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Une information de nature à faire monter le cours du pétrole : alors que le Mend, principal groupe armé du sud du Nigeria, a recommandé mercredi aux compagnies pétrolières présentes dans le delta du Niger d'évacuer leur personnel dans les 24 heures, un "groupe affilié" a capturé quinze étrangers sur un navire dans cette région pétrolifère.
Dans un bref communiqué, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger "confirme qu'un groupe affilié a saisi le MV Spirit (mercredi) dans l'Etat du Delta et a pris en otage quinze membres d'équipage étrangers". Aucune nationalité n'a été communiquée à l'heure actuelle.
Mercredi, après avoir dénoncé un assaut par les forces armées contre deux de ses principaux camps, le Mend, avait mis en garde les majors contre un regain de violences. "Il est conseillé aux compagnies pétrolières opérant dans la région d'évacuer leur personnel dans les 24 heures", avait alors prévenu le Mouvement. Le groupe affirmait vouloir éviter que les sociétés soient victimes d'une "guerre civile émergente".
"Tous les combattants pour la liberté dans le delta du Niger ont été placés en état d'alerte pour défendre leurs positions et infliger de lourdes pertes à l'industrie pétrolière et à l'économie nigériane", poursuivait également le Mend.
Le colonel Rabe Abubakar, porte-parole de la force conjointe police armée (JTF) opérant dans le delta du Niger, avait affirmé pour sa part que les affrontements étaient le résultat d'une attaque du Mend contre l'armée, qui aurait alors rétorqué pour se défendre.
"Nos hommes qui effectuaient une patrouille de routine sur les canaux sont tombés dans une embuscade tendue par des activistes. Lors de la fusillade, certains des nôtres ont été blessés, sans gravité toutefois", a-t-il déclaré.
Le Mouvement, qui revendique depuis trois ans attaques, sabotages et enlèvements, affirme agir au nom des population locales du delta et en faveur d'une meilleure répartition des bénéfices tirés de l'exploitation des hydrocarbures.
Le 30 janvier, le mouvement avait annoncé la fin d'un cessez-le feu décrété en septembre 2008, promettant un "ouragan" et menaçant de mener un "assaut de grande envergure".
Le mouvement précise désormais que la saisie du navire et la prise d'otages sont "connectés aux turbulences actuelles".
Un porte-parole militaire a de son côté confirmé que l'ensemble de l'équipage d'un navire avait été pris en otage sans préciser le nom du bateau, le nombre de victimes ou leur nationalité. Il a également signalé l'attaque d'un second vaisseau.
Sources : AFP, Reuters
Dans un bref communiqué, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger "confirme qu'un groupe affilié a saisi le MV Spirit (mercredi) dans l'Etat du Delta et a pris en otage quinze membres d'équipage étrangers". Aucune nationalité n'a été communiquée à l'heure actuelle.
Mercredi, après avoir dénoncé un assaut par les forces armées contre deux de ses principaux camps, le Mend, avait mis en garde les majors contre un regain de violences. "Il est conseillé aux compagnies pétrolières opérant dans la région d'évacuer leur personnel dans les 24 heures", avait alors prévenu le Mouvement. Le groupe affirmait vouloir éviter que les sociétés soient victimes d'une "guerre civile émergente".
"Tous les combattants pour la liberté dans le delta du Niger ont été placés en état d'alerte pour défendre leurs positions et infliger de lourdes pertes à l'industrie pétrolière et à l'économie nigériane", poursuivait également le Mend.
Le colonel Rabe Abubakar, porte-parole de la force conjointe police armée (JTF) opérant dans le delta du Niger, avait affirmé pour sa part que les affrontements étaient le résultat d'une attaque du Mend contre l'armée, qui aurait alors rétorqué pour se défendre.
"Nos hommes qui effectuaient une patrouille de routine sur les canaux sont tombés dans une embuscade tendue par des activistes. Lors de la fusillade, certains des nôtres ont été blessés, sans gravité toutefois", a-t-il déclaré.
Le Mouvement, qui revendique depuis trois ans attaques, sabotages et enlèvements, affirme agir au nom des population locales du delta et en faveur d'une meilleure répartition des bénéfices tirés de l'exploitation des hydrocarbures.
Le 30 janvier, le mouvement avait annoncé la fin d'un cessez-le feu décrété en septembre 2008, promettant un "ouragan" et menaçant de mener un "assaut de grande envergure".
Le mouvement précise désormais que la saisie du navire et la prise d'otages sont "connectés aux turbulences actuelles".
Un porte-parole militaire a de son côté confirmé que l'ensemble de l'équipage d'un navire avait été pris en otage sans préciser le nom du bateau, le nombre de victimes ou leur nationalité. Il a également signalé l'attaque d'un second vaisseau.
Sources : AFP, Reuters