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Les Anglais négocient directement avec Al-Qaeda
samedi, 16 mai 2009
L'Algérie s'est habituée à vivre avec le terrorisme « résiduel ». L'important pour le pouvoir est que les installations pétrolières soient surveillées. Les services de sécurité agissent au coup par coup par réaction plus que par anticipation.
Au nord du pays, des attentats sont régulièrement commis et les ripostes de l'armée n'arrivent pas à éliminer cette menace. Au contraire, les terroristes islamistes semblent s'habituer ,eux aussi, à jouer avec les nerfs du pouvoir. Ils n'agissent plus aveuglément -sauf pour le vol de denrées alimentaires ou les enlévements contre rançons ou autres rapts de femmes-, mais ils cherchent à faire des "coups" pour améliorer leur communication. Par exemple, avant hier , un ministre parlait de TGV en inaugurant un TER (Train express régional) entre Jiejel et Constantine, dans la nuit, quatre bombes endommageaient les premières rames mises en circulation en faisant des blessés parmi les soldats qui surveillaient la ligne des chemins de fer.
Ailleurs, dans « l'Afghanistan algérien », sud du pays, l'armée fait de la publicité pour ses actions communes avec les maliens, en annonçant l'envoi d'armes et l'imminence d'une action commune contre Al-Qaïda dans le Sahara. Là encore, surprise, on vient d'apprendre que cette même Al-Qaeda négocie directement avec le gouvernement britannique une rançon pour échanger un ou plusieurs otages européens qu'elle détient.
Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) demande 10 millions d'euros pour la libération de deux otages, dont un Suisse. Le délai pour la remise de la rançon a été fixé à deux mois. Le gouvernement anglais a demandé à l'AQMI des preuves de vie et de bonne santé de son ressortissant et du Suisse.
Source : agences de presse
samedi, 16 mai 2009
L'Algérie s'est habituée à vivre avec le terrorisme « résiduel ». L'important pour le pouvoir est que les installations pétrolières soient surveillées. Les services de sécurité agissent au coup par coup par réaction plus que par anticipation.
Au nord du pays, des attentats sont régulièrement commis et les ripostes de l'armée n'arrivent pas à éliminer cette menace. Au contraire, les terroristes islamistes semblent s'habituer ,eux aussi, à jouer avec les nerfs du pouvoir. Ils n'agissent plus aveuglément -sauf pour le vol de denrées alimentaires ou les enlévements contre rançons ou autres rapts de femmes-, mais ils cherchent à faire des "coups" pour améliorer leur communication. Par exemple, avant hier , un ministre parlait de TGV en inaugurant un TER (Train express régional) entre Jiejel et Constantine, dans la nuit, quatre bombes endommageaient les premières rames mises en circulation en faisant des blessés parmi les soldats qui surveillaient la ligne des chemins de fer.
Ailleurs, dans « l'Afghanistan algérien », sud du pays, l'armée fait de la publicité pour ses actions communes avec les maliens, en annonçant l'envoi d'armes et l'imminence d'une action commune contre Al-Qaïda dans le Sahara. Là encore, surprise, on vient d'apprendre que cette même Al-Qaeda négocie directement avec le gouvernement britannique une rançon pour échanger un ou plusieurs otages européens qu'elle détient.
Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) demande 10 millions d'euros pour la libération de deux otages, dont un Suisse. Le délai pour la remise de la rançon a été fixé à deux mois. Le gouvernement anglais a demandé à l'AQMI des preuves de vie et de bonne santé de son ressortissant et du Suisse.
Source : agences de presse