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afrol News - 87% of young Saharawis want to emigrate (en anglais)
Une nouvelle étude faite auprès de jeunes de 17 à 35 ans sahrawis habitant dans les camps désolés de Tindouf révèle que près de 9 jeunes sur 10 veulent un visa pour émigrer dans un pays étranger.
Ils rêvent d'améliorer leurs conditions matérielles, à l'accès aux traitements médicaux et aux divertissements/loisirs qui sont si rares dans les camps.
... le visa est le seul rêve qui nous reste répond Said, un des 540 jeunes à avoir été interrogé par le journal "Futuro Sahraoui".
**** l'étude a porté sur toutes les couches de la société et les résultats ont été les mêmes partout.
*** une vie décente, des biens matériels, de bonnes conditions de vie, des traitements médicaux et des amusements sont autant de raisons données par ceux qui veulent échapper de ce côté du mur à la réalité actuelle, pour quitter ces sables du Sahara où ils vivent l'exile depuis de si nombreuses années.
Un des jeunes a dit : " j'ai tout fait - travaillé pour le gouvernement, travaillé pour mon compte, fait du marché noir, même ne rien faire et à chaque fois cela se terminait par un échec amèr.Donc il me reste plus d'autre choix que de chercher un passport et un visa ..." Un autre rajoute: "cela me fait mal de voir certains de mes vieux amis frimer dans des voitures sympas et avoir de belles vies alors que moi je suis en train de tourner en rond, n'ayant même pas d'argent pour pouvoir m'acheter une cigarette. Et vous voudriez que je reste ??
En ce moment il ne me reste qu'une possibilté, je vais partir et je me fiche où parce que je n'ai aucune attache ici.
"
Une jeune qui possède un diplôme universitaire rajoute : "je deviens fatiguée d'attendre après un emploi dans les camps - je dépends aujourd'hui entièrement de l'aide humanitaire.D'autres possibilités (que celle d'émigrer) ne seraient que des remèdes partiels se terminant en espoirs ou rêves impossibles à atteindre"
Donc presque naturellement elle cherche un moyen possible pour obtenir un visa, disant que l'Espagne, l'ex puissance coloniale, serait sa destination préférée.
L'étude faisait partie d'une série de recherches par "Futuro Sahraoui" sur les faits que cache l'émigration et essayer ainsi d'attirer l'attention du Polisario sur ce sujet dangereux, qui affecte de façon grave l'état et le gouvernement exilés. Aucun officiel n'a voulu cependant faire de commentaires sur ce problème avant la parution du journal.
Salek Saluh, le reporter de 'Futuro Saharaui' reporter qui a conduit l'étude, dit que ce vaste problème est imputable largement à la RASD, car ils n'absorbent pas les dizaines de jeunes qui terminent leurs études chaque année dans un travail formel, laissant ces jeunes à chercher d'autres opportunités, et même à migrer vers d'autres endroits, étant donné que la société à laquelle ils appartiennent ne leur offre rien."
"Par exemple, ceux d'entre nous ayant fait des études ne comprenons pas - et même personne ne comprend - comment on peut nous donner moins d'opportunités qu'à ceux affiliés à ceux qu'on appelle les 'patriotes' et leurs parentés," Mr Saluh explique, en faisant allusion aux avantages donnés aux membres des familles des dirigeants du Polisario.
"Ce régime est incompétent pour offrir de l'emploi à sa jeunesse et réellement incapable de les convaincre de rester dans les camps- ceci est malheureusement l'opinion la plus répandue aujourd'hui," conclut le reporter, prévenant du désastre d'un état instable, gouvernant une population des camps estimée à 200 000 personnes
De Salek Saluh
afrol News - 87% of young Saharawis want to emigrate (en anglais)
Une nouvelle étude faite auprès de jeunes de 17 à 35 ans sahrawis habitant dans les camps désolés de Tindouf révèle que près de 9 jeunes sur 10 veulent un visa pour émigrer dans un pays étranger.
Ils rêvent d'améliorer leurs conditions matérielles, à l'accès aux traitements médicaux et aux divertissements/loisirs qui sont si rares dans les camps.
... le visa est le seul rêve qui nous reste répond Said, un des 540 jeunes à avoir été interrogé par le journal "Futuro Sahraoui".
**** l'étude a porté sur toutes les couches de la société et les résultats ont été les mêmes partout.
*** une vie décente, des biens matériels, de bonnes conditions de vie, des traitements médicaux et des amusements sont autant de raisons données par ceux qui veulent échapper de ce côté du mur à la réalité actuelle, pour quitter ces sables du Sahara où ils vivent l'exile depuis de si nombreuses années.
Un des jeunes a dit : " j'ai tout fait - travaillé pour le gouvernement, travaillé pour mon compte, fait du marché noir, même ne rien faire et à chaque fois cela se terminait par un échec amèr.Donc il me reste plus d'autre choix que de chercher un passport et un visa ..." Un autre rajoute: "cela me fait mal de voir certains de mes vieux amis frimer dans des voitures sympas et avoir de belles vies alors que moi je suis en train de tourner en rond, n'ayant même pas d'argent pour pouvoir m'acheter une cigarette. Et vous voudriez que je reste ??
En ce moment il ne me reste qu'une possibilté, je vais partir et je me fiche où parce que je n'ai aucune attache ici.
"
Une jeune qui possède un diplôme universitaire rajoute : "je deviens fatiguée d'attendre après un emploi dans les camps - je dépends aujourd'hui entièrement de l'aide humanitaire.D'autres possibilités (que celle d'émigrer) ne seraient que des remèdes partiels se terminant en espoirs ou rêves impossibles à atteindre"
Donc presque naturellement elle cherche un moyen possible pour obtenir un visa, disant que l'Espagne, l'ex puissance coloniale, serait sa destination préférée.
L'étude faisait partie d'une série de recherches par "Futuro Sahraoui" sur les faits que cache l'émigration et essayer ainsi d'attirer l'attention du Polisario sur ce sujet dangereux, qui affecte de façon grave l'état et le gouvernement exilés. Aucun officiel n'a voulu cependant faire de commentaires sur ce problème avant la parution du journal.
Salek Saluh, le reporter de 'Futuro Saharaui' reporter qui a conduit l'étude, dit que ce vaste problème est imputable largement à la RASD, car ils n'absorbent pas les dizaines de jeunes qui terminent leurs études chaque année dans un travail formel, laissant ces jeunes à chercher d'autres opportunités, et même à migrer vers d'autres endroits, étant donné que la société à laquelle ils appartiennent ne leur offre rien."
"Par exemple, ceux d'entre nous ayant fait des études ne comprenons pas - et même personne ne comprend - comment on peut nous donner moins d'opportunités qu'à ceux affiliés à ceux qu'on appelle les 'patriotes' et leurs parentés," Mr Saluh explique, en faisant allusion aux avantages donnés aux membres des familles des dirigeants du Polisario.
"Ce régime est incompétent pour offrir de l'emploi à sa jeunesse et réellement incapable de les convaincre de rester dans les camps- ceci est malheureusement l'opinion la plus répandue aujourd'hui," conclut le reporter, prévenant du désastre d'un état instable, gouvernant une population des camps estimée à 200 000 personnes
De Salek Saluh
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