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PÉTROLE/Le brut, au plus haut depuis six mois, atteint 60,48 dollars à NY

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  • PÉTROLE/Le brut, au plus haut depuis six mois, atteint 60,48 dollars à NY

    Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole ont repassé mardi matin la barre des 60 dollars à New York et touché de nouveaux plus hauts depuis six mois à Londres également, portés par la combinaison de tensions géopolitiques au Nigeria, d'espoirs de reprise économique et d'un affaiblissement du dollar.
    Vers 10H15 GMT (12H15 à Berne), le Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet prenait 39 cents par rapport à la clôture de la veille, à 58,86 dollars le baril.
    A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin gagnait 65 cents à 59,68 dollars.
    Dans la matinée, les prix du baril se sont envolés jusqu'à 60,48 dollars à New York et 59,65 dollars à New York, leur niveau le plus élevé depuis le 10 novembre. Ils ont poursuivi sur leur lancée de la veille, où la séance s'était achevée sur des gains très importants (+2,69 dollars à New York et +2,47 dollars à Londres), effaçant les pertes subies par le marché vendredi.
    Une combinaison de facteurs déjà en place lundi continuait à doper les prix mardi. Les prix profitent de nouveaux espoirs de reprise économique, d'un regain de violences au Nigeria, premier producteur de brut en Afrique et d'un affaiblissement du dollar.
    L'indice de l'institut ZEW, qui mesure les attentes des milieux financiers pour l'économie allemande, a fortement remonté en mai, de 18,1 points à +31,1 points, selon des chiffres publiés mardi.
    Cette septième augmentation consécutive de l'indice a fait grimper les Bourses européennes, et notamment la place de Francfort. Pour le marché pétrolier, toute avancée des Bourses est vue comme un signe avant-coureur d'une reprise de la consommation d'énergie.
    L'indice ZEW a fait, de surcroît, rebondir l'euro face au dollar, augmentant par là le pouvoir d'achat des investisseurs pour les matières premières vendues en dollars.
    En outre, pour la première fois depuis de longs mois, le marché prend en compte un risque géopolitique en Afrique de l'Ouest.
    Le principal groupe armé du sud pétrolifère du Nigeria, le Mend, a affirmé avoir détruit ce week-end deux oléoducs récemment réparés, menacé d'en saboter d'autres, et ordonné le blocage des routes maritimes utilisées par l'industrie du pétrole.
    "Le risque géopolitique avait été entièrement supprimé de l'équation composant le prix du brut depuis l'automne", remarquait ainsi Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital.
    "Le Mend perturbe beaucoup l'industrie pétrolière du pays et son activité s'est intensifiée au cours des dernières semaines", soulignait-il, prévenant "que les événements au Nigeria restaient à surveiller cette semaine".
    Premier producteur de brut africain, le Nigeria a produit 1,76 mbj au mois d'avril selon l'Agence internationale de l'Energie.
    S'ajoutant à cela, le marché a appris lundi qu'une explosion s'était produite dans une raffinerie américaine (à la frontière du Delaware et de la Pennsylvanie, près de la côte est des Etats-Unis).
    Enfin, les investisseurs parient sur une demande plus soutenue à l'approche de la "driving season" -- saison des grands déplacements automobiles -- aux Etats-Unis. "Nous sortons de la période creuse de demande et commençons à entrer dans la +saison de l'essence+", notait ainsi Olivier Jakob, du cabinet Petromatrix.
    rq
    (AWP/19 mai 2009 12h45)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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