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REPORTAGE. Sur les planches de Constantine

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    Par Ayla Mrabet, envoyée spéciale à Constantine
    REPORTAGE. Sur les planches de Constantine

    S
    La pièce de théâtre il/Houwa était l’invitée d'un festival en Algérie. TelQuel a fait le voyage…


    L’Algérie se dessine lentement, pendant que l’avion quitte les nuages. Les passagers marocains regardent par le hublot, s’attelant déjà à un inefficace jeu des sept différences. Le commandant parle de pluie et beau temps, les hôtesses d’Air Algérie vérifient que les ceintures sont attachées. On atterrit, et comme on ne perd pas les bonnes habitudes, on applaudit. Nous sommes à Alger, ou plutôt dans son aéroport

    ultramoderne. Là, le jeu des sept différences, et plus encore, peut commencer. Mais les voyageurs marocains sont trop occupés à profiter du Wifi, à braquer le Duty Free, à s’étonner qu’il y ait un Quick à l’aéroport Houari Boumedienne, en attendant la correspondance pour Constantine.

    Babor et aéroports
    La troupe Dabateatr s’active, enregistre ses bagages, remonte dans l’avion et a hâte d’arriver. Leur représentation aux Journées maghrébines du théâtre professionnel de Constantine est dans deux jours. C’est la première date de Il/Houwa, la pièce qu’ils jouent, en dehors du Maroc. Une heure et quelques miettes plus tard, changement total de décor : aéroport folklo, bambins qui courent dans tous les sens, police aimable et étonnamment enchantée de recevoir du voisinage marocain. Nos accompagnateurs, délégués par le théâtre régional de Constantine, nous annoncent que nous allons à El Khroub, petite ville dans les environs, faute d’hôtels libres dans l’ancienne Cirta. Il fait nuit, Constantine, la ville des ponts suspendus, attendra.

    Good morning Algeria
    Il fait bon se réveiller en Algérie. C’est comme être invité chez le voisin d’en face, celui dont on connaît la maison pour l’avoir souvent observée par la fenêtre de la cuisine. El Khroub, comme Constantine, est construite en altitude : nous n’en verrons que les immeubles nus, écaillés, en prenant la route pour Constantine. Les routes sont sinueuses, farcies de pancartes préventives. Les inscriptions, “pensez à votre vie”, “roulez doucement” et autres messages n’empêchent aucunement les conducteurs d’écraser le champignon sur fond de chaâbi. La frayeur s’estompe au fur et à mesure que Constantine se dévoile : une ville en hauteur où s'acoquinent constructions datant du protectorat, téléphériques, vestiges romains et ponts s'élevant au-dessus de l'oued Rhummel.

    Les pieds de Constantine
    La métropole grouille, fourmille. Les Constantinois sont de sortie, emplissent les rues d'une seule nuée de pas. C'est impressionnant. La ville est aux couleurs de son drapeau, suspendu en mille et une banderoles au-dessus des têtes, pour sonner le glas des élections, et fêter, comme toutes les années, la journée de la science. Sans parler des photos géantes de Bouteflika, fixées à la façade d’Air Algérie. A Constantine, pas une femme à la ronde. Pas une jeune fille qui traverse la place du théâtre régional. Des hommes, debout, qui transforment les dinars en euros, qui passent et qui repassent, s'arrêtent, s'assoient, et puis c'est tout.

    Les limites de la culture
    Il est beau, le théâtre régional de Constantine. Un opéra de Milan miniature, construit en 1883, qui fait la fierté de ses directeurs et de l'Etat. La troupe prend ses marques, se dégote une salle pour répéter à son aise, au dernier étage. Puis, en toute logique, s'apprête à sortir voir le monde extérieur. Première surprise: impossible de sortir sans être accompagné de vigiles, sécurité interne oblige. L'excès de zèle étonne. Les garçons de la troupe transgressent les règles, sortent faire un tour, goûtent aux sandwichs merguez made in Constantine. Pour les filles, la tâche est bien plus ardue. Elles se plient aux conditions du théâtre et ne sortent qu'accompagnées de leurs gardes du corps algériens. L'ambiance, au dehors, est austère. Les barbes sont longues et les regards vides. On finit par poser la question qui dérange. Où sont les femmes? Chez elles, à l'université, où dans les fast-foods de la ville. Elles font leurs courses le matin, très vite, vont en cours, et se barricadent. Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire à Constantine, pour les filles, et que, dit-on, elles ne penseraient pas à aller aux cafés, bondés d'hommes fumant la chicha.

    Robe longue et sex symbol
    Jeudi 23 avril, 20h. Le théâtre régional est archi-plein, l'entrée est gratuite, les gens sont heureux de remplir leur soirée en allant au théâtre. Familles, badauds et adolescents prennent place sur les sièges rouges de la salle, attendant avec impatience la représentation de “Business is Business”, de la troupe régionale de Tizi Ouzou. Une pièce à la vaudeville, divertissante, où les gags s'enchaînent entre deux couples qui partagent le même logement. Constantine rit de bon cœur. Le public, essentiellement masculin, est fasciné par le personnage de Jamila?: une jolie comédienne en robe, qui se fait siffler tout au long de la représentation et fait fantasmer les spectateurs. Ils prennent ses mollets en photo, sont obnubilés par ses formes, crient leur désir et applaudissent. A la fin de la pièce, le public, d'une seule et même voix grave, hurle Jamila. Jamila sourit, reçoit un bouquet de fleurs, et sort de scène. Soulagée.

    L’Marrok ? Khaïr Ennass !
    La troupe Dabateatr s'inquiète, après cette première prise de température à Constantine. C'est que Il/Houwa, la pièce qu'ils jouent, va plus loin qu'un mollet dévoilé. Les dialogues sont crus, les comédiennes dénudées et le message est dur à digérer. L'Algérie s'annonce comme un défi. En attendant le soir de la représentation, samedi 25 avril, chacun tente de sonder les Constantinois, en parlant aux techniciens du théâtre, aux gens de l'hôtel, aux accompagnateurs. Le conservatisme est ancré dans la région, encore sonnée par la vague islamiste. “On ne vit pas, on respire simplement”, clame avec tristesse un étudiant constantinois qui rêve de France comme il rêve d'Alger, d'échanges et de liberté. Il rêve du Maroc aussi, de l'autre côté, l’imaginant plus accueillant que la Tunisie voisine, qu'il connaît bien pour passer toutes ses vacances là-bas. “L'Marrok? Khaïr ennass!”, ressassent les Constantinois que l'on croise. Les goûts, les couleurs et la frustration. Sûrement.

    Planter le décor
    Les paysages de Constantine, juchée à 649 mètres d'altitude, sont magnifiques. Des endroits qui, au Maroc, seraient envahis de couples. A Constantine, ce sont des bandes de potes, Selekto ou autre Gazouza en main, qui jouent à la guitare, impriment le décor, assis sur un banc. Personne n'a envie de parler des dernières élections. Non pas par peur, par agacement plutôt. La politique est perçue comme une fatalité, on ne veut pas aller voter, ça ne sert à rien. A celui qui raconte qu'il sait de source sûre que dans le bureau de vote, à côté de chez lui, les urnes ont été traficotées, à celui qui dit, qu'au final, les drapeaux suspendus mettent un peu de couleur dans la ville.

    Tomber de rideau
    Samedi 25 Avril, théâtre de Constantine. L'unique troupe marocaine du festival s'affaire à répéter. La direction, victime d'un autocoup de stress, s'inquiète du contenu de la pièce. Voudrait minimiser le risque de choquer. “Le public vient au théâtre dès qu'il ouvre, mais ce n'est pas un public de théâtre”, explique l'un des directeurs. Branle-bas de combat. Au final, l'une des comédiennes se couvre les jambes, pour ne pas provoquer de syncope chez la gent masculine. Ça n'empêchera pas quelques familles de quitter la salle, ni les sifflements au moindre bout de cuisse montré. La concentration est là, saupoudrée de quelques protestations, mais là quand même. La pièce parle aux Algériens, les touche et les agresse en leur mettant entre les mains une réalité arabe, transposable dans n'importe quel pays du Maghreb ou du Moyen-Orient. Les journalistes affluent à la fin du spectacle, posent des questions spécialisées et précises, parlent par substitution. La pièce aurait brisé les tabous dans une ville puritaine, aurait donné, comme l'année dernière avec Histoire d'Amour de Faouzi Bensaïdi, une leçon de théâtre. Et nous avons repris la route vers le Maroc, avec un goût d'inachevé collé au palais, et l'envie de revenir, sans gardes du corps ni pièce de théâtre, découvrir l'Algérie.

    © 2009 TelQuel Magazine. Maroc.

  • #2
    Superbe article

    Comme les acteurs de la piece j'aurais voulu savoir plus de chose sur l'Algerie.
    Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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    • #3
      Tres beau reportage de telquel sur constantine et ses habitants. El khroub une grande bourgade à 20 km de la ville du rôcher est surtout connue pour son grand marché hebdomadaire.
      En effet qd on s'y prend mal la nuit il n'ya pas d'hôtels sur cne, mais au khroub si :le grand hotel arc en ciel, que je recommanderai à tous ceux qui sont de passage dans la grande métropole de l'est.
      Tenez-vous bien, il affiche 5 etoiles, dipose d'une annexe et d'une discothèque, avec une sécurité maximale. Lors de mon dernier passage j'ai croisé le chanteur hamdi bennani, sur le hall à 4h du mat, malgré la fatigue il a accepté de poser à côté de moi et échanger des politesses. Que de bons souvenirs!

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      • #4
        == MODERATION==
        Evitez les provocations et la pollution de topic. Relisez ET respectez la charte.

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        • #5
          Alien a khouya excuse moi mais ton intervention n'a juste aucun sens.
          provoquer pour provoquer ...

          il suffit quil y'en ait un qui te réponde et ce partira en coui***. j'espère que c'est pas ton but

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          • #6
            merci orion d'avoir posté un article sur la culture dans une région de l'est algérien connue pour la culture et ses uléma. Il est vrai que ça reste une ville conservatrice, comme fes, meknes ou Tlemcen, en plus les marocains sont appréciés et soyez toujours les bienvenus!

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            • #7
              Zmigri c'est une invitation ?
              j'adorerai inchallah visiter

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              • #8
                REPORTAGE. Sur les planches de Constantine



                REPORTAGE. Sur les planches de Constantine

                Scène de la pièce Il/Houwa aux dialogues crus. (DR)

                La pièce de théâtre il/Houwa était l’invitée d'un festival en Algérie. TelQuel a fait le voyage…


                L’Algérie se dessine lentement, pendant que l’avion quitte les nuages. Les passagers marocains regardent par le hublot, s’attelant déjà à un inefficace jeu des sept différences. Le commandant parle de pluie et beau temps, les hôtesses d’Air Algérie vérifient que les ceintures sont attachées. On atterrit, et comme on ne perd pas les bonnes habitudes, on applaudit. Nous sommes à Alger, ou plutôt dans son aéroport
                ultramoderne. Là, le jeu des sept différences, et plus encore, peut commencer. Mais les voyageurs marocains sont trop occupés à profiter du Wifi, à braquer le Duty Free, à s’étonner qu’il y ait un Quick à l’aéroport Houari Boumedienne, en attendant la correspondance pour Constantine.

                Babor et aéroports
                La troupe Dabateatr s’active, enregistre ses bagages, remonte dans l’avion et a hâte d’arriver. Leur représentation aux Journées maghrébines du théâtre professionnel de Constantine est dans deux jours. C’est la première date de Il/Houwa, la pièce qu’ils jouent, en dehors du Maroc. Une heure et quelques miettes plus tard, changement total de décor : aéroport folklo, bambins qui courent dans tous les sens, police aimable et étonnamment enchantée de recevoir du voisinage marocain. Nos accompagnateurs, délégués par le théâtre régional de Constantine, nous annoncent que nous allons à El Khroub, petite ville dans les environs, faute d’hôtels libres dans l’ancienne Cirta. Il fait nuit, Constantine, la ville des ponts suspendus, attendra.

                Good morning Algeria
                Il fait bon se réveiller en Algérie. C’est comme être invité chez le voisin d’en face, celui dont on connaît la maison pour l’avoir souvent observée par la fenêtre de la cuisine. El Khroub, comme Constantine, est construite en altitude : nous n’en verrons que les immeubles nus, écaillés, en prenant la route pour Constantine. Les routes sont sinueuses, farcies de pancartes préventives. Les inscriptions, “pensez à votre vie”, “roulez doucement” et autres messages n’empêchent aucunement les conducteurs d’écraser le champignon sur fond de chaâbi. La frayeur s’estompe au fur et à mesure que Constantine se dévoile : une ville en hauteur où s'acoquinent constructions datant du protectorat, téléphériques, vestiges romains et ponts s'élevant au-dessus de l'oued Rhummel.

                Les pieds de Constantine
                La métropole grouille, fourmille. Les Constantinois sont de sortie, emplissent les rues d'une seule nuée de pas. C'est impressionnant. La ville est aux couleurs de son drapeau, suspendu en mille et une banderoles au-dessus des têtes, pour sonner le glas des élections, et fêter, comme toutes les années, la journée de la science. Sans parler des photos géantes de Bouteflika, fixées à la façade d’Air Algérie. A Constantine, pas une femme à la ronde. Pas une jeune fille qui traverse la place du théâtre régional. Des hommes, debout, qui transforment les dinars en euros, qui passent et qui repassent, s'arrêtent, s'assoient, et puis c'est tout.

                Les limites de la culture
                Il est beau, le théâtre régional de Constantine. Un opéra de Milan miniature, construit en 1883, qui fait la fierté de ses directeurs et de l'Etat. La troupe prend ses marques, se dégote une salle pour répéter à son aise, au dernier étage. Puis, en toute logique, s'apprête à sortir voir le monde extérieur. Première surprise: impossible de sortir sans être accompagné de vigiles, sécurité interne oblige. L'excès de zèle étonne. Les garçons de la troupe transgressent les règles, sortent faire un tour, goûtent aux sandwichs merguez made in Constantine. Pour les filles, la tâche est bien plus ardue. Elles se plient aux conditions du théâtre et ne sortent qu'accompagnées de leurs gardes du corps algériens. L'ambiance, au dehors, est austère. Les barbes sont longues et les regards vides. On finit par poser la question qui dérange. Où sont les femmes? Chez elles, à l'université, où dans les fast-foods de la ville. Elles font leurs courses le matin, très vite, vont en cours, et se barricadent. Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire à Constantine, pour les filles, et que, dit-on, elles ne penseraient pas à aller aux cafés, bondés d'hommes fumant la chicha.

                Robe longue et sex symbol
                Jeudi 23 avril, 20h. Le théâtre régional est archi-plein, l'entrée est gratuite, les gens sont heureux de remplir leur soirée en allant au théâtre. Familles, badauds et adolescents prennent place sur les sièges rouges de la salle, attendant avec impatience la représentation de “Business is Business”, de la troupe régionale de Tizi Ouzou. Une pièce à la vaudeville, divertissante, où les gags s'enchaînent entre deux couples qui partagent le même logement. Constantine rit de bon cœur. Le public, essentiellement masculin, est fasciné par le personnage de Jamila?: une jolie comédienne en robe, qui se fait siffler tout au long de la représentation et fait fantasmer les spectateurs. Ils prennent ses mollets en photo, sont obnubilés par ses formes, crient leur désir et applaudissent. A la fin de la pièce, le public, d'une seule et même voix grave, hurle Jamila. Jamila sourit, reçoit un bouquet de fleurs, et sort de scène. Soulagée.

                L’Marrok ? Khaïr Ennass !
                La troupe Dabateatr s'inquiète, après cette première prise de température à Constantine. C'est que Il/Houwa, la pièce qu'ils jouent, va plus loin qu'un mollet dévoilé. Les dialogues sont crus, les comédiennes dénudées et le message est dur à digérer. L'Algérie s'annonce comme un défi. En attendant le soir de la représentation, samedi 25 avril, chacun tente de sonder les Constantinois, en parlant aux techniciens du théâtre, aux gens de l'hôtel, aux accompagnateurs. Le conservatisme est ancré dans la région, encore sonnée par la vague islamiste. “On ne vit pas, on respire simplement”, clame avec tristesse un étudiant constantinois qui rêve de France comme il rêve d'Alger, d'échanges et de liberté. Il rêve du Maroc aussi, de l'autre côté, l’imaginant plus accueillant que la Tunisie voisine, qu'il connaît bien pour passer toutes ses vacances là-bas. “L'Marrok? Khaïr ennass!”, ressassent les Constantinois que l'on croise. Les goûts, les couleurs et la frustration. Sûrement.


                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  Planter le décor
                  Les paysages de Constantine, juchée à 649 mètres d'altitude, sont magnifiques. Des endroits qui, au Maroc, seraient envahis de couples. A Constantine, ce sont des bandes de potes, Selekto ou autre Gazouza en main, qui jouent à la guitare, impriment le décor, assis sur un banc. Personne n'a envie de parler des dernières élections. Non pas par peur, par agacement plutôt. La politique est perçue comme une fatalité, on ne veut pas aller voter, ça ne sert à rien. A celui qui raconte qu'il sait de source sûre que dans le bureau de vote, à côté de chez lui, les urnes ont été traficotées, à celui qui dit, qu'au final, les drapeaux suspendus mettent un peu de couleur dans la ville.

                  Tomber de rideau
                  Samedi 25 Avril, théâtre de Constantine. L'unique troupe marocaine du festival s'affaire à répéter. La direction, victime d'un autocoup de stress, s'inquiète du contenu de la pièce. Voudrait minimiser le risque de choquer. “Le public vient au théâtre dès qu'il ouvre, mais ce n'est pas un public de théâtre”, explique l'un des directeurs. Branle-bas de combat. Au final, l'une des comédiennes se couvre les jambes, pour ne pas provoquer de syncope chez la gent masculine. Ça n'empêchera pas quelques familles de quitter la salle, ni les sifflements au moindre bout de cuisse montré. La concentration est là, saupoudrée de quelques protestations, mais là quand même. La pièce parle aux Algériens, les touche et les agresse en leur mettant entre les mains une réalité arabe, transposable dans n'importe quel pays du Maghreb ou du Moyen-Orient. Les journalistes affluent à la fin du spectacle, posent des questions spécialisées et précises, parlent par substitution. La pièce aurait brisé les tabous dans une ville puritaine, aurait donné, comme l'année dernière avec Histoire d'Amour de Faouzi Bensaïdi, une leçon de théâtre. Et nous avons repris la route vers le Maroc, avec un goût d'inachevé collé au palais, et l'envie de revenir, sans gardes du corps ni pièce de théâtre, découvrir l'Algérie.

                  Tel quel
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    Le professionnalisme des journalistes marocains et sans équivalant dans le monde arabe, ils s'abaissent jamais au niveau de certains, bravo


                    Déjà poster par orion

                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=126429

                    Commentaire


                    • #11
                      Et voilà.. J'ai souligné pour vous les idées reçues. Et aussi la suffisance.

                      Alors on est venu apprendre aux constantinois l'art du théatre?

                      Et pourquoi pas la musique pendant que vous y êtes?

                      Le festival du théatre est gratuit. Et c'est normal qu tu retrouves un public pas forcément connaisseur. Une sorte d'initiation.

                      On n'est pas à 400 DH l'entrée que le sublime théatre de constantine mériterait amplement.



                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                      • #12
                        Orion c'est un mauvais article, plein d"idées reçues.

                        Si tu ouvres gratuitement un théatre il ne faut pas s'attendre à avoir un public de connaisseurs. Tu auras de tout.

                        Ceci dit la ville est un très haut lieu de culture et de pensée.

                        La foule décrite essentiellement des gens venus marchander atour du centre ville et ceux de toutes les villes avoisinantes. Du commerce.

                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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