Investissement étranger : AXA et AGF gèlent leurs projets d’implantation en Algérie
Par ali idir , le 16/05/2009
AXA et AGF s'éloignent de l'Algérie. Selon nos informations, les deux assureurs français ont décidé de geler leurs projets d'installation sur le marché algérien, après avoir attendu en vain une réponse favorable de la part du gouvernement concernant leurs demandes de créer des filiales locales contrôlées à 100% par leur maison mère. Les deux assureurs se sont séparés du personnel algérien recruté ces derniers mois en prévision de leur installation.
Les deux groupes français avaient demandé début 2009 au ministère des Finances une dérogation à l'instruction du premier ministre Ahmed Ouyahia sur l'investissement étranger. Cette dernière limite à 49% la participation des groupes étrangers dans les projets en Algérie. « AXA et AGF ont gelé le dossier Algérie et libéré le personnel recruter. C'est une façon de poursuivre leur bras de fer avec le gouvernement sur la création de leurs filiales algériennes », explique un proche du dossier.
Ce bras de fer a commencé dès l'annonce fin 2008 par le gouvernement des nouvelles conditions sur l'investissement étranger. L'assureur AXA, qui avait annoncé en 2008 sa décision de s'installer en Algérie, a déposé début 2009 un dossier d'agrément, avec une demande de dérogation à l'instruction Ouyahia. Il a loué des bureaux pour le siège de la filiale algérienne à Chéraga dans la banlieue ouest de la capitale et entamé le recrutement de son personnel. Le groupe AGF a adopté la même méthode.
Mais le gouvernement, sans répondre directement aux assureurs français, a fait savoir qu'aucune dérogation à l'instruction Ouyahia ne sera accordée. « La délivrance des agréments se fera dans le cadre actuel », confie une source au ministère des Finances.
tsa
Par ali idir , le 16/05/2009
AXA et AGF s'éloignent de l'Algérie. Selon nos informations, les deux assureurs français ont décidé de geler leurs projets d'installation sur le marché algérien, après avoir attendu en vain une réponse favorable de la part du gouvernement concernant leurs demandes de créer des filiales locales contrôlées à 100% par leur maison mère. Les deux assureurs se sont séparés du personnel algérien recruté ces derniers mois en prévision de leur installation.
Les deux groupes français avaient demandé début 2009 au ministère des Finances une dérogation à l'instruction du premier ministre Ahmed Ouyahia sur l'investissement étranger. Cette dernière limite à 49% la participation des groupes étrangers dans les projets en Algérie. « AXA et AGF ont gelé le dossier Algérie et libéré le personnel recruter. C'est une façon de poursuivre leur bras de fer avec le gouvernement sur la création de leurs filiales algériennes », explique un proche du dossier.
Ce bras de fer a commencé dès l'annonce fin 2008 par le gouvernement des nouvelles conditions sur l'investissement étranger. L'assureur AXA, qui avait annoncé en 2008 sa décision de s'installer en Algérie, a déposé début 2009 un dossier d'agrément, avec une demande de dérogation à l'instruction Ouyahia. Il a loué des bureaux pour le siège de la filiale algérienne à Chéraga dans la banlieue ouest de la capitale et entamé le recrutement de son personnel. Le groupe AGF a adopté la même méthode.
Mais le gouvernement, sans répondre directement aux assureurs français, a fait savoir qu'aucune dérogation à l'instruction Ouyahia ne sera accordée. « La délivrance des agréments se fera dans le cadre actuel », confie une source au ministère des Finances.
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