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Femmes algériennes victimes des violences

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  • Femmes algériennes victimes des violences

    Selon les statistiques de la police algérienne, en six mois, pas moins de 4000 femmes (le chiffre réel est sans doute beaucoup plus élevé) ont été victimes de violences, et 70% d'entre elles l'ont été sur la voie publique ou dans les lieux de travail.

    Les femmes algériennes sont à l'évidence les premières victimes de l'explosion de la délinquance en Algérie. Bouteflika avait enfin admis la caractère extrêmement nocif et dangereux de ce phénomène. Saura-t-il suivre ses propos de mesures fermes et concrètes ?

    ===
    Violences à l’égard des femmes : 4 000 victimes en six mois

    Il y a une année, l’Institut national de santé publique diffusait les résultats d’une enquête statistique nationale sur les violences faites aux femmes dans notre pays durant 2003. L’étude avait permis de recenser 9 033 cas de maltraitance, dont 2 444 provenaient de la comptabilité de la police nationale. Depuis, les choses ont empiré. Le nombre des affaires prises en charge par les services judiciaires de la sûreté nationale est en progression incommensurable.

    Durant les deux derniers trimestres de l’année en cours, soit de avril à septembre, près de 4 000 victimes ont été comptabilisées. 1 811 cas se rapportent à la période allant d’avril à juin et 1 928 à la phase qui s’étale entre juillet et septembre. “Une comparaison entre ces deux trimestres permet déjà de constater qu’il y a une petite hausse”, observe également Messaoudène, responsable du service de la protection des mineurs à la direction de la Police judiciaire. Convié, hier, à la journée d’étude sur les violences domestiques et à l’égard des femmes, organisée par le ministère délégué à la femme et à la famille au camp des jeunes de Zéralda, la représentante de la DGSN était pratiquement la seule ayant pu mettre un chiffre sur les maltraitances et révéler leur ampleur, du moins pour ce qui concerne son département.

    Les bilans à sa disposition sont symptomatiques à plus d’un titre. Ils dévoilent l’étendue d’un drame que les autorités publiques ont du mal à endiguer. Les femmes, très vulnérables, ne sont à l’abri nulle part, même pas chez-elles.
    Les sévices dont elles font l’objet, font d’elles des souffre-douleur, des proies expiatoires. Sur les 1 928 victimes dénombrées durant le dernier trimestre, 1 393 ont été battues, 70 violées, 422 ont été confrontées à de mauvais traitements (insultes, humiliations, privations, y compris de nourriture), 30 ont dû affronter un harcèlement sexuel et 13 ont été tuées. Les auteurs de ces crimes ne sont pas vraiment là où on les cherche.

    D’ordinaire, le domicile conjugal est qualifié d’enfer pour une catégorie de femmes sous le joug d’un mari brutal, quelquefois tortionnaire. Or, les chiffres de la DGSN montrent que 75, 50% des violences précitées se sont produites dans un milieu extra-familial, soit sur la voie publique ou sur les lieux de travail. Les époux, quant à eux, représentent 11,4% des auteurs. Dans 5,50% se sont les frères, dans 3,42% les amants, dans 3,11% les fils et dans 1,3% les pères. L’identité des agresseurs est quasiment similaire durant la période précédente (entre avril et juillet 2005) où les violences sur la voie publique se sont également taillées la part du lion avec un taux de 79%. L’essor de la délinquance dans nos villes fait des femmes des captures privilégiées.

    Cependant, en l’absence d’instituts de sondages et d’études sociologiques avisées, les experts naviguent dans le noir. D’ailleurs, quand bien même les statistiques de la police sont effarantes, elles ne reflètent que très partiellement la réalité. Car encore de nos jours, quelques femmes uniquement osent porter plainte contre leurs bourreaux. La violence à l’égard du sexe faible est un tabou. Les invités du département de Nouara Djaâffar, parmi les cadres des différents ministères et du mouvement associatif, ont été unanimes à ce propos.

    Personnellement consciente de cet état de fait, la ministre de la famille a pris l’initiative de briser le mur du silence autour des victimes en lançant une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale qui a démarré, hier, et s’étalera jusqu’au 6 décembre prochain.

    Au cours d’un point de presse, la représentante du gouvernement a esquissé le programme de cette campagne, avec l’organisation, notamment, de rencontres au niveau des wilayas. “C’est déjà un pas important car il faut aller vers les femmes de l’intérieur du pays”, commente pour sa part, Dalila Djerbal, sociologue et membre du réseau Wassila de soutien aux populations en détresse. D’ailleurs, son organisation ainsi que les autres associations militant pour les droits des femmes sont appelées à faire partie d’un réseau que le ministère de la famille entend mettre en place à moyen terme en vue de rompre la solitude des victimes. Mais faut-il d’abord les identifier. “Nous comptons mener notre propre enquête en collaboration avec l’Unicef et le Fnuap”, annonce Mme Djaâfar. Jusque-là, des études parcellaires ont été faites. Intervenant aux travaux, M. Makboul, directeur du Centre national des études et des analyses sur la population (Ceneap), a confié à l’auditoire que 5 introspections sur le sort de la femme et de l’enfant ont été commandées à son institution entre autres par le ministère de la solidarité, l’Unicef ainsi que les associations Iqraa et SOS-femmes en détresse. Lui-même reconnaît que le travail accompli jusqu’à présent est très insuffisant.

    Selon M. Makboul, les difficultés dans l’élaboration d’études exhaustives sur les violences à l’égard des femmes, s’expliquent par “la nature cachée du problème, l’absence de signalisation et le non-recensement des maltraitances comme des violences spécifiques”. Dans une tentative d’interprétation des indices sociaux ayant accentué les violences, il a mis l’accent sur la mutation du modèle familial et la fragilisation de sa structure, à cause notamment de la promiscuité et la précarité de l’emploi.

    Pendant une décennie, un groupe multidisciplinaire installé au niveau de l’INSP s’est employé à prendre en charge le problème en tissant des liens entre différents partenaires et en devenant une véritable structure d’alerte. Le fruit de cette coopération réside dans l’enquête réalisée en 2003. Sur les 9 033 cas de violences répertoriés, 3 746 figurent dans les bilans des services de médecine légale et 713 ont été recensés par les centres d’écoute et d’aide psychologique des associations comme SOS-femmes en détresse. Rappelant ces résultats, Faïka Medjahed, responsable de la division santé et femmes à l’INSP note que plus de 50% des violences ont eu lieu à domicile.

    De son côté, le profil des victimes fait ressortir que les 4/5 ont moins de 45 ans. 1/3 uniquement a fait des études secondaires. Si ce n’est pas la mort, le pire pour toutes ces femmes consiste à être jetées à la rue.
    Actuellement, l’état dispose seulement de deux centres d’accueil, l’un à Bou Ismaïl et l’autre à Tlemcen. “Les structures ne sont pas suffisantes”, admet Nouara Djaâfar qui affiche l’intention de demander au gouvernement de mettre en place des infrastructures supplémentaires.

    Source : Liberté

  • #2
    IL L'ASPERGE D'ESSENCE ET LA BRULE. Une jeune fille souffrant de brulures au 2é degré a été admise, avant hier en fin d'aprés midi, au pavillon des brulés de l'hopital Ibn Sina de Annaba. En effet, la victime se trouvant dans une zone non loin de la gare ferroviaire de Dréan dans la localité d'El Tarf, a été aspergée d'essence et brulée par un individu, append-on de source hospitalière. Enfin, une enquête a été ouverte par les services de la police pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire et mettre la main sur l'auteur de cet acte. A.OULAA (Le Quotidien d'Oran)
    Cette information parue à l'intérieur des pages du journal en question, aurait dû faire la une des journaux. Non, un simple fait divers. C'est révoltant.
    Alors qu'un fait similaire s'est produit il y a quelques jours, dans une banlieue française, a mit en émoi toute un population, alertée par les médias.
    Il n'y a aucun qualificatif pour dénoncer toutes les monstruosités que subissent ces femmes.
    Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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    • #3
      :22: Quand on pense que la trés grande majorité des femmes maltraitées n'iront jamais se plaindre alors imaginons ce que peuvent être les vrais chiffres.

      Mais soyons constructifs: les associations d'aide sont certainement le seul espoir de réduire (un tout petit peu ) ces méfaits.

      Ces associations devraient aussi aider les hommes à prendre conscience de leur actes et il faudrait aussi cesser d'apprendre à nos petits garçons qu'ils ont des droits sur leur soeur. Ce serait pas mal pour un début sans douleur.

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      • #4
        CE CAS n est pas une option juste pour l algerie, chercher ailleurs des poux sur d autres etats.

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        • #5
          sharrkan

          Tu as tout à fait raison ça existe dans tous les pays mais le lancement du topic donne des statistiques algériennes.

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          • #6
            La vérité blesse et la peur de perdre le contrôle complet de la femme pousse à associer des états ou la situation de la femme est pire ! Rebelote ,parlons du Togo , l'Afghanistan ---etc , car même les plus proches de nous le Maroc et la Tunisie sont milles fois mieux que nous !

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            • #7
              Sharrkan

              "Ce n'est pas une option juste pour l'Algérie, chercher ailleurs des poux sur d'autres états..."
              Mais bien sûr que la violence contre les femmes existes même dans les pays avancés, j'ai rappelé un exemple similaire récent en banlieue parisienne. Ce que je dénonce c'est la banalisation de ces actes chez nous. Et vos propos fatalistes confortent ma remarque sans plus.
              Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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              • #8
                Une solution ?

                Je me demande finalement si …


                L'ont veut se regarder En face ?
                Je me le demande souvent .

                La violence ou la haine n'ont pas d'espace définit .
                Physique ou métaphysique ils ne restent pas moins un geste.

                C'est une insulte suffisamment humaine pour y trouvé une solution temporelle .

                Cela fait parti du probleme de l'humanité .
                Et elle se l'approprie volontier .

                Ce probleme se circonscris pour moi à l'humain . POINT
                Mais deux humains cela fait dejà politique .

                C'est la loi des fluances .
                Que voulez vous , c'est comme çà .

                Je ne saurait jamais mieux que toi ,
                comme toi de moi
                Et comme moi de moi demain

                Bienheureusement d’ailleurs.

                Donc nous sommes bien d’accord , c'est compliqué .

                par quel bout , puis je le mieux
                introduire une eventuelle solution .

                Par le corps evidemment !

                Tant desiré et tant déchiqueté .

                Et là , n’allons pas chercher le sexe du corps .
                Un espace n’as pas de sexe
                C’est tout au plus un problème mathématique .

                Le fer froid d’une balle ou la main chaude d’un mouvement
                restent des atteintes aux corps
                Non similaire evidemment en intensité
                Mais très proche en volonté d’anéantissement .

                Tiens voilà une solution qui se profile !

                Une politique du lieu commun et du lieu privée .

                Voilà un thème qui mérite pause .

                Voilà ma solution , je l’ai touvé .Elle vaut ce qu’elle vaudra :

                De l’espace vif .

                D’ailleurs c’est Noël , allons y pour les cadeaux . C’est pas mal !

                Imaginons une scène de Noël devant le sapin

                Une petite famille composé d’Elle et de Lui

                Elle , belle à son bienaimé , demande :
                Qu’est ce que tu m’as offert cheri cette année ?

                Lui , ce Fou d’amour , répond tendrement :
                De l’Espace vide ma chérie …..



                Un probleme c’est que cette idée n’est pas très capitaliste ( à court terme )

                Imaginez la suite .

                Ont entend tellement de gens et partout nous « bourré »
                le crâne

                Que j’en viens à me demander si le plus beau des cadeaux n’est pas finalement de repositionner l’autre avec lui-même .

                Et non pas l’autre avec la personne que l’ont idéalise .

                Accepter la dépossession et tendre vers la recomposition

                Chmilblikement et politiquement ont pourrait introduire l’idée du logement .

                Bien à vous et bien a moi

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                • #9
                  La violence s est le comportement d individus et non une marche a suivre de tout les algeriens, nous sommes algeriens et je ne crois pas que toutes les femmes sont maltraites,

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                  • #10
                    sharrkan ,mais le nombre augmente ,si tu es en algérie ca pourrait arrivé a ta famille dans la rue , a l'école.... et là tu tiendrait pas le meme discours
                    ma soeur a été réudiée la laissant seule avec son fils ,je considere ca comme une violence surtout qu'a l'époque la loi l'autorisait il y a tout juste 2 ans
                    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                    • #11
                      N'en déplaise à beaucoup il est dans les pratiques courantes de beaucoup d'algériens de battre leurs femmes et même leurs enfants. Rare sont les femmes qui portent plainte car effectivement c'est presque considéré comme NORMAL. Regarder ce qui se passe chez les voisins c'est faire la politique de l'autruche et essayer de se donner bonne conscience. Ce n'est pas NORMAL qu'un homme frappe sa femme quel qu'en soit la raison, il serait temps que le gouvernement réagisse réellement sur ce problème en infligeant des peines exemplaires à ceux qui usent de violence envers leurs proches. Les femmes doivent aussi participer à cela en allant porter plainte sans craintes des conséquences. Un homme un vrai n'a pas besoin de frapper sa femme pour être respecter seul les lâches usent de ce moyen.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Envoyé par Zwina
                        N'en déplaise à beaucoup il est dans les pratiques courantes de beaucoup d'algériens de battre leurs femmes et même leurs enfants.
                        Seule contre tout le monde ? mais non zwina, pour ma part, et je pense aussi que beacoup d'algériens aussi, que ce que tu viens de dire est parfait !

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                        • #13
                          Salam a tous
                          Les Enfants Algerien ont toujour etaient temoin de la domination de leurs meres par leurs peres, je dirais meme que c'est un probleme social grave. Une fois Ces enfants qui ont assister a ses scenes deviennent adulte trouvent que c'est tous a fait normal d'agire ainsi. C'est un probleme qui a des consequences grave sur la socitee Algerienne. Les hommes ont du mal a nouer des relations amicales avec les femmes, car ceux la en general sont fustree et eprouve un desequilibre emotionnel.
                          Toutes les Grandes Nations dont devenus ceviliser en respectant la femme!!car celle ci est une piece maitraise de la socitee!!!!
                          Amicalement

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                          • #14
                            Behind every good men there is a women even Papa noel!!!
                            A mon avis c'est les mentalitees qu'il faut changer, je dirais meme les traditions et les cultures bidon, style: wach hadik tahkem fik!!!!!

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