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Le personnel du quotidien français Liberation a voté une grève de 24h reconductible, à effet immédiat pour protester contre un plan prévoyant 38 suppressions nettes de postes et 14 externalisations.
Après France Soir qui est dans une situation très précaire , les quotidiens traversent une crise.
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Le personnel du quotidien Libération a voté lundi à la quasi-unanimité une grève de 24 heures reconductible prenant effet immédiatement, pour protester contre un plan prévoyant 52 suppressions d'emploi, a constaté une journaliste de l'AFP.
Cette grève, qui entraînera a priori la non parution du quotidien mardi, vise à protester contre un plan annoncé lundi matin par la direction et prévoyant 38 suppressions nettes de postes et 14 externalisations.
La grève, la première au quotidien depuis 2001, a été votée à main levée lors d'une assemblée générale réunissant plus de 200 personnes et convoquée par les syndicats.
La totalité des personnes assistant à l'AG ont voté la grève, à l'exception de quatre voix contre et d'une abstention. Une nouvelle assemblée générale est prévue mardi pour décider d'une éventuelle reconduction du mouvement.
La direction du quotidien Libération avait présenté dans la matinée en Comité d'entreprise un plan de "réorganisation" concernant 52 salariés, dont 38 suppressions de postes et 14 externalisations.
Selon ce plan, les 38 (en fait 38,5) suppressions de postes se décomposent ainsi: 28,5 à la rédaction et 10 hors rédaction (administration...) . Les 14 postes externalisés concernent l'informatique du web, les abonnements et l'inspection des ventes.
Libération fondé en 1973, compte 330 salariés.
Serge July, PDG de Libération, a annoncé le 26 septembre au personnel qu'un projet d'"optimisation de l'organisation" du quotidien, détenu à 38,87% par le financier Edouard de Rothschild, était en cours.
Le personnel avait aussitôt craint que ce terme d'"optimisation de l'organisation" ne cache un plan social, mot qui n'a jamais été prononcé.
Edouard de Rothschild est devenu le premier actionnaire du quotidien en acquérant en début d'année 38,8% du capital, pour 20 millions d'euros, pour des "projets de développement". La SCPL (Société civile des personnels de Libération) détient 18,45% du capital.
La diffusion a reculé de 9,8% en 2004/2005 à 134.593 exemplaires. Par ailleurs, la publicité a reculé de plus de 10% en 2005, un recul non prévu par les actionnaires, soulignait en septembre une source au sein du quotidien.
Le chiffre de 6,5 millions d'euros de pertes prévisionnelles en 2005, pour un chiffre d'affaires de 73 millions, a été évoqué par des sources informées au sein du quotidien.
Source: Le figaro
Après France Soir qui est dans une situation très précaire , les quotidiens traversent une crise.
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Le personnel du quotidien Libération a voté lundi à la quasi-unanimité une grève de 24 heures reconductible prenant effet immédiatement, pour protester contre un plan prévoyant 52 suppressions d'emploi, a constaté une journaliste de l'AFP.
Cette grève, qui entraînera a priori la non parution du quotidien mardi, vise à protester contre un plan annoncé lundi matin par la direction et prévoyant 38 suppressions nettes de postes et 14 externalisations.
La grève, la première au quotidien depuis 2001, a été votée à main levée lors d'une assemblée générale réunissant plus de 200 personnes et convoquée par les syndicats.
La totalité des personnes assistant à l'AG ont voté la grève, à l'exception de quatre voix contre et d'une abstention. Une nouvelle assemblée générale est prévue mardi pour décider d'une éventuelle reconduction du mouvement.
La direction du quotidien Libération avait présenté dans la matinée en Comité d'entreprise un plan de "réorganisation" concernant 52 salariés, dont 38 suppressions de postes et 14 externalisations.
Selon ce plan, les 38 (en fait 38,5) suppressions de postes se décomposent ainsi: 28,5 à la rédaction et 10 hors rédaction (administration...) . Les 14 postes externalisés concernent l'informatique du web, les abonnements et l'inspection des ventes.
Libération fondé en 1973, compte 330 salariés.
Serge July, PDG de Libération, a annoncé le 26 septembre au personnel qu'un projet d'"optimisation de l'organisation" du quotidien, détenu à 38,87% par le financier Edouard de Rothschild, était en cours.
Le personnel avait aussitôt craint que ce terme d'"optimisation de l'organisation" ne cache un plan social, mot qui n'a jamais été prononcé.
Edouard de Rothschild est devenu le premier actionnaire du quotidien en acquérant en début d'année 38,8% du capital, pour 20 millions d'euros, pour des "projets de développement". La SCPL (Société civile des personnels de Libération) détient 18,45% du capital.
La diffusion a reculé de 9,8% en 2004/2005 à 134.593 exemplaires. Par ailleurs, la publicité a reculé de plus de 10% en 2005, un recul non prévu par les actionnaires, soulignait en septembre une source au sein du quotidien.
Le chiffre de 6,5 millions d'euros de pertes prévisionnelles en 2005, pour un chiffre d'affaires de 73 millions, a été évoqué par des sources informées au sein du quotidien.
Source: Le figaro
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