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AMMAN - Le roi Abdallah II de Jordanie a pressé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu'il a rencontré jeudi à Amman d'accepter la création d'un Etat palestinien pour aider au règlement du conflit israélo-palestinien, selon un communiqué officiel.
"Le roi a demandé que le gouvernement israélien proclame son engagement pour la solution à deux Etats (israélien et palestinien), accepte le plan de paix arabe et prenne des mesures concrètes pour avancer vers une solution" du conflit, selon ce communiqué diffusé par le palais royal.
Le plan de paix arabe, d'inspiration saoudienne, offre à l'Etat hébreu une normalisation des relations en échange d'un retrait israélien des territoires arabes occupés en 1967. Israël a jugé certains éléments positifs mais n'a jamais accepté cette initiative.
Selon le communiqué jordanien, "le roi a appelé Netanyahu à reprendre rapidement des pourparlers sérieux avec les Palestiniens pour parvenir à une solution à deux Etats. Cette alternative est la seule qui puisse réaliser la paix dans la région".
Cette visite qui n'avait pas été annoncée constituait une première prise de contact entre le roi Abdallah et le Premier ministre israélien depuis son entrée en fonction le 31 mars.
Le roi a aussi demandé au Premier ministre israélien, qui a quitté la Jordanie après les entretiens, de "mettre fin à la colonisation et à toutes les mesures susceptibles de changer les données sur le terrain".
Selon le communiqué, le roi a averti que l'absence d'une persective de paix entre Israéliens et Palestiniens risquait de plonger la région dans une situation critique.
"Israël ne sera jamais en sécurité et ne vivra jamais dans la stabilité si les Palestiniens n'obtiendront pas tous leurs droits de créer un Etat indépendant", a insisté le roi, selon le texte.
Abdallah II avait estimé lundi, dans une interview Times de Londres, que le Proche-Orient pourrait être "aspiré dans un autre conflit" au Proche-Orient d'ici 12 à 18 mois en cas de nouveau report des pourparlers de paix.
"Si nous reportons nos négociations de paix, il y aura alors un nouveau conflit entre les Arabes ou les musulmans et Israël dans les 12 à 18 prochains mois", avait-il mis en garde le souverain.
Le Premier ministre israélien qui dirige un gouvernement dominé par la droite se refuse à ce stade à soutenir publiquement la création d'un Etat palestinien.
Il souhaite d'abord régler la question du nucléaire iranien et estime que les Palestiniens ne sont pas prêts pour une solution à deux Etats prônée par la grande majorité de la communauté internationale.
M. Netanyahu s'était rendu lundi en Egypte pour discuter de ces questions avec le président égyptien Hosni Moubarak.
Il doit être reçu la semaine prochaine à Washington par le président Barack Obama, qui recevra ensuite M. Moubarak le 26 mai et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le 28, selon la Maison Blanche.
Le dirigeant américain pourrait présenter les grande lignes d'un plan de paix pour le Proche-orient lors d'un discours-clef à l'adresse du monde musulman au Caire en juin.
rb-pa-/hj/jlb
(©AFP / 14 mai 2009 13h27)
"Le roi a demandé que le gouvernement israélien proclame son engagement pour la solution à deux Etats (israélien et palestinien), accepte le plan de paix arabe et prenne des mesures concrètes pour avancer vers une solution" du conflit, selon ce communiqué diffusé par le palais royal.
Le plan de paix arabe, d'inspiration saoudienne, offre à l'Etat hébreu une normalisation des relations en échange d'un retrait israélien des territoires arabes occupés en 1967. Israël a jugé certains éléments positifs mais n'a jamais accepté cette initiative.
Selon le communiqué jordanien, "le roi a appelé Netanyahu à reprendre rapidement des pourparlers sérieux avec les Palestiniens pour parvenir à une solution à deux Etats. Cette alternative est la seule qui puisse réaliser la paix dans la région".
Cette visite qui n'avait pas été annoncée constituait une première prise de contact entre le roi Abdallah et le Premier ministre israélien depuis son entrée en fonction le 31 mars.
Le roi a aussi demandé au Premier ministre israélien, qui a quitté la Jordanie après les entretiens, de "mettre fin à la colonisation et à toutes les mesures susceptibles de changer les données sur le terrain".
Selon le communiqué, le roi a averti que l'absence d'une persective de paix entre Israéliens et Palestiniens risquait de plonger la région dans une situation critique.
"Israël ne sera jamais en sécurité et ne vivra jamais dans la stabilité si les Palestiniens n'obtiendront pas tous leurs droits de créer un Etat indépendant", a insisté le roi, selon le texte.
Abdallah II avait estimé lundi, dans une interview Times de Londres, que le Proche-Orient pourrait être "aspiré dans un autre conflit" au Proche-Orient d'ici 12 à 18 mois en cas de nouveau report des pourparlers de paix.
"Si nous reportons nos négociations de paix, il y aura alors un nouveau conflit entre les Arabes ou les musulmans et Israël dans les 12 à 18 prochains mois", avait-il mis en garde le souverain.
Le Premier ministre israélien qui dirige un gouvernement dominé par la droite se refuse à ce stade à soutenir publiquement la création d'un Etat palestinien.
Il souhaite d'abord régler la question du nucléaire iranien et estime que les Palestiniens ne sont pas prêts pour une solution à deux Etats prônée par la grande majorité de la communauté internationale.
M. Netanyahu s'était rendu lundi en Egypte pour discuter de ces questions avec le président égyptien Hosni Moubarak.
Il doit être reçu la semaine prochaine à Washington par le président Barack Obama, qui recevra ensuite M. Moubarak le 26 mai et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le 28, selon la Maison Blanche.
Le dirigeant américain pourrait présenter les grande lignes d'un plan de paix pour le Proche-orient lors d'un discours-clef à l'adresse du monde musulman au Caire en juin.
rb-pa-/hj/jlb
(©AFP / 14 mai 2009 13h27)