Tweet
Les femmes à barbe investissent le CNOSF
Une demi-douzaine de femmes portant des barbes postiches ont pris brièvement possession de la tribune lors de l'assemblée générale élective du CNOSF mardi pour protester contre "la domination masculine dans la société française".
"Les femmes ont décidé d'investir barbues tous les hémicycles, toutes les antichambres, tous les lieux du pouvoir des hommes", souligne le manifeste distribué par ces membres du mouvement "La Barbe", qui entend "remettre le féminisme en selle et partir à la conquête des territoires du pouvoir sous toutes ses formes".
Les 516 représentants du Comité national olympique et sportif français venus procéder à l'élection du successeur d'Henri Sérandour à la présidence du CNOSF ont sagement écouté durant quelques minutes les revendications des féministes qui estiment que le monde du sport est colonisé par les hommes.
"Vous savez bien que je suis un horrible machiste", leur a répondu Henri Sérandour pour justifier sa volonté de ne pas entrer plus avant dans ce débat.
Les "barbues" ont dénoncé un bureau exécutif du CNOSF qui "incarne un idéal parfait" (celui des hommes) et s'en sont pris à Pierre de Coubertin, le rénovateur des Jeux de l'ère moderne.
"Une Olympique femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux l'adulte mâle individuel. Les JO doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devait être avant tour de couronner les vainqueurs", notent-elles dans leur manifeste, citant un discours attribué à Pierre de Coubertin en 1912.
"Qu'une épidémie de barbes se propage!", clament les manifestantes. "Que partout où les hommes se croient en terrain conquis, les barbes disent que les femmes aussi veulent en être, quitte à jouer le jeu de la masculinité, quitte à arborer les attributs du pouvoir".
Le nouveau conseil d'administration du CNOSF élu mardi compte huit femmes sur 45 membres
GIRL POWER
"Les femmes ont décidé d'investir barbues tous les hémicycles, toutes les antichambres, tous les lieux du pouvoir des hommes", souligne le manifeste distribué par ces membres du mouvement "La Barbe", qui entend "remettre le féminisme en selle et partir à la conquête des territoires du pouvoir sous toutes ses formes".
Les 516 représentants du Comité national olympique et sportif français venus procéder à l'élection du successeur d'Henri Sérandour à la présidence du CNOSF ont sagement écouté durant quelques minutes les revendications des féministes qui estiment que le monde du sport est colonisé par les hommes.
"Vous savez bien que je suis un horrible machiste", leur a répondu Henri Sérandour pour justifier sa volonté de ne pas entrer plus avant dans ce débat.
Les "barbues" ont dénoncé un bureau exécutif du CNOSF qui "incarne un idéal parfait" (celui des hommes) et s'en sont pris à Pierre de Coubertin, le rénovateur des Jeux de l'ère moderne.
"Une Olympique femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux l'adulte mâle individuel. Les JO doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devait être avant tour de couronner les vainqueurs", notent-elles dans leur manifeste, citant un discours attribué à Pierre de Coubertin en 1912.
"Qu'une épidémie de barbes se propage!", clament les manifestantes. "Que partout où les hommes se croient en terrain conquis, les barbes disent que les femmes aussi veulent en être, quitte à jouer le jeu de la masculinité, quitte à arborer les attributs du pouvoir".
Le nouveau conseil d'administration du CNOSF élu mardi compte huit femmes sur 45 membres
GIRL POWER