Bonjour à tous,
On en parle régulièrement et pourtant, on pourrait presque reprendre les mêmes titres et les mêmes articles, ça ne changerait rien aux statistiques qui n'ont pas changé d'aussi loin que ma mémoire puisse s'en souvenir.
Puisque c'est "la journée", je vous propose de lire le sujet correspondant posté par Thirga dans la rubrique Algérie actualités intitulé :
Violence à l'égard des femmes
Le Monde.fr
1 femme sur 10... Autant dire que chacun ou presque d'entre nous à été un jour confronté à ce problème que ce soit personnellement ou en tant que simple témoin... 1 femme sur dix victime de violence ! Est-ce moins grave qu'une voiture sur dix victime de dégradations ? Bien sur que non ! Pourtant les statistiques et la volonté politique (pour ne parler que d'eux) prouvent le contraire.
Il y a par contre une formulation largement admise que je souhaite examiner avec vous qui est cette volonté de "faire changer la honte de camp"... Il ne me semble pas que la paix des foyers se trouvera dans l'humililation d'une des parties quand il me semble qu'elle en est souvent la source... Puisqu'on utilise ici une terminologie guerrière, rappelons-nous des exemples historiques de résolution des conflits par l'humiliation pour comprendre le risque que l'on court... Je reviendrais (Dieu m'en donne le courage) sur le problème que je connais personnellement pour y apporter ma propre reflexion (sans clichés) et tenter d'analyser (autant que je le pourrais) les causes, globales et particulières. POur les solutions, avec un taux de 1 sur 10, vous comprendrez sûrement que je peux toujours en proposer...
Avant de vous donner mon opinion à ce sujet, j'aimerais aborder une piste de réflexion : la "crise des banlieues" ces derniers jours à occasionné une timide réapparition d'un avorton de débat sur l'influence des chatiments corporels dans l'éducation... Pensez-vous que le recours à la violence dans l'éducation d'un enfant (en particulier d'un garçon) aurait plutôt tendance à empêcher la reproduction de comportements violents, à les favoriser voir légitimer ou n'a aucune incidence ?
On en parle régulièrement et pourtant, on pourrait presque reprendre les mêmes titres et les mêmes articles, ça ne changerait rien aux statistiques qui n'ont pas changé d'aussi loin que ma mémoire puisse s'en souvenir.
Puisque c'est "la journée", je vous propose de lire le sujet correspondant posté par Thirga dans la rubrique Algérie actualités intitulé :
Violence à l'égard des femmes
Une campagne nationale de prévention et de sensibilisation pour dénoncer les violences conjugales faites aux femmes a débuté, lundi 21 novembre. Sept chaînes françaises diffusent jusqu'au 4 décembre un film de trente-cinq secondes à l'initiative de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui regroupe 59 associations, et à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui se tiendra le 25 novembre.
Le film montre une jeune femme terrorisée qui court dans la forêt, avant de se retrouver soudain face à un mur. Elle se retourne : "Chaque jour en France, une femme sur dix vit dans la terreur au sein même de son foyer". Cette femme est "piégée, dans son propre foyer, sous son propre toit", explique la FNSF.
"FAIRE CHANGER LA HONTE DE CAMP"
"Une femme sur dix déclare avoir été victime de violences de la part de son conjoint ou ex-conjoint dans les douze derniers mois", précise le docteur Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne. "On veut responsabiliser les hommes sur leurs comportements sexistes et leur rappeler ce qu'ils encourent", poursuit le docteur Lazimi. "En ciblant pour la première fois les agresseurs (...), on déculpabilise les femmes et on libère leur parole". "Il faut faire changer la honte de camp", conclut-il.
Ce médecin généraliste a questionné lui-même cent de ses patientes. Une sur cinq a fait état de violences sexuelles subies au cours de sa vie et près d'une patiente sur trois a reconnu des violences physiques. En France, six femmes meurent chaque mois à cause des agressions masculines domestiques – une tous les cinq jours –, un tiers d'entre elles poignardées, un autre tiers abattues par arme à feu, 20 % étranglées et 10 % rouées de coups jusqu'à la mort.
6 % DES PLAINTES ONT DES SUITES JUDICIAIRES
Une enquête menée en 2000 a montré que seulement 8 % des femmes victimes de violences conjugales portent plainte et que 6 % de ces plaintes ont des suites judiciaires. Les hommes violents encourent en France jusqu'à vingt ans de prison ou la perpétuité en cas de meurtre. Le plus souvent, seules des peines de quelques mois avec sursis sont prononcées.
Cette campagne télévisuelle s'accompagnera d'actions en Ile-de-France et en régions jusqu'au 25 novembre. En Seine-Saint-Denis, treize représentations de théâtre sont organisées à l'initiative de l'Observatoire départemental des violences faites aux femmes. En Rhône-Alpes, un bus itinérant filmera les témoignages de jeunes et un concert gratuit est prévu à Lyon.
Le film montre une jeune femme terrorisée qui court dans la forêt, avant de se retrouver soudain face à un mur. Elle se retourne : "Chaque jour en France, une femme sur dix vit dans la terreur au sein même de son foyer". Cette femme est "piégée, dans son propre foyer, sous son propre toit", explique la FNSF.
"FAIRE CHANGER LA HONTE DE CAMP"
"Une femme sur dix déclare avoir été victime de violences de la part de son conjoint ou ex-conjoint dans les douze derniers mois", précise le docteur Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne. "On veut responsabiliser les hommes sur leurs comportements sexistes et leur rappeler ce qu'ils encourent", poursuit le docteur Lazimi. "En ciblant pour la première fois les agresseurs (...), on déculpabilise les femmes et on libère leur parole". "Il faut faire changer la honte de camp", conclut-il.
Ce médecin généraliste a questionné lui-même cent de ses patientes. Une sur cinq a fait état de violences sexuelles subies au cours de sa vie et près d'une patiente sur trois a reconnu des violences physiques. En France, six femmes meurent chaque mois à cause des agressions masculines domestiques – une tous les cinq jours –, un tiers d'entre elles poignardées, un autre tiers abattues par arme à feu, 20 % étranglées et 10 % rouées de coups jusqu'à la mort.
6 % DES PLAINTES ONT DES SUITES JUDICIAIRES
Une enquête menée en 2000 a montré que seulement 8 % des femmes victimes de violences conjugales portent plainte et que 6 % de ces plaintes ont des suites judiciaires. Les hommes violents encourent en France jusqu'à vingt ans de prison ou la perpétuité en cas de meurtre. Le plus souvent, seules des peines de quelques mois avec sursis sont prononcées.
Cette campagne télévisuelle s'accompagnera d'actions en Ile-de-France et en régions jusqu'au 25 novembre. En Seine-Saint-Denis, treize représentations de théâtre sont organisées à l'initiative de l'Observatoire départemental des violences faites aux femmes. En Rhône-Alpes, un bus itinérant filmera les témoignages de jeunes et un concert gratuit est prévu à Lyon.
1 femme sur 10... Autant dire que chacun ou presque d'entre nous à été un jour confronté à ce problème que ce soit personnellement ou en tant que simple témoin... 1 femme sur dix victime de violence ! Est-ce moins grave qu'une voiture sur dix victime de dégradations ? Bien sur que non ! Pourtant les statistiques et la volonté politique (pour ne parler que d'eux) prouvent le contraire.
Il y a par contre une formulation largement admise que je souhaite examiner avec vous qui est cette volonté de "faire changer la honte de camp"... Il ne me semble pas que la paix des foyers se trouvera dans l'humililation d'une des parties quand il me semble qu'elle en est souvent la source... Puisqu'on utilise ici une terminologie guerrière, rappelons-nous des exemples historiques de résolution des conflits par l'humiliation pour comprendre le risque que l'on court... Je reviendrais (Dieu m'en donne le courage) sur le problème que je connais personnellement pour y apporter ma propre reflexion (sans clichés) et tenter d'analyser (autant que je le pourrais) les causes, globales et particulières. POur les solutions, avec un taux de 1 sur 10, vous comprendrez sûrement que je peux toujours en proposer...
Avant de vous donner mon opinion à ce sujet, j'aimerais aborder une piste de réflexion : la "crise des banlieues" ces derniers jours à occasionné une timide réapparition d'un avorton de débat sur l'influence des chatiments corporels dans l'éducation... Pensez-vous que le recours à la violence dans l'éducation d'un enfant (en particulier d'un garçon) aurait plutôt tendance à empêcher la reproduction de comportements violents, à les favoriser voir légitimer ou n'a aucune incidence ?
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