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En France, une femme sur dix est victime de violences conjugales

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  • En France, une femme sur dix est victime de violences conjugales

    Bonjour à tous,

    On en parle régulièrement et pourtant, on pourrait presque reprendre les mêmes titres et les mêmes articles, ça ne changerait rien aux statistiques qui n'ont pas changé d'aussi loin que ma mémoire puisse s'en souvenir.
    Puisque c'est "la journée", je vous propose de lire le sujet correspondant posté par Thirga dans la rubrique Algérie actualités intitulé :
    Violence à l'égard des femmes

    Une campagne nationale de prévention et de sensibilisation pour dénoncer les violences conjugales faites aux femmes a débuté, lundi 21 novembre. Sept chaînes françaises diffusent jusqu'au 4 décembre un film de trente-cinq secondes à l'initiative de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui regroupe 59 associations, et à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui se tiendra le 25 novembre.

    Le film montre une jeune femme terrorisée qui court dans la forêt, avant de se retrouver soudain face à un mur. Elle se retourne : "Chaque jour en France, une femme sur dix vit dans la terreur au sein même de son foyer". Cette femme est "piégée, dans son propre foyer, sous son propre toit", explique la FNSF.


    "FAIRE CHANGER LA HONTE DE CAMP"

    "Une femme sur dix déclare avoir été victime de violences de la part de son conjoint ou ex-conjoint dans les douze derniers mois", précise le docteur Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne. "On veut responsabiliser les hommes sur leurs comportements sexistes et leur rappeler ce qu'ils encourent", poursuit le docteur Lazimi. "En ciblant pour la première fois les agresseurs (...), on déculpabilise les femmes et on libère leur parole". "Il faut faire changer la honte de camp", conclut-il.
    Ce médecin généraliste a questionné lui-même cent de ses patientes. Une sur cinq a fait état de violences sexuelles subies au cours de sa vie et près d'une patiente sur trois a reconnu des violences physiques. En France, six femmes meurent chaque mois à cause des agressions masculines domestiques – une tous les cinq jours –, un tiers d'entre elles poignardées, un autre tiers abattues par arme à feu, 20 % étranglées et 10 % rouées de coups jusqu'à la mort.


    6 % DES PLAINTES ONT DES SUITES JUDICIAIRES


    Une enquête menée en 2000 a montré que seulement 8 % des femmes victimes de violences conjugales portent plainte et que 6 % de ces plaintes ont des suites judiciaires. Les hommes violents encourent en France jusqu'à vingt ans de prison ou la perpétuité en cas de meurtre. Le plus souvent, seules des peines de quelques mois avec sursis sont prononcées.

    Cette campagne télévisuelle s'accompagnera d'actions en Ile-de-France et en régions jusqu'au 25 novembre. En Seine-Saint-Denis, treize représentations de théâtre sont organisées à l'initiative de l'Observatoire départemental des violences faites aux femmes. En Rhône-Alpes, un bus itinérant filmera les témoignages de jeunes et un concert gratuit est prévu à Lyon.
    Le Monde.fr

    1 femme sur 10... Autant dire que chacun ou presque d'entre nous à été un jour confronté à ce problème que ce soit personnellement ou en tant que simple témoin... 1 femme sur dix victime de violence ! Est-ce moins grave qu'une voiture sur dix victime de dégradations ? Bien sur que non ! Pourtant les statistiques et la volonté politique (pour ne parler que d'eux) prouvent le contraire.

    Il y a par contre une formulation largement admise que je souhaite examiner avec vous qui est cette volonté de "faire changer la honte de camp"... Il ne me semble pas que la paix des foyers se trouvera dans l'humililation d'une des parties quand il me semble qu'elle en est souvent la source... Puisqu'on utilise ici une terminologie guerrière, rappelons-nous des exemples historiques de résolution des conflits par l'humiliation pour comprendre le risque que l'on court... Je reviendrais (Dieu m'en donne le courage) sur le problème que je connais personnellement pour y apporter ma propre reflexion (sans clichés) et tenter d'analyser (autant que je le pourrais) les causes, globales et particulières. POur les solutions, avec un taux de 1 sur 10, vous comprendrez sûrement que je peux toujours en proposer...

    Avant de vous donner mon opinion à ce sujet, j'aimerais aborder une piste de réflexion : la "crise des banlieues" ces derniers jours à occasionné une timide réapparition d'un avorton de débat sur l'influence des chatiments corporels dans l'éducation... Pensez-vous que le recours à la violence dans l'éducation d'un enfant (en particulier d'un garçon) aurait plutôt tendance à empêcher la reproduction de comportements violents, à les favoriser voir légitimer ou n'a aucune incidence ?

  • #2
    bonjour Virginie

    moi je pense que la cause de ce phenoméne est du à la consomation d'alcool
    si on prend un echantillonne de cette population pour l'étudier tu va trouver la cause

    Ps : Ce probléme existe meme aux états unis , meme au canada , au japan ,,, pas juste dans une société comme la banlieue française

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    • #3
      J'attire votre attention que ce phenoméne est independant de la situation financiére de chaque soit disant un couple ou une famille

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      • #4
        mille pardons

        Bonjour Sensib et merci pour cette précision que je connais et que par négligence et manque de temps et de réflexion, j'ai oublié de souligner.

        Oui, tu as parfaitement raison et ça mérite d'être écrit deux fois, les violences conjugales existent dans tous les milieux socio-professionnels. Je n'ai fait le rapprochement avec le thème des banlieues que par rapport au problème du chatiment corporel qui a été évoqué dans les média à ce moment là. Je tiens absolument, et j'aurais du être plus vigilante sachant que je provoque pas mal d'amalgames ces derniers temps, à ne pas en faire ici. POur ma part, je n'en conçois aucun.

        Quand au problème de l'alcool, tu ne dois pas avoir totalement tort. Mais je lui verrais plutôt un rôle d'amplificateur dans certains cas que de cause en soi. Il ne faut pas négliger les violences accomplies de sang froid ! D'autant plus intolérables. Et en creusant plus profondément, ce que je tenterai de faire sans oublier ce point intéressant que tu as soulevé, je crois que la consommation non contrôlée (l'alcoolisme en tant que pathologie) et les violences conjugales relèvent du même phénomène de destruction et d'auto-destruction et ont donc des causes communes... Mais je vais arrêter là pour le moment car je ne voudrais risquer encore de m'emmêler les pinceaux.

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        • #5
          entierement d'accord avec toi sur ton analyse de ce phenomene
          quand à moi j'ai pas suffisement de connaissances en sociologie pour discuter sur ce probleme j'ai juste des statistiques , je pense ( mon humble avie ) que notre société ( du 21 eme sciecle ) est assez avancée economiquement et sur le domaine scientifique et technologique par rapport au meditation sperituelle que normalement chaque etre humain doit consacrer un temps pour ça , ce decalage a été la cause qui creuse ce faussé qui cause la maladies de la société sur la planéte terre d'aujoud'hui

          tu trouves l'apparition d'une communauté homosxuelle , le probleme d'alcolosime , suiscide , avortement , divorce ,bi -ou multi - personnalité ,,, etc y en a beaucoups de problemes et de maladies de sociétés apparaissent dans les sociétés developpées où est ce qu'on trouve un taux d'alphabitique elevé là où on trouve les grand centre de recherche , ceci explique bien ce garnd decalage

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          • #6
            un témoignage concret

            Bonsoir,

            Je vous copie un extrait d'un article illustrant le sujet par un cas concret, faits et causes...

            "Certains soirs, je rentrais avec l'envie de batailler"
            (...)
            Un jour, en 2003, au terme d'une dispute plus violente que les autres, Frédéric M. donne un coup de couteau à sa compagne, qui décide pour la première fois de porter plainte. Il est placé en garde à vue et jugé en comparution immédiate, le lendemain matin. "Ça a été un vrai choc. J'ai passé la nuit au commissariat du 9e arrondissement, seul face à moi-même, à me dire que, là, ça avait été un coup de couteau mais qu'un jour ce serait plus grave. J'étais vraiment réduit à néant. J'ai été déféré tôt le matin, j'ai attendu dans les geôles de la Cité (le dépôt) et, quand je suis passé devant le tribunal, j'ai dit au juge que je voulais me faire soigner."
            Après sa condamnation, Frédéric M., qui n'a pas le droit de voir sa compagne pendant un mois, contacte une médiatrice familiale qui lui parle du centre médico-psychologique du docteur Coutanceau, à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). "Pendant deux ans, tous les quinze jours, pendant une heure, parfois une heure et demie, j'ai participé à un groupe de parole. On était cinq, six, parfois une dizaine. C'était très éprouvant. Parfois, j'en ressortais brisé, avec des crampes d'estomac et des envies de vomir. Mais je me suis accroché : pour moi, c'était maintenant ou jamais."

            Accompagnés par des professionnels, Frédéric M. plonge peu à peu dans les méandres de son histoire : un père "fantôme", souvent absent, qui le corrigeait au ceinturon, pantalon baissé, lorsqu'il faisait des bêtises, et lui grattait durement la peau avec des tampons Jex pour enlever les marques de feutre. Une mère qui "s'est vite retrouvée seule face à un petit garçon à problème". "Je ne les appelais pas papa et maman. Je disais leur prénom ou ils comprenaient que je m'adressais à eux. Plus tard, pendant la thérapie, j'ai appris qu'eux non plus n'avaient jamais appelé leurs parents papa et maman."

            En cours préparatoire, parce qu'il ne parle pas, Frédéric M. voit régulièrement un pédopsychiatre. Mais le suivi s'interrompt au bout d'un an, après une "forme d'accalmie". Quelques années auparavant, il avait été témoin de scènes violentes entre ses parents. "C'est peut-être ça qui m'a coupé la parole."

            Pendant les réunions du groupe, les souvenirs reviennent peu à peu. "Je me suis revu, petit, avec des réactions violentes, des coups de pied, des gestes. Je me suis souvenu qu'à l'adolescence j'avais frappé mon beau-père à la tête avec une casserole." Frédéric M. reconstruit jour après jour son histoire. " En fait, on sait tout, on a déjà tout en soi-même, dans sa mémoire, mais il faut gratter et c'est dur, très dur, parce que ça fait mal."

            Aujourd'hui, Frédéric M., qui est dessinateur industriel à Paris, vit à Pantin (Seine-Saint-Denis) avec ses deux filles, de 7 et 8 ans. Après la condamnation de son compagnon, en 2003, la mère de Cynthia et Noëmi n'a pas pu s'en occuper et les filles ont été placées pendant quinze mois dans un foyer. "Il y a eu des procédures, un juge pour enfants, des éducatrices spécialisées", résume leur père. En janvier 2003, la garde des enfants lui a été confiée et en juin, la mesure d'assistance éducative en milieu ouvert a été levée. Aujourd'hui, les filles voient leur mère le dimanche.

            Frédéric M., qui suit une formation pour devenir chauffeur de taxi, dit mener "une vie normale". Depuis sa séparation avec sa compagne, il a aimé à plusieurs reprises, mais reste prudent. "J'appréhende un peu la vie de couple au quotidien. Avant de m'engager, il faudra que je sente bien qu'il y a du dialogue." Il a l'impression, après ce travail, d'avoir réussi à interrompre une histoire familiale faite de silences, de peurs et de violences. "Et mes filles m'appellent papa, un mot qui m'était totalement étranger quand j'étais petit !", dit-il en souriant.

            Anne Chemin
            La totalité de l'article du Monde

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            • #7
              Rapport de l'OMS sur les violences domestiques dans le monde

              Les nations du monde s'opposent et s'affrontent sans cesse sur de multiples sujet... Leur intégrité, leur dignité, leur développement... Mais où qu'on soit, il y a un sujet sur lequel tout le monde semble s'entendre, il y a des dénis de droit à l'intégrité, à la santé, à la dignité qui ne menacent pas les fondements des Républiques, monarchies, empires, nations... Ceux qui touchent les femmes.

              Je vous propose cet article du Monde intitulé :

              L'OMS estime urgent de lutter contre la violence domestique

              extraits :
              RÉSIGNATION


              Souvent, les équipes de l'OMS ont découvert que c'était la première fois que ces femmes battues pouvaient parler de la violence de leur mari ou compagnon, considérée comme "normale" dans certaines sociétés. "Mon mari me gifle, m'oblige à avoir des rapports sexuels contre ma volonté (...) Je pensais que c'était normal et que c'était la façon dont tous les maris se comportaient", témoigne une femme interrogée au Bangladesh.

              Dans chacun des pays étudiés, une partie des sondées – entre 6 % en Serbie-Monténégro et 80 %, en Ethiopie – "acceptent certaines raisons de battre une femme", comme l'infidélité ou le fait de désobéir à son mari. Si dans les zones urbaines du Brésil, du Japon, de Namibie et de Serbie, les trois quarts des femmes interrogées ont rejeté toutes ces "raisons", elles n'étaient qu'un quart au Bangladesh, en Ethiopie, au Pérou et au Samoa, signe d'une inquiétante résignation.

              Pour le rapporteur spécial de l'ONU sur la violence à l'égard des femmes, Yakin Ertþrk, "l'étude remet en cause l'idée selon laquelle le foyer est un lieu où les femmes sont en sécurité en démontrant qu'elles sont plus exposées à la violence dans le cadre de relations intimes que partout ailleurs".

              (...)
              Le pourcentage élevé de femmes faisant état d'abus sexuels – de 6 % au Japon à 59 % en Ethiopie – est en effet "particulièrement inquiétant compte tenu de l'épidémie de sida", souligne le rapport. Il stigmatise aussi la "maltraitance psychologique" (chantage affectif, insultes, humiliation, intimidation, menaces), soulignant que les femmes "considèrent souvent les actes de violence psychologique comme plus dévastateurs que la violence physique".

              Pour Yakin Ertþrk, la violence "a des conséquences dévastatrices pour les femmes maltraitées et un effet traumatisant pour ceux qui en sont témoins, en particulier les enfants". "Le phénomène de la violence, ajoute-t-il, est une honte pour les Etats qui ne parviennent pas à la prévenir et les sociétés qui la tolèrent."



              Avec AFP
              Dernière modification par Virginie, 25 novembre 2005, 15h36.

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              • #8
                C'est un sujet très grave qui démontre si besoin est, la nature violente que peut révéler l'être humain. C'est loin d'être pire que la situation de la femme en Algérie, mais en France, un pays avancé, une femme meurt tous les 4 jours des suites des violences conjugales. C'est dire que même protégée par la loi, la femme française n'est pas à l'abris des coups de colère incontrôlée de son mari.

                Je pense que mettre l'accent sur l'éducation au respect de l'autre dès les premières années de l'école et tout au long du cursus scolaire, permettrait de réduire le nombre de victimes.


                - Merci pour l'info.

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                • #9
                  nature humaine..

                  Ce n'est pas surprenant..ce sont les relations humaines..qu'on soit en france en banlieu en residence en italie en algerie au maroc en chine alcoolique pas alcoolique..en australie ...l'homme aime , deteste est inteligent stupide vil méchant inconscient peureux fragile contestataire jaloux colerique généreux..etc...malgré toutes les campagne ou pub qu'on pourra faire...il y aura toujours des pb dans les couple..et des femme battues.

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                  • #10
                    Bonjour virginie,

                    Merci pour ttes ces informations. La violence a l'égard des femmes est un phénomène que vit tous les pays du monde, develloppé ou pas. Selon l’OMS c'est une question majeure de santé publique.
                    C’est la première fois que l’Organisation internationale accomplit une enquête dans ce domaine.

                    L’Organisation mondiale de la santé a rendu public, jeudi dernier, un rapport inédit sur la violence à l’égard des femmes. Cette étude, qui reprend les témoignages de 24 000 femmes dans dix pays, le Bangladesh, l’Éthiopie, le Brésil, la Thaïlande, la Serbie-Montenegro, le Japon, la Namibie, le Pérou, Samoa et la Tanzanie démontre que les agressions domestiques commises par le partenaire sont beaucoup plus fréquentes que les violences faites par une connaissance ou des inconnus. En Algérie, l’expérience des centres d’écoute et d’aide psychologique des associations d’aide aux femmes montre que les maltraitances et les brutalités en milieu conjugal sont récurrentes.
                    À titre d’illustration, SOS-femmes en détresse estime le taux des violences conjugales, durant l’année 2005, à 55%. Paradoxalement, les services de police recensent la plupart des agressions sur la voie publique. Au cours du séminaire organisé la semaine dernière par le ministère délégué à la femme et à la famille, Mme Messaoudène, directrice du bureau de la protection de l’enfance à la DGSN, a présenté des statistiques couvrant le second et troisième trimestres de l’année en cours et montrant que plus de 70 affaires prises en charge par les services de police sont extra-familiales.
                    En effet, le constat semble contradictoire. Cependant, il est utile de noter que les femmes martyrisées par leurs conjoints ne portent pas systématiquement plainte. Les plus courageuses préfèrent se tourner vers les associations où elles espèrent trouver un soutien.
                    Quant aux autres, elles continuent à subir en silence, préférant endurer le pire que de perdre leur foyer et compromettre l’avenir de leurs enfants. Les répercussions sur leur santé sont désastreuses. Dans un bilan sur le harcèlement sexuel, le centre d’écoute de la commission des femmes de l’UGTA dresse une liste effarante des contrecoups physiques et psychologiques, allant jusqu’à la dépression nerveuse.
                    Ayant conscience de cette dure réalité, l’OMS considère les violences physiques et sexuelles à l’égard des femmes comme “une question majeure de santé publique”. Son enquête fait ressortir que “parmi les femmes qui ont été brutalisées par leur partenaire, la proportion de celles chez qui les coups reçus étaient, selon elles, directement à l’origine de traumatismes physiques s’établissait entre le quart et la moitié. Ces femmes étaient également deux fois plus exposées que les autres au risque de problèmes de santé et à des problèmes physiques et mentaux, alors même que les actes de violence pouvaient avoir été commis plusieurs années auparavant. Certaines songeaient au suicide où faisaient une tentative de suicide, d’autres éprouvaient une détresse mentale ou des symptômes physiques, douleurs, étourdissements ou pertes blanches”. La London School of Hygiene and Tropical Medicine, PATH et des instituts de recherche et associations féminines dans les pays participants ont pris part à l’étude. Même les femmes enceintes ne sont pas épargnées par la violence de leurs partenaires. “4 à 12 % des femmes, qui avaient eu une grossesse, ont déclaré avoir été brutalisées alors qu’elles étaient enceintes. Dans 90 % des cas, l'auteur des actes de violence était le père de l’enfant qu’elles portaient et 25 à 50 % des femmes concernées ont affirmé avoir reçu des coups de poing ou de pied dans l'abdomen”. Le témoignage de cette mère de famille de la campagne péruvienne est édifiant. “Il [le mari, NDLR] m’a frappée au ventre et j’ai perdu mes deux enfants : des jumeaux, vrais ou faux je ne sais pas. Puis je me suis retrouvée à l’hôpital, je saignais beaucoup et ils m’ont soignée”, a-t-elle relaté aux enquêteurs de l’OMS. Elle est une des rares à avoir confié son drame. 20% des femmes interrogées dans le cadre de l’enquête révèlent n’en avoir jamais parlé à quelqu’un auparavant.
                    Liberte

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                    • #11
                      4 à 12 % des femmes, qui avaient eu une grossesse, ont déclaré avoir été brutalisées alors qu’elles étaient enceintes. Dans 90 % des cas, l'auteur des actes de violence était le père de l’enfant qu’elles portaient et 25 à 50 % des femmes concernées ont affirmé avoir reçu des coups de poing ou de pied dans l'abdomen”
                      Dieu du ciel !...
                      Je connaissais une de mes anciennes voisines (alors très jeune-fille) que son propre père frappait sur la poitrine... Sachant que la répétition des coups et des hémathomes pouvait créer une tumeur, voir pire sur cette région très fragile de la phsysionomie féminine... Comme beaucoup de mères, la sienne a finit par divorcer quand les filles ont quitté le domicile familial et qu'elle a été alors la seule à éponger la violence de son mari.

                      qu'on soit en france en banlieu en residence en italie en algerie au maroc en chine alcoolique pas alcoolique..en australie ...
                      Oui, je crois que même si la violence envers les femmes présentent certaines spécificités dans sa réalisation, elle n'est qu'une extension de la violence qui existe dans toutes les relations sociales.

                      Merci Thirga, Aniasse et Nassim pour vos interventions.

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                      • #12
                        Hier soir sur Arte Europe, il y avait un excellent reportage sur ce théme qui montraient bien qu'à travers, les ages, les cultures et le milieux differents ce phénoméne touche toute la population !

                        ce qui m'a effrayé c'est que certaines femmes ne se sentaient pas victime !

                        Oh mon Dieu que l'amour rend aveugle !


                        Comme nous sommes sur un forum "Algérie", j'aimerais savoir quelle est la situation en ALgérie et quels recours ont les femmes ?
                        Je pose cette question car la pression familiale est bcp + forte la bas.

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