Le trafic de véhicules à partir du Maroc et en direction de l’Algérie bat son plein. Les saisies opérées par la Gendarmerie nationale l’attestent. A lui seul, le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen a saisi, durant le premier trimestre de l’année en cours, 55 voitures, apprend-on auprès de ce groupement.
A ce chiffre est venu s’ajouter à celui de 15 autres voitures saisies par le même groupement durant le mois d’avril 2009. Dans certains cas, ces véhicules entrent avec de faux documents, comme l’a été le camion saisi ce mois-ci par les premiers groupements des garde-côtes (1 GGF) de cette wilaya, avec à son bord cinq moteurs et autres accessoires entrés en territoire national illicitement à partir du Maroc. Ces chiffres, faut-il le noter, concernent seulement la wilaya de Tlemcen, l’une des wilayas frontalières avec le Maroc. Les enquêteurs n’écartent pas l’hypothèse qu’une partie de ces voitures aient été volées en Europe et transité par le Maroc pour arriver en Algérie, comme cela a été le cas l’année dernière.
En 2008, un réseau international de voitures avait été démantelé par la police, à Alger. Ce réseau activait en Espagne notamment, et faisait transiter de grosses cylindrées par le Maroc pour leur destination finale, Alger. Les réseaux de trafic de voitures évitent d’entrer directement en Algérie, vu les systèmes de fouilles rigoureux, rendant toute tentative de ce genre presque impossible. Ils choisissent de passer par le Maroc où ils trouvent des aides de la part de contrebandiers marocains spécialisés dans le passage frauduleux vers l’Algérie. Il s’agit, parfois, de réseaux internationaux, nous explique-t-on. Des voitures très souvent volées. Elles sont parfois dotées de faux documents ou dépourvues de tout document.
Les forces de sécurité soupçonnent même que certaines de ces voitures, volées et entrées illégalement du Maroc vers l’Algérie, pourraient être destinées aux groupes terroristes sévissant en Algérie pour leur utilisation dans des attentats. De tels réseaux ont déjà été utilisés, selon des documents de la justice algérienne, par le numéro deux du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Zoheir Harek, alias Sofiane Fassila, abattu par l’ANP à Tizi-Ouzou. Des enquêtes menées par les services de sécurité avaient révélé que cet «émir» abattu achetait des camions au Maro et transportait à leur bord des armes et des munitions. Des camions achetés sans documents et dotés de faux documents pour circuler en territoire algérien, ajoute-t-on de même source. Les frontières algériennes sont très souvent infiltrées par des contrebandiers et même des narcotrafiquants marocains. Ils trouvent souvent les garde-côtes algériens en face d’eux. Le jeu du chat et de la souris a lieu quotidiennement, de jour comme de nuit. C’est ainsi que samedi dernier aux environs de 23 h 30 mn, des éléments des garde-côtes d’El Djorf, en embuscade sur la bande frontalière à Maghnia dans la wilaya de Tlemcen, agissant sur informations selon lesquelles une quantité de drogue passerait éventuellement, ont tenté d’interpeller un homme, un sac à la main, qui tentait d’entrer en territoire national, à pieds. Après avoir pénétré à 50 mètres en profondeur en territoire algérien, ordre lui a été donné de s’arrêter et il refusa d’obtempérer. Ce qui a obligé les garde-côtes à tirer deux coups de sommation.
Il a été arrêté tandis qu’il tentait de s’enfuir. Après fouille, les garde-côtes ont trouvé en sa possession 70 plaquettes de kif traité d’un poids total de 7 kilogrammes, 22 910 dirhams marocains, un téléphone portable, avec puce et une carte de recharge non utilisée.
Le Jour d'Algérie
A ce chiffre est venu s’ajouter à celui de 15 autres voitures saisies par le même groupement durant le mois d’avril 2009. Dans certains cas, ces véhicules entrent avec de faux documents, comme l’a été le camion saisi ce mois-ci par les premiers groupements des garde-côtes (1 GGF) de cette wilaya, avec à son bord cinq moteurs et autres accessoires entrés en territoire national illicitement à partir du Maroc. Ces chiffres, faut-il le noter, concernent seulement la wilaya de Tlemcen, l’une des wilayas frontalières avec le Maroc. Les enquêteurs n’écartent pas l’hypothèse qu’une partie de ces voitures aient été volées en Europe et transité par le Maroc pour arriver en Algérie, comme cela a été le cas l’année dernière.
En 2008, un réseau international de voitures avait été démantelé par la police, à Alger. Ce réseau activait en Espagne notamment, et faisait transiter de grosses cylindrées par le Maroc pour leur destination finale, Alger. Les réseaux de trafic de voitures évitent d’entrer directement en Algérie, vu les systèmes de fouilles rigoureux, rendant toute tentative de ce genre presque impossible. Ils choisissent de passer par le Maroc où ils trouvent des aides de la part de contrebandiers marocains spécialisés dans le passage frauduleux vers l’Algérie. Il s’agit, parfois, de réseaux internationaux, nous explique-t-on. Des voitures très souvent volées. Elles sont parfois dotées de faux documents ou dépourvues de tout document.
Les forces de sécurité soupçonnent même que certaines de ces voitures, volées et entrées illégalement du Maroc vers l’Algérie, pourraient être destinées aux groupes terroristes sévissant en Algérie pour leur utilisation dans des attentats. De tels réseaux ont déjà été utilisés, selon des documents de la justice algérienne, par le numéro deux du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Zoheir Harek, alias Sofiane Fassila, abattu par l’ANP à Tizi-Ouzou. Des enquêtes menées par les services de sécurité avaient révélé que cet «émir» abattu achetait des camions au Maro et transportait à leur bord des armes et des munitions. Des camions achetés sans documents et dotés de faux documents pour circuler en territoire algérien, ajoute-t-on de même source. Les frontières algériennes sont très souvent infiltrées par des contrebandiers et même des narcotrafiquants marocains. Ils trouvent souvent les garde-côtes algériens en face d’eux. Le jeu du chat et de la souris a lieu quotidiennement, de jour comme de nuit. C’est ainsi que samedi dernier aux environs de 23 h 30 mn, des éléments des garde-côtes d’El Djorf, en embuscade sur la bande frontalière à Maghnia dans la wilaya de Tlemcen, agissant sur informations selon lesquelles une quantité de drogue passerait éventuellement, ont tenté d’interpeller un homme, un sac à la main, qui tentait d’entrer en territoire national, à pieds. Après avoir pénétré à 50 mètres en profondeur en territoire algérien, ordre lui a été donné de s’arrêter et il refusa d’obtempérer. Ce qui a obligé les garde-côtes à tirer deux coups de sommation.
Il a été arrêté tandis qu’il tentait de s’enfuir. Après fouille, les garde-côtes ont trouvé en sa possession 70 plaquettes de kif traité d’un poids total de 7 kilogrammes, 22 910 dirhams marocains, un téléphone portable, avec puce et une carte de recharge non utilisée.
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