Qu’est-ce qui détermine par ailleurs le choix de la destination ? C’est incontestablement les prix des produits touristiques. Et dans ce domaine, la Tunisie arrive en première place pour la simple raison que le client économise le billet d’avion, puisqu’il y va par route. « La Turquie est très prisée aussi », souligne Fatma Nawel Merhoum, chef d’agence de Just Easy Travel. Le même constat est établi par le représentant de l’agence Dounia Essafar qui affirme que « le tarif justifie le choix des clients ». « Le transport aérien demeure inaccessible pour toutes les bourses, ce qui explique le choix de la Tunisie qui offre également des tarifs intéressants en matière d’hébergement. Cependant, il y a des clients qui aspirent à changer d’air et découvrir de nouvelles destinations, d’où l’engouement pour le Maroc et la Turquie », indique un responsable d’agence.
En Turquie, ce sont les villes d’Istanbul et Antalya qui sont très demandées. « Les séjours vont de 52 000 jusqu’à 130 000 DA et le billet d’avion peut atteindre en période estivale 46 000 DA », dit-il, en notant que les Algériens expriment une curiosité à aller voir l’héritage de l’empire ottoman. Le représentant de Dounia Essafar estime que les touristes algériens se rendent là où il est plus facile d’obtenir un visa. Sofiane Atek, représentant du tour-operator One World Wild, confirme aussi la nouvelle tendance en faveur de la Turquie. « La Turquie propose un tourisme de qualité et non un tourisme de masse. Outre les destinations classiques, une catégorie de touristes algériens est friande de découvertes et achète des séjours en Thailande, en Malaisie et aux Maldives. » « Ce n’est pas le séjour en lui-même qui est cher, mais le billet d’avion », indique-t-on. « Le billet d’avion pour la Thaïlande est de 200 000 DA, alors que le séjour est de 130 000 DA », précise Mme Merhoum de l’agence Just Easy Travel. Interrogés sur l’absence du tourisme réceptif garantissant un flux touristique vers l’Algérie, nos interlocuteurs établissent tous le même diagnostic : « Le manque d’infrastructures hôtelières a tué le tourisme en Algérie. »
« C’est à l’Etat de s’impliquer, en mettant en œuvre un plan d’investissement en vue de garantir une bonne couverture hôtelière. Nous avons un immense potentiel touristique, mais les infrastructures font défaut », regrette le représentant de Dounia Essafar. En attendant la réhabilitation du tourisme, l’Algérien trouve son bonheur loin de son pays qui pourtant recèle des richesses culturelles, naturelles et historiques à faire rougir de jalousie les meilleures destinations touristiques.
El Watan
Commentaire