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Des drones pour le désert

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  • Des drones pour le désert

    Des drones pour le désert
    17/05/2009 09:41:05 - Jeune Afrique -


    Pour lutter contre les trafics en tout genre dont le Sahara est le théâtre, les services de sécurité souhaitent imposer aux nomades des corridors de transhumance entre l’Algérie et ses voisins méridionaux (Mauritanie, Mali, Niger et Libye).

    Ces corridors seraient placés sous le contrôle de l’armée et de la douane, qui y dresseraient des barrages fixes. Des drones de surveillance seraient associés au dispositif afin de localiser tout convoi ou caravane ne respectant pas les itinéraires imposés. Des hélicoptères prépositionnés dans des bases aériennes du Sud auraient alors pour mission d’intercepter les convois suspects.

  • #2
    Quoi de plus naturel que de surveiller les frontiéres, pour juguler les trafics de drogue et d'armes.
    Le "hic" c'est le contrôle de la transhumance.La pluie ne suit pas pas les recommandations des uns et des autres .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      le controle de la transumance devient vital , les moeurs ont changé , c vrais que les parcours sont ancestraux ,mais dans le temps yavait pas la mecanisation, c qui est catastrophique est cette pression sur les parcours rendant impossible leur regeneration a cause du deplacement par camions , et les moyens de communication modernes , un coup de fil et des centaines de camions debarquent , qques semùaines plutatd c le desert , et ils embarquent pour une autre region ..
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #4
        des drônes pour tirer à vue à coup de missiles ou à coup de canon sur tous ceux qui n'empreintent pas les corridors autorisés... ouais, c'est une bonne idée

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        • #5
          C'est un abus de pouvoir que d'imposer des corridors de transhumance aux nomades du désert.
          Au Nord, l'insécurité comme subterfuge à l'état d'urgence.
          Au Sud, c'est carrément, les murs et les couloirs.

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          • #6
            Abus de pouvoir qui permettra de réduire les trafics en tous genres et de sauver la vie et la jeunesse de certains citoyens...

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            • #7
              Bachi a raison aussi, on ne peut interdire la transhumance, c'est millenaire,c'est la vie dans le désert, quand il pleut.Pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, cela peut paraitre normal d'interdire.
              ENcore une fois, la pluie ne va pas choisir le couloir tracé par les autorités pour tomber et faire verdir les paturages pour leur faire plaisir .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                chaque fois qu'un pays a essayé de controler les nomades, ils se sont rebellé...

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                • #9
                  cen'est pas un abus de pouvoir , c'est une mesure vitale si on veut que le peu de parcours encore recuperables soient sauvés .. iska tu prend le probleme à l'envers , la donne est bcp plus complexe qu tu ne le crois, le cheptel algerien est plus nombreux que ce que pourrait supporter les parcours traditionels au sud, la situation s'est agravée avec le terorisme ,les moualas ne montent pratiquemen plus au tel, d'ailleur sur le tell les tarres se rarefient ,et les millions d'ha en coteaux et reliefs tres abondantes en paturages sont evitées et abandonnées a cause du risque terroriste ..
                  ce qui fait que depuis qques années c la pression sur les parcours du sud non pas comme on le faisait traditionellement d'une maniere reglementée entre les arouchs , de façon presque natuerelle car le deplacement des troupeaux se fait sur des mois, permettant la regeneration des parcours paturés, maintenant c la ruée pas la transumance , des moualas debarques avec leurs dizaines de milliers de tetes du jour au lendemaain ..
                  un moual de laghouat debarque a abadla une fois epuisé le parcour il embarque vers l'est ou l'ouest selon les coup de fils ..
                  les années de secheresses des mouals puissants jusqu'à posseder des armes de guerre pour garder leur troupeaux ,ont laché leurs bêtes dans les champs de blé dans la region de djelfa ..ils ont offert des dedomagement ,mais c t a prendre ou a laisser ..
                  autre choses des parcours protegés existent actuellement et sont gerés par un organistme etatique , ces parcours sont plantés en arbustes fouragers et protegés pd qques années contre le patiurae mais surtt aussi contre le labour clandestin .. l'été passé a cause de la secheresse belkhadem a ordonné la levé du defend sur tt les parcours , je ne c s'il on été retablis ou pas apres la saison des pluies .
                  en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                  • #10
                    Jamaloup.
                    Je suis du sud ouest algérien, et je vois ce qui se passe chaque fois que la pluviométrie est bonne. automne2007/2008, plus de 6 millions de têtes de moutons ont envahi cette zône .Des centaines de camions de toutes les régions d'algerie ont deversés leurs troupeaux. Les associations de protection de l'environnement ont dénoncés cet aflus de betail, qui porte atteinte a la biodiversité.Les plantes du désert, germent, fleurissent et grainent en l'espace de 20 jours.Helas les ovins bovins et autres camelins en surnombre ne leur laissent pas le temps de faire leur cycle; d'ou la desertification.
                    Mais pour autant, on ne peut interdire les parcours ou delimiter les zônes, par contre on peut réguler le nombre de têtes dans chaque zone, comme cela a été fait dans la wilaya de Béchar en 1993/94 grace au wali qui a pris un arrété dans ce sens .
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                    • #11
                      là tu ne discute pas le principe de regulation , mais la façon avec la quelle il se fait .. qd on defend les parcours de abadla on doit ouvrir ceux d'autres regions , un organisme national a la carte complette des zones de paturage , et il decide du moment et du lieu , cette gestion ne peut qu'etre dynamique donc , le wali a les moyen de compter le cheptel sur le territoire decoulant de son autorité ?ouvrir les parcours pour certains tu c tres bien la mentalité de chez nous, bonjour la corruption ..
                      non si la region de l'abadla a souffert il faut la fermer pour quelle se regenere et l'interdir tt simpolement a tt le monde et on ouvre d'autre zones regenerée parceque fermée avant .. c ça l'ideal, mais ça requiert des moyens , de la competence ..
                      reste la vraie solution, tt les agronomes en algerie la connaissent , il faut developper la culture du fourrage en algerie, en lançant une nouvelle forme d'agriculture , il faut un ùmillion d'ha sous pivot en cereales ovins bovins , il faut lancer de nouvelles cultures comme le soja qui revolutionnera l'agriculture algerienne , ..mais bon on l'a repeté si souvent ..
                      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                      • #12
                        Je voudrai juste rappeler que les:
                        corridors de transhumance entre l’Algérie et ses voisins méridionaux (Mauritanie, Mali, Niger et Libye).
                        sont bien plus au sud que Djelfa, laghouat ou la plaine de Abadla.

                        D'autre part, sécuriser les frontières du sud causerait quelques désagréments au populations nomades mais la cause mériterait quelques "compréhensions" de leur part !

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