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Algérie Télécom accorde un autre délai à l’Eepad

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  • Algérie Télécom accorde un autre délai à l’Eepad

    Jusqu’au 26 mai, sinon…..

    Le conflit entre les deux partenaires concurrents, Eepad et Algérie-Télécom, semble persister. Dans un communiqué rendu public hier, par l’opérateur historique Algérie-Télécom un nouveau délai a été accordé à l’Eepad pour s’acquitter des 2,6 milliards de dinars de dettes contractées auprès de AT. Le délai s’étend jusqu’au 26 mai en cours selon l’AT. «Si à cette date, les montants dûs au titre du terme échu n’auront pas été versés, Algérie Télécom procédera à une rupture définitive de la fourniture du service jusqu’au règlement intégral de l’ensemble des sommes dues conformément à l’échéancier établi par les deux parties», souligne le communiqué. Cette suspension «provisoire» des prestations fournies par AT était due «au non-paiement de l’abonnement de l’Eepad, à laquelle incombe la responsabilité de cette situation» relève-t-on.

    Il est à mentionner que M. Harzallah P-DG de l’Eepad, avait focalisé le conflit sur le mode de tarification à l’égard de son établissement. De son côté, AT a évoqué le conflit autrement. Ainsi, les créances d’AT sur l’Eepad étaient déjà de 1,5 milliard de DA avant la baisse décidée sur le tarif public d’internet (la baisse de 50% annoncée en avril 2008) et ce, «contrairement aux déclarations du premier responsable de la société, qui essaie d’introduire des confusions entre le paiement des dettes commerciales effectives et la baisse des tarifs décidée par les pouvoirs publics» précise le même communiqué.

    Concernant les clients de l’Eepad, AT a fait savoir que cette dernière débourse en moyenne 4 millions d’euros par an aux fournisseurs étrangers, afin de permettre à l’Eepad de servir ses clients. Avant de mentionner que ces derniers sont en quasi-totalité facturés en prépayé. «La suspension des prestations d’AT à la société Eepad n’a été décidée qu’après avoir constaté le non-respect de l’échéance et après un délai supplémentaire de 8 jours». L’entreprise mère rassure que la relation entre les deux fournisseurs se limite à une activité commerciale, et aucune autre allégation n’est recevable.

    La Dépêche de Kabylie
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