«Celui qui m’a changé en exilé m’a changé en bombe...»
Mahmoud Darwich (chassé à 8 ans de son village de Birwa)
Rituellement nous nous souvenons qu’au mois de mai nous avons deux grands anniversaires qui donnent lieu à recueillement et prière. C’est d’abord le 8 Mai 1945, avec les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma qui firent plusieurs milliers de morts (le général Tubert, en petit comité, parle de 15.000 morts, les nationalistes algériens de 45.000 morts), le deuxième événement est la Nakba qui a une saveur particulière avec les massacres demeurés impunis de Ghaza pendant trois semaines en janvier. Pour l’histoire, la Nakba est l’exacte réplique des atrocités occidentales envers les Juifs dont le point d’orgue fut justement l’holocauste.
Avec une rare lucidité et une description sans complaisance, Pierre Stambul de l’Union juive française pour la paix décrit la situation des Palestiniens. Ecoutons-le: «Les Israéliens parlent de l’indépendance d’Israël, proclamée le 14 mai 1948 et aussitôt entérinée par l’ONU. Pour les Palestiniens, c’est la Nakba, la catastrophe, la destruction de leur société et de leurs villages, suivie de l’exil de la grande majorité de la population. Aujourd’hui, il y a environ 5 millions de Juifs et 5 millions de Palestiniens qui vivent entre Méditerranée et Jourdain. Les premiers ont un Etat dit "juif" et occupent 90% de l’espace. Les seconds connaissent marginalisation, discriminations, assassinats "ciblés", misère et privation des droits élémentaires. 60 ans après la Nakba, des millions de Palestiniens sont toujours réfugiés, dispersés dans des camps du Proche-Orient, voire exilés plus loin. 60 ans après, les Palestiniens continuent de payer pour un crime européen: le génocide nazi. 60 ans après, c’est l’impunité d’Israël malgré les violations constantes du droit qui permet la poursuite de la destruction de la Palestine. Une injustice majeure a été commise: un nettoyage ethnique et l’expulsion de tout un peuple de sa terre.»(1)
...........l'expression.
Mahmoud Darwich (chassé à 8 ans de son village de Birwa)
Rituellement nous nous souvenons qu’au mois de mai nous avons deux grands anniversaires qui donnent lieu à recueillement et prière. C’est d’abord le 8 Mai 1945, avec les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma qui firent plusieurs milliers de morts (le général Tubert, en petit comité, parle de 15.000 morts, les nationalistes algériens de 45.000 morts), le deuxième événement est la Nakba qui a une saveur particulière avec les massacres demeurés impunis de Ghaza pendant trois semaines en janvier. Pour l’histoire, la Nakba est l’exacte réplique des atrocités occidentales envers les Juifs dont le point d’orgue fut justement l’holocauste.
Avec une rare lucidité et une description sans complaisance, Pierre Stambul de l’Union juive française pour la paix décrit la situation des Palestiniens. Ecoutons-le: «Les Israéliens parlent de l’indépendance d’Israël, proclamée le 14 mai 1948 et aussitôt entérinée par l’ONU. Pour les Palestiniens, c’est la Nakba, la catastrophe, la destruction de leur société et de leurs villages, suivie de l’exil de la grande majorité de la population. Aujourd’hui, il y a environ 5 millions de Juifs et 5 millions de Palestiniens qui vivent entre Méditerranée et Jourdain. Les premiers ont un Etat dit "juif" et occupent 90% de l’espace. Les seconds connaissent marginalisation, discriminations, assassinats "ciblés", misère et privation des droits élémentaires. 60 ans après la Nakba, des millions de Palestiniens sont toujours réfugiés, dispersés dans des camps du Proche-Orient, voire exilés plus loin. 60 ans après, les Palestiniens continuent de payer pour un crime européen: le génocide nazi. 60 ans après, c’est l’impunité d’Israël malgré les violations constantes du droit qui permet la poursuite de la destruction de la Palestine. Une injustice majeure a été commise: un nettoyage ethnique et l’expulsion de tout un peuple de sa terre.»(1)
...........l'expression.
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