La pollution urbaine n'est pas une nouveauté en Espagne mais des scientifiques travaillant pour le gouvernement ont annoncé jeudi la découverte d'au moins cinq drogues dans les atmosphères de Madrid et Barcelone. La cocaïne arrive bonne première mais on trouve aussi des traces d'amphétamines, de dérivés d'opium ou de cannabis, et d'un cousin du LSD. Pas de quoi s'alarmer, assurent les autorités.
Le Conseil supérieur des enquêtes scientifiques précise sur son site Web qu'il publiera ces résultats, relevés par deux stations de contrôle de la qualité de l'air, dans la revue américaine "Analytical Chemistry".
Il faut plus qu'un peu de coke dans les villes pour inquiéter le Conseil, dont Miren Lopez de Alda note que "même si nous vivions mille ans, nous ne consommerions pas l'équivalent d'une dose de cocaïne en respirant l'air".
En outre, insiste le Conseil, "en aucun cas ces niveaux ne doivent être considérés comme représentatifs de l'air de ces deux villes", car les deux stations se trouvent dans des quartiers propices à la consommation de drogue -l'un fréquenté par les dealers à Madrid, et tous deux près d'universités, dans la capitale comme à Barcelone. Les traces sont plus fortes pendant les week-ends.
En mai 2007, une étude en Italie avait également mis en lumière la présence de cocaïne et de cannabis dans l'air de Rome et de Taranto dans le sud de la Botte, à des niveaux jugés sans danger pour la santé.
Le ministère américain des Affaires étrangères considère l'Espagne comme le plus gros pays consommateur de cocaïne et de haschisch d'Europe.
C'est aussi une plate-forme majeure du trafic de drogue d'Amérique centrale et d'Afrique.
AP
Le Conseil supérieur des enquêtes scientifiques précise sur son site Web qu'il publiera ces résultats, relevés par deux stations de contrôle de la qualité de l'air, dans la revue américaine "Analytical Chemistry".
Il faut plus qu'un peu de coke dans les villes pour inquiéter le Conseil, dont Miren Lopez de Alda note que "même si nous vivions mille ans, nous ne consommerions pas l'équivalent d'une dose de cocaïne en respirant l'air".
En outre, insiste le Conseil, "en aucun cas ces niveaux ne doivent être considérés comme représentatifs de l'air de ces deux villes", car les deux stations se trouvent dans des quartiers propices à la consommation de drogue -l'un fréquenté par les dealers à Madrid, et tous deux près d'universités, dans la capitale comme à Barcelone. Les traces sont plus fortes pendant les week-ends.
En mai 2007, une étude en Italie avait également mis en lumière la présence de cocaïne et de cannabis dans l'air de Rome et de Taranto dans le sud de la Botte, à des niveaux jugés sans danger pour la santé.
Le ministère américain des Affaires étrangères considère l'Espagne comme le plus gros pays consommateur de cocaïne et de haschisch d'Europe.
C'est aussi une plate-forme majeure du trafic de drogue d'Amérique centrale et d'Afrique.
AP
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