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Le Chantier de rocade méditérranéenne de 510 Km sera achevé en 2011 comme prévu

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  • Le Chantier de rocade méditérranéenne de 510 Km sera achevé en 2011 comme prévu

    Rocade méditerranéenne La dernière section sera prête en 2011 Le chantier avance malgré l'inhospitalité du site Publié le : 15.05.2009 | 15h36





    Le projet de la rocade méditerranéenne défie l'hostilité de la nature et poursuit imperturbablement son chemin entre les montagnes majestueuses et les gorges escarpées du nord du Royaume.
    Tantôt droite tantôt sinueuse, cette route qui devrait s'étaler sur 510 km de Saïdia à Tanger coûtera près de 6 milliards de dirhams. Plus de 280 km ont été déjà réalisés mais plus de 220 km, correspondant à la section Al-Hoceima–Tétouan, restent à construire. « C'est la section la plus difficile à réaliser compte tenu des reliefs abrupts et de la nature instable du sol. Dans cette section, le coût de réalisation d'un kilomètre de cette route de 7 mètres de largeur équivaut au coût de réalisation de 1 km d'autoroute», explique le ministre de l'Equipement, Karim Ghellab, qui visitait les chantiers de ce projet mercredi dernier. Les chiffres illustrent parfaitement les propos du responsable gouvernemental: la réalisation de cette section de 223 km demande a elle seule 4 milliards DH alors que les 284 km déjà en service ont nécessité 1,8 milliard DH.

    C'est l'environnement inhospitalier du site et la nature géologique du sol qui expliquent la complexité des travaux à réaliser entre Al Hoceima et Tétouan. Les travaux de stabilisation et de soutènement engloutissent à eux seuls plus de 70 % du budget allouée à cette section. « Plusieurs fois, on a été obligé de refaire les travaux à cause des pluies, des chutes de pierres ou de faire face à des glissements de terrains.
    C'est ce qui explique parfois les coûts élevés et les délais allongés. Contrairement aux autres projets, les bureaux d'études font plusieurs analyses au fur et à mesure que le projet avance. Et à chaque fois, on doit adapter notre approche en fonction des résultats», explique un ingénieur sur place.

    En effet, la nature ici est tellement austère et imprévisible que, pour la dompter, il faut recourir à des solutions techniques ingénieuses et complètement nouvelles. Mais, parfois, même avec ça, les ingénieurs sont impuissants face aux caprices de la géologie du sol. Ils sont par conséquent obligés de contourner certains obstacles quitte à augmenter les coûts de réalisation.
    « On a été obligé au niveau de certains points de changer le tracé de la route pour éviter la structure trop instable du sol. Malgré les travaux de stabilisation de certaines pentes, on est confronté à des glissements de terrains, voire à des effondrements. Mais ce n'est pas toujours le cas heureusement.

    Souvent, face aux difficultés, on recourt à des techniques nouvelles telles que le confortement des déblais par des parois cloués ou le confortement des remblais par des murs à contrefort et moyennant la technique terre armée», précise un autre ingénieur.

    Mais l'hostilité de la nature n'est pas la seule entrave à laquelle cette entreprise titanesque a été confrontée. Il fallait gérer aussi la réaction de la population riveraine et la pousser à s'approprier ce projet. C'était d'autant plus difficile que parfois les habitants ont été lésés, soit parce que leurs plantations ont pâti des travaux soit que leurs maisons étaient trop proches du chantier. « Et là le combat n'était pas gagné d'avance. Les travaux de creusement, de stabilisation et de terrassement provoquent des secousses qui menacent les habitations proches. Les responsables ont dû faire montre de beaucoup de tact et de sens de compromis pour trouver un terrain d'entente. Pour eux, il n'est pas question que ce projet se fasse aux dépens des habitants», explique un responsable de la Direction des routes d'Al Hoceima.

    Construire des routes avec l'adhésion de la population, c'est bien. Mais ce qui est mieux, c'est de le faire tout en respectant l'environnement et l'écologie du site. « Il ne fallait surtout pas porter atteinte aux paysages environnants par les amas de déblais et autres gravats. Ces déblais sont boisés de telle sorte qu'ils s'insèrent parfaitement dans le paysage. C'est un souci majeur pour nous», explique un responsable du ministère de l'Equipement.

    Pour toutes ces raisons, Karim Ghellab semble confiant quant au rythme des travaux et ne cache pas sa satisfaction de ce qui a été réalisé jusque-là. Selon lui, en dépit de toutes les contraintes, rien ne semble pouvoir perturber l'avancement du projet de la rocade méditerranéenne qui sera mené à bon port vers la moitié du mois de juillet 2011.

    Cahier des charges

    La visite du ministre de l'Equipement et du Transport aux chantiers de la section Al-Hoceima–Tétouan lui a permis de s'enquérir de l'état d'avancement du projet. Le responsable gouvernemental a visité ainsi la partie allant d'Ajdir à Jebha sur 103 km et dont le coût s'élève à 1,65 milliard DH.« Il était nécessaire pour nous de voir comment les travaux évoluent sur le terrain surtout après la résiliation des contrats de deux sociétés adjudicataires (italienne et portugaise) qui n'ont pas respecté les dispositions contenues dans le cahier des charges.

    De nouveaux appels d'offres ont été lancés et les marchés adjugés à des entreprises marocaines qui semblent respecter les conditions requises. Donc, cette partie sera mise en service vers la fin de l'été 2009». M. Ghellab a visité également la partie allant de Jebha à Tétouan sur 120 km et dont le coût est de l'ordre de 2,3 milliards de DH. Là aussi, il a pu constater de visu l'état d'avancement des travaux qui prendront fin en 2011 et verront la réalisation de la rocade méditerranéenne. La rocade méditerranéenne consiste, pour rappel, à construire 210 km de routes neuves et l'aménagement de 300 km de routes existantes pour près de 6 MMDH.Les retombées socioéconomiques de ce projet sont énormes, lequel permettra de désenclaver une zone de près de 3 millions d'habitants et de mettre en valeur ses potentialités naturelles et touristiques. La rocade longe 200 km de plages.
    Par Al hoceima - Abdelwahed Rmiche | LE MATIN

  • #2
    moi j'aurai choisi: "...sera achevé en 2011 inchallah".
    parce que si tu fais un clin d'oeil au projet dz de l'autoroute Est-ouest et ses retards répétés, c'est raté!
    Comme tu le sais les expropriations c'est plus difficiles en république qu'en ton royaume où tt appartient au Roi.

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    • #3
      Ne t'inquiètes pas on ne prend pas exemple sur ton pays parce que on a déjà près de 1000 km d'autoroutes et 1500 km en 2012, opérationnels, avec des millions de voitures qui y roulent et pas que le ministre pour l'inauguration d'un tronçon cde 3 km

      Donc ton conseil c'est comme si l'Algérie donnait des conseils au Maroc en matière de sécurité,
      Le Maroc contrairement à ton pays a en plus toujours été capitaliste, donc en croyant que tout appartient au Roi, tu ne fais que trahir le malaise de voire l'Algérie en entière appartenir a l'Etat communiste pendant 30 ans, et aux généraux pendant 20 ans.

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