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Israel deçu par Benoît XVI qui a parle du droit au retour

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  • Israel deçu par Benoît XVI qui a parle du droit au retour


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    Le pape a séduit les Palestiniens

    Au terme de son premier pèlerinage en Terre sainte, Benoît XV a encore plaidé hier pour la création d’un Etat palestinien .

    C’est par une visite à la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem que Benoît XVI a achevé hier matin son pèlerinage très politique en Terre sainte. Juste avant de décoller de Tel-Aviv, le pape a encore lancé un appel pour « que la solution à deux Etats (Israël et Palestine) devienne une réalité ».

    S’il a su s’adresser aux Palestiniens, Benoît XVI, au fil des 28 discours qu’il a prononcés en une semaine, n’a visiblement trouvé ni les mots ni les gestes pour s’attirer la sympathie des Israéliens. Le discours du chef de l’Eglise catholique lundi à Yad Vashem (avec cette exhortation : « Que les souffrances des victimes de la Shoah ne soient jamais niées, discréditées ni oubliées ! ») a été jugé plutôt froid, même s’il a tenté de rectifier cette impression négative hier en dénonçant la « brutale extermination des juifs par les nazis ». Sa réserve mardi au mur des Lamentations, dans lequel il a glissé un petit papier contenant sa prière sans toucher ni embrasser les pierres les plus sacrées du judaïsme, a été également peu appréciée. La messe célébrée mercredi devant l’église de la Nativité à Bethléem, juste après sa rencontre avec Mahmoud Abbas, le président palestinien, a suffi en revanche à lui gagner les faveurs des Palestiniens.


    « Résister à la tentation du terrorisme »

    Prêchant pour la création d’un Etat palestinien « souverain » (solution que rejette le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou), Benoît XVI déclare prier pour la « levée » de l’embargo israélien à Gaza, tout en appelant les fidèles à « résister à la tentation du terrorisme ». Avant de qualifier de « tragique » la construction du mur de séparation israélien en Cisjordanie dont il a dit hier à l’aéroport au président israélien, Shimon Peres, que c’était « l’un des aspects les plus tristes » de son voyage. Le pape n’avait-il pas affirmé dès mardi lors de la messe au pied du jardin des Oliviers qu’« en Terre sainte, il y a de la place pour tous » ?

    Le Parisien

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