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Non pour les athées et les polythéiste ça change tout.
Pour Ahl el Kitab, la dhimma désigne la relation contractuelle entre ces communautés et l'Etat islamique.
Le cadre général de dhimma a été esquissé dans le pacte de Omar; ensuite Kitab el Kharaj fixa la quasi-totalité des points techniques.
Alors quelles sont les droits et les obligations d'Ahl el Kitab :
Les droits: - L'Etat assure leur sécurité contre toute menace.
- La liberté de pratiquer leur religion, de se faire représenter
par un clergé, et d'avoir des lieux de cultes (mais pas d'en
construire de nouveaux).
- D'avoir des tribinaux spécifiques.
- Des institutions éducatives qui leur sont propre.
- Ils ont le droit de posséder des biens et de faire du commerce.
Les devoirs: - Reconnaître la souveraineté de l'Etat islamique.
- S'abstenir d'attaquer verbalement ou par écrit la religion musulmane.
- Eviter les démonstrations ostentatoires de leur religion (grandes manifestations dans les rues etc.)
- S'acquitter de la Jazia
- Porter un signe vestimentaire distinctif (pour qu'ils être reconnu par les force de l'ordre, mais on peut penser qu'à
l'âge des cartes d'identité, on peut passer outre ce point).
- Posséder un esclave musulman
- Interdiction d'épouser des musulmanes
- De construire des maisons plus haute que celle d'un musulman.
- D'intégrer l'armée ou les structures de l'Etat (même si les autorités politiques peuvent passer outre ce point).
Naturellement, les obligations et les droits des Dhimi peuvent évoluer, j'ai cité l'état de fait sous Haroun el Rachid.
Pour ce qui est de l'Algérie, je suis perplexe: En tant que Musulman nous avons déjà toutes les libertés pour vivre notre religion pleinement. Le fait d'intégrer encore plus de préceptes politiques islamiques, réduire la liberté de la petite minorité qui ne l'est pas, ne changera pas le fond du problème, ce dont nous avons besoin c'est d'une meilleure pratique individuelle de l'Islam: beaucoup de musulmans algériens expliquent de manière fallacieuse que la déliquescence sociale vient du fait que la société n'est assez pas régi par la Charia, et ceci ne semble pas vrai: l'écrasante majorité des personnes qui ne respectent pas les valeurs éthiques de l'Islam ne sont pas les chrétiens ou les athées, mais des gens qui se disent musulmans. Ce ne sont pas les athées qui profèrent des insultes dans les rues (tant est qu'il est même devenu difficile de sortir en famille sans finir au poste de police), mais des jeunes qui se disent musulmans et pour un Etat islamique (dont ils ne connaissent pas grand chose).
Au lieu de nous chercher un bouc émissaire, ce qui ne peut qu'embrouiller le problème, nous devons interroger les véritables problèmes qui sont l'étrangeté de l'éthique musulmane à beaucoup de musulmans malgré les cours obligatoires d'éducation religieuses, malgré les milliers de mosquées à travers le pays: c'est la pédagogie qui est à revoir pas le code "pénal".
Les personnes qui ont crée les troubles politiques ne sont pas les chrétiens, les juifs ou les athées Algériens mais des personnes qui se réclamaient du Coran. Tant qu'on aura pas le courage de les mettre au banc de la Oumma...On restera mal barré.
Si les grandes "autorités" du sunnisme ne sont pas suivi par les Algériens (qui s'en foutent dans leur grande majorité des fatwa), c'est que ces dernières ont failli par couardise à leur tâche: Ils peuvent statuer sur des micro-points de législation avec beaucoup d'érudition (le maquillage, les femmes au volant...etc.) mais lorsqu'il s'agit de statuer d'une seule voix, ferme et définitive sur une question qui a heurté la Oumma, comme la pratique du terrorisme, il n'y a plus grand monde au portillon...Pour la plupart, ils ont failli à leur mission de guides de la Oumma...
Mais rien ne change pour ceux qui se reclame d'une autre croyance? ou atheïsme:
Pour Ahl el Kitab, la dhimma désigne la relation contractuelle entre ces communautés et l'Etat islamique.
Le cadre général de dhimma a été esquissé dans le pacte de Omar; ensuite Kitab el Kharaj fixa la quasi-totalité des points techniques.
Alors quelles sont les droits et les obligations d'Ahl el Kitab :
Les droits: - L'Etat assure leur sécurité contre toute menace.
- La liberté de pratiquer leur religion, de se faire représenter
par un clergé, et d'avoir des lieux de cultes (mais pas d'en
construire de nouveaux).
- D'avoir des tribinaux spécifiques.
- Des institutions éducatives qui leur sont propre.
- Ils ont le droit de posséder des biens et de faire du commerce.
Les devoirs: - Reconnaître la souveraineté de l'Etat islamique.
- S'abstenir d'attaquer verbalement ou par écrit la religion musulmane.
- Eviter les démonstrations ostentatoires de leur religion (grandes manifestations dans les rues etc.)
- S'acquitter de la Jazia
- Porter un signe vestimentaire distinctif (pour qu'ils être reconnu par les force de l'ordre, mais on peut penser qu'à
l'âge des cartes d'identité, on peut passer outre ce point).
- Posséder un esclave musulman
- Interdiction d'épouser des musulmanes
- De construire des maisons plus haute que celle d'un musulman.
- D'intégrer l'armée ou les structures de l'Etat (même si les autorités politiques peuvent passer outre ce point).
Naturellement, les obligations et les droits des Dhimi peuvent évoluer, j'ai cité l'état de fait sous Haroun el Rachid.
Pour ce qui est de l'Algérie, je suis perplexe: En tant que Musulman nous avons déjà toutes les libertés pour vivre notre religion pleinement. Le fait d'intégrer encore plus de préceptes politiques islamiques, réduire la liberté de la petite minorité qui ne l'est pas, ne changera pas le fond du problème, ce dont nous avons besoin c'est d'une meilleure pratique individuelle de l'Islam: beaucoup de musulmans algériens expliquent de manière fallacieuse que la déliquescence sociale vient du fait que la société n'est assez pas régi par la Charia, et ceci ne semble pas vrai: l'écrasante majorité des personnes qui ne respectent pas les valeurs éthiques de l'Islam ne sont pas les chrétiens ou les athées, mais des gens qui se disent musulmans. Ce ne sont pas les athées qui profèrent des insultes dans les rues (tant est qu'il est même devenu difficile de sortir en famille sans finir au poste de police), mais des jeunes qui se disent musulmans et pour un Etat islamique (dont ils ne connaissent pas grand chose).
Au lieu de nous chercher un bouc émissaire, ce qui ne peut qu'embrouiller le problème, nous devons interroger les véritables problèmes qui sont l'étrangeté de l'éthique musulmane à beaucoup de musulmans malgré les cours obligatoires d'éducation religieuses, malgré les milliers de mosquées à travers le pays: c'est la pédagogie qui est à revoir pas le code "pénal".
Les personnes qui ont crée les troubles politiques ne sont pas les chrétiens, les juifs ou les athées Algériens mais des personnes qui se réclamaient du Coran. Tant qu'on aura pas le courage de les mettre au banc de la Oumma...On restera mal barré.
Si les grandes "autorités" du sunnisme ne sont pas suivi par les Algériens (qui s'en foutent dans leur grande majorité des fatwa), c'est que ces dernières ont failli par couardise à leur tâche: Ils peuvent statuer sur des micro-points de législation avec beaucoup d'érudition (le maquillage, les femmes au volant...etc.) mais lorsqu'il s'agit de statuer d'une seule voix, ferme et définitive sur une question qui a heurté la Oumma, comme la pratique du terrorisme, il n'y a plus grand monde au portillon...Pour la plupart, ils ont failli à leur mission de guides de la Oumma...
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