Bonjour à tous mes frères et soeurs et à mes cousins et cousines, et mes petites nièces aussi, ouh ouh ! grosses bises si vous me lisez et à tous mes amis.
Alors, voilà pour les autres: Algérien d’origine, je suis dorénavant canadien. (Mon rêve maintenant
c'est d'aller vivre aux pieds des Pyrénées.) Pas Pied-noir ou juif, mais musulman, d'origine seulement.
C'est important que vous le sachiez afin d'éviter les éternels fourvoiements en ce qui concerne mes idées.
De plus, avec l'âge, je supporte de plus en plus difficilement ce qui est religieux et particulièrement ce
qui provient du judaïsme que je considère totalitaire, comme ses surgeons d’ailleurs. Je peux dire cependant,
que je suis un spiritualiste dans l'âme.Je crois en Dieu !J’ai 51 ans. Ma femme a quelques mois de plus que
moi et nous sommes officiellement mariés depuis plus de deux décennies. Je l'adore.
Je n’aime pas la philosophie; par contre j'ai un faible pour les gens qui pensent en philosophe. À 18 ans
on m’a enfermé, en France, dans un asile de fou, comme on les appelait à l’époque, pour une stupide
affaire de drogue que les autorités judiciaires avaient monté en épingle. L’infirmière, qui devint mon premier
amour, m’a donné une édition de ‘Ainsi parlé Zarathoustra’. En rétrospective, je crois pouvoir affirmer que je
n'ai pas dû comprendre grand-chose à cet ouvrage, mais quand j’y jette un coup d’œil de temps à autre, je suis
assez étonné de retrouver cette ardeur à dénoncer le faux, qui est mon propre encore aujourd’hui, et l’engagement
spirituel qui ne m’a jamais quitté. J’ai fait de nombreux voyages en Inde pour étudier leur spiritualité et
pratiquer le yoga. Je n’ai pas par contre la béate conviction du bouddhiste Matthieu Ricard, le fils de
Jean-François Revel dont on peut lire un excellent débat sur la question dans leur livre Le moine et le philosophe.
Rien n’est réglé pour autant. Je suis allé voir un médecin, pour la première fois depuis des lustres,
pour une maladie grave qui gruge ma santé et il a exigé que je consulte un psychiatre. Ce docteur,
qui est une femme en fait, m'a demandé si j'avais des idées de suicide. Je lui ai répondu que cela
m'arrivait effectivement d'en avoir, comme tout le monde. J'ai voulu savoir si elle n'en avait pas
pour être ainsi surprise! elle m'a répondu que c'était d’ordre privé. Comme elle s’inquiétait à tord,
je ne lui ai pas raconté mon soliloque sur le suicide que je devrais vous envoyer sous peu, pour
mieux me connaître. Vous êtes d’accord n’est-ce pas ? Vous êtes ouverts, hein ?
Je lis en ce moment plusieurs livres en même temps. Notamment Le Journal d'un écrivain
de Virginia Woolf où il est écrit: «Quel immense et fertile plaisir me donnent les livres!
En rentrant, j'en ai trouvé la table toute chargée.» Et ceci encore, à propos de l'âge et au
sujet de Byron: «La vérité, c'est que si vous êtes à ce point chargé d'électricité, vous ne
pouvez vous adapter à des sentiments humains ordinaires; qu'il vous faut parader, déclamer,
et que vous ne cadrer plus avec rien.»
Bref, je n'ai jamais pu lire un seul de ses romans, même pas ce qui est considéré comme
son meilleurs, ‘Les vagues’.
Je termine les dernières pages de ‘Ma conception du monde’ de Bertrand Russell, un auteur
que j'admire. Je l'ai découvert en Inde où ses livres étaient partout présents mais que je ne
lisais pas car je ne maîtrisais pas assez l'Anglais pour lire des ouvrages complexes. Je n'accorde
pas beaucoup d'importance à ce petit livre mais j'ai l'intention, dans un avenir proche, je l’espère,
de partager avec vous mes impressions à son sujet. Extrait: «Dans l'ensemble, je pense que la
religion a fait beaucoup de mal. Elle a sanctifié le conservatisme, l'adhésion aux habitudes du passé;
et surtout, elle a sanctifié l'intolérance et la haine. Tout ce qui a pu entrer d'intolérance dans la religion,
surtout en Europe, est vraiment horrible.» Je relève particulièrement ce qu'il dit ici au sujet de la haine.
«La Nature est un temple où de vivant piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;.»
Comme vous le voyez, je lis aussi ‘Les fleurs du mal’ (ou relis), par curiosité, pour mieux cerner
la genèse de la haine qui taraude nos sociétés et dont le sentiment semble si familier à la civilisation
occidentale. Parce que cultivé. «Baudelaire, c'est l'homme qui a choisi de se voir comme s'il était
un autre: sa vie n'est que l'histoire de cet échec», écrit Sartre dans la préface. Autant le préciser tout
de suite, je n’aime pas Sartre. Mais Octavio Paz déclare à son sujet que c'est dans ses essais qu'il se
distingue vraiment.
Je suis en train de terminer Mario Vargas Llosa, ‘Le langage de la passion’ dont je prends les
dernières notes: «Les mauvais garçons, il est vrai, sont souvent jugés plus amusants que les bons,
et la bonté considérée comme assommante.»
Anaïs Nin, son ‘Journal’, le tome 2. Au départ, c'était pour mieux critiquer H. Miller, mais je
découvre en elle un écrivain merveilleux. Ma femme est en train de lire le tome 1, ce qui fait qu'en
plus nous avons d'agréables conversations.
Très bon livre également, ‘Conversation poétique’, qui est une correspondance littéraire entre Harry
Bernard et Alfred DesRochers, des auteurs canadiens de l'avant-guerre. H. Bernard: «D'après mon
expérience, ne lisent les vers que ceux qui en font et ne les apprécient que leurs auteurs.»
Si je dis que je n'ai pas de goût pour la philosophie, j'entends par là la moderne par opposition à
l'ancienne (qui n'en est plus une d'ailleurs). Je crois que je pourrais me définir comme un moraliste.
Je considère l'influence de la morale comme fondamentale et incontournable. C'est elle qui façonne
les pensées et les mœurs.
Je lis lentement, trop lentement. Des fois, je voudrais foncer, lire plus vite, très vite. Je n'y arrive pas.
Et je prends des notes, ce qui est long. Je me dis aussi: trouve un bon livre et assimile-le, cela vaut mieux
que d'en lire trente-six et ne pas en retenir grand-chose, surtout quand on a une capacité intellectuelle
misérable comme la mienne, c'est-à-dire un esprit doté d'une pauvre mémoire. (N’empêche : mes ptites
nièces peuvent être fières de moi ! –Elles ont dû abandonner la lecture. . .) Mais le plaisir est trop grand,
j'adore lire, j'adore les livres, j'adore les penseurs. Je ne lis plus de romans depuis longtemps, d'ailleurs
je ne l'ai fait que rarement.
J'aime beaucoup le cinéma mais je trouve la production commerciale, à laquelle j'ai accès
seulement, d'une lamentable indigence artistique. Ce qui fait que je vois une trentaine de film
par an. Voilà ce que j'ai écrit récemment à propos de ces films :
La semaine dernière j'ai loué ‘La fille a 1 million de dollars’ que j'ai interrompu au bout de
vingt minutes. Dix minutes de trop. Je devais avoir du temps à perdre. Un film pour des goûts
de "type américain" comme j’appelle ça. Marrant, parce que tout le monde râle à propos de
cette mentalité américaine mais ce genre de films reste le plus apprécié. 4 Oscars! Pour un
scénario hollywoodien comme dirait Brecht «avec les petits suspenses, les sentimentalités
malpropres et les invraisemblances» à couper au couteau. Et vous vieillir de sénilité! «Je suis un
rebelle dans l'âme, déclare Clint Easwood au magazine Newsweek. Si quelque chose est tendance,
je m'empresse de faire le contraire.» Ce n'est pas réussi en tout cas. C'est la dernière fois que je
vois un film de fait par lui.
Frustré, je voulais absolument voir un film. Je l'ai retourné et j'ai pris Un long dimanche de fiançailles.
Même topo. Après vingt minutes d'attente, (au moins dans ce cas-ci c'était justifié), je l'ai retourné.
Mais je dois ajouter qu'il n'y a pas de comparaison avec celui de Clint Easwood. Les images, la mise
en scène et les costumes étaient excellents. Cependant, pour moi, ces qualités sont secondaires.
Un chouïa de trop à l'eau de rose. Ce qui est drôle c'est que toute la conception sentimentale et
sexuelle actuelle flatte et prône les mœurs libertines à grands renforts de publicités carrément
pornographiques mais dans ce film c'est la relation amoureuse idyllique que l'on a mis en valeur
et qui a fait son succès, je suppose. Il y avait bien un autre modèle qui était proposé. Le réalisateur
avait jugé bon de faire appel au cliché du pendant bourgeoise - prostitué. Ce modèle, c'était la
compagne d'un autre condamné à mort. Elle avait tous les attraits d'une ******. Le réalisateur l'avait
placée dans une taverne en train de boire et de s'embrasser avec son homme comme le font les chiens
et les chats: sans complexes et à la vue de tous. Le conseil d'Ovide dans son livre ‘L’art d’aimer’
est tout à fait vieux jeux aujourd’hui. Pourtant, je suis d’accord avec lui. Il écrivait : « J’oubliais : ne
laisse pas la lumière pénétrer par toutes les fenêtres dans ta chambre à coucher; bien des parties de
votre corps gagnent à n’être pas vues au grand jour. »
Je préfère de loin ‘The Woodsman’ (L'homme des bois), un film sur la pédérastie. Un homme sort
de prison où il a purgé douze années pour attouchements sur des filles de moins d'une douzaine
d'années. Très bien réalisé du point de vue cinématographique et pour une excellente et grave réflexion.
Et la musique ... Bon, je ne vais tout de même pas écrire un livre ici ! Alors, c’est pareil, j’ai vu que vous avez un
forum poésie, je m’en vais de cette souris vous en coller un, d’accord ?
Alors, voilà pour les autres: Algérien d’origine, je suis dorénavant canadien. (Mon rêve maintenant
c'est d'aller vivre aux pieds des Pyrénées.) Pas Pied-noir ou juif, mais musulman, d'origine seulement.
C'est important que vous le sachiez afin d'éviter les éternels fourvoiements en ce qui concerne mes idées.
De plus, avec l'âge, je supporte de plus en plus difficilement ce qui est religieux et particulièrement ce
qui provient du judaïsme que je considère totalitaire, comme ses surgeons d’ailleurs. Je peux dire cependant,
que je suis un spiritualiste dans l'âme.Je crois en Dieu !J’ai 51 ans. Ma femme a quelques mois de plus que
moi et nous sommes officiellement mariés depuis plus de deux décennies. Je l'adore.
Je n’aime pas la philosophie; par contre j'ai un faible pour les gens qui pensent en philosophe. À 18 ans
on m’a enfermé, en France, dans un asile de fou, comme on les appelait à l’époque, pour une stupide
affaire de drogue que les autorités judiciaires avaient monté en épingle. L’infirmière, qui devint mon premier
amour, m’a donné une édition de ‘Ainsi parlé Zarathoustra’. En rétrospective, je crois pouvoir affirmer que je
n'ai pas dû comprendre grand-chose à cet ouvrage, mais quand j’y jette un coup d’œil de temps à autre, je suis
assez étonné de retrouver cette ardeur à dénoncer le faux, qui est mon propre encore aujourd’hui, et l’engagement
spirituel qui ne m’a jamais quitté. J’ai fait de nombreux voyages en Inde pour étudier leur spiritualité et
pratiquer le yoga. Je n’ai pas par contre la béate conviction du bouddhiste Matthieu Ricard, le fils de
Jean-François Revel dont on peut lire un excellent débat sur la question dans leur livre Le moine et le philosophe.
Rien n’est réglé pour autant. Je suis allé voir un médecin, pour la première fois depuis des lustres,
pour une maladie grave qui gruge ma santé et il a exigé que je consulte un psychiatre. Ce docteur,
qui est une femme en fait, m'a demandé si j'avais des idées de suicide. Je lui ai répondu que cela
m'arrivait effectivement d'en avoir, comme tout le monde. J'ai voulu savoir si elle n'en avait pas
pour être ainsi surprise! elle m'a répondu que c'était d’ordre privé. Comme elle s’inquiétait à tord,
je ne lui ai pas raconté mon soliloque sur le suicide que je devrais vous envoyer sous peu, pour
mieux me connaître. Vous êtes d’accord n’est-ce pas ? Vous êtes ouverts, hein ?
Je lis en ce moment plusieurs livres en même temps. Notamment Le Journal d'un écrivain
de Virginia Woolf où il est écrit: «Quel immense et fertile plaisir me donnent les livres!
En rentrant, j'en ai trouvé la table toute chargée.» Et ceci encore, à propos de l'âge et au
sujet de Byron: «La vérité, c'est que si vous êtes à ce point chargé d'électricité, vous ne
pouvez vous adapter à des sentiments humains ordinaires; qu'il vous faut parader, déclamer,
et que vous ne cadrer plus avec rien.»
Bref, je n'ai jamais pu lire un seul de ses romans, même pas ce qui est considéré comme
son meilleurs, ‘Les vagues’.
Je termine les dernières pages de ‘Ma conception du monde’ de Bertrand Russell, un auteur
que j'admire. Je l'ai découvert en Inde où ses livres étaient partout présents mais que je ne
lisais pas car je ne maîtrisais pas assez l'Anglais pour lire des ouvrages complexes. Je n'accorde
pas beaucoup d'importance à ce petit livre mais j'ai l'intention, dans un avenir proche, je l’espère,
de partager avec vous mes impressions à son sujet. Extrait: «Dans l'ensemble, je pense que la
religion a fait beaucoup de mal. Elle a sanctifié le conservatisme, l'adhésion aux habitudes du passé;
et surtout, elle a sanctifié l'intolérance et la haine. Tout ce qui a pu entrer d'intolérance dans la religion,
surtout en Europe, est vraiment horrible.» Je relève particulièrement ce qu'il dit ici au sujet de la haine.
«La Nature est un temple où de vivant piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;.»
Comme vous le voyez, je lis aussi ‘Les fleurs du mal’ (ou relis), par curiosité, pour mieux cerner
la genèse de la haine qui taraude nos sociétés et dont le sentiment semble si familier à la civilisation
occidentale. Parce que cultivé. «Baudelaire, c'est l'homme qui a choisi de se voir comme s'il était
un autre: sa vie n'est que l'histoire de cet échec», écrit Sartre dans la préface. Autant le préciser tout
de suite, je n’aime pas Sartre. Mais Octavio Paz déclare à son sujet que c'est dans ses essais qu'il se
distingue vraiment.
Je suis en train de terminer Mario Vargas Llosa, ‘Le langage de la passion’ dont je prends les
dernières notes: «Les mauvais garçons, il est vrai, sont souvent jugés plus amusants que les bons,
et la bonté considérée comme assommante.»
Anaïs Nin, son ‘Journal’, le tome 2. Au départ, c'était pour mieux critiquer H. Miller, mais je
découvre en elle un écrivain merveilleux. Ma femme est en train de lire le tome 1, ce qui fait qu'en
plus nous avons d'agréables conversations.
Très bon livre également, ‘Conversation poétique’, qui est une correspondance littéraire entre Harry
Bernard et Alfred DesRochers, des auteurs canadiens de l'avant-guerre. H. Bernard: «D'après mon
expérience, ne lisent les vers que ceux qui en font et ne les apprécient que leurs auteurs.»
Si je dis que je n'ai pas de goût pour la philosophie, j'entends par là la moderne par opposition à
l'ancienne (qui n'en est plus une d'ailleurs). Je crois que je pourrais me définir comme un moraliste.
Je considère l'influence de la morale comme fondamentale et incontournable. C'est elle qui façonne
les pensées et les mœurs.
Je lis lentement, trop lentement. Des fois, je voudrais foncer, lire plus vite, très vite. Je n'y arrive pas.
Et je prends des notes, ce qui est long. Je me dis aussi: trouve un bon livre et assimile-le, cela vaut mieux
que d'en lire trente-six et ne pas en retenir grand-chose, surtout quand on a une capacité intellectuelle
misérable comme la mienne, c'est-à-dire un esprit doté d'une pauvre mémoire. (N’empêche : mes ptites
nièces peuvent être fières de moi ! –Elles ont dû abandonner la lecture. . .) Mais le plaisir est trop grand,
j'adore lire, j'adore les livres, j'adore les penseurs. Je ne lis plus de romans depuis longtemps, d'ailleurs
je ne l'ai fait que rarement.
J'aime beaucoup le cinéma mais je trouve la production commerciale, à laquelle j'ai accès
seulement, d'une lamentable indigence artistique. Ce qui fait que je vois une trentaine de film
par an. Voilà ce que j'ai écrit récemment à propos de ces films :
La semaine dernière j'ai loué ‘La fille a 1 million de dollars’ que j'ai interrompu au bout de
vingt minutes. Dix minutes de trop. Je devais avoir du temps à perdre. Un film pour des goûts
de "type américain" comme j’appelle ça. Marrant, parce que tout le monde râle à propos de
cette mentalité américaine mais ce genre de films reste le plus apprécié. 4 Oscars! Pour un
scénario hollywoodien comme dirait Brecht «avec les petits suspenses, les sentimentalités
malpropres et les invraisemblances» à couper au couteau. Et vous vieillir de sénilité! «Je suis un
rebelle dans l'âme, déclare Clint Easwood au magazine Newsweek. Si quelque chose est tendance,
je m'empresse de faire le contraire.» Ce n'est pas réussi en tout cas. C'est la dernière fois que je
vois un film de fait par lui.
Frustré, je voulais absolument voir un film. Je l'ai retourné et j'ai pris Un long dimanche de fiançailles.
Même topo. Après vingt minutes d'attente, (au moins dans ce cas-ci c'était justifié), je l'ai retourné.
Mais je dois ajouter qu'il n'y a pas de comparaison avec celui de Clint Easwood. Les images, la mise
en scène et les costumes étaient excellents. Cependant, pour moi, ces qualités sont secondaires.
Un chouïa de trop à l'eau de rose. Ce qui est drôle c'est que toute la conception sentimentale et
sexuelle actuelle flatte et prône les mœurs libertines à grands renforts de publicités carrément
pornographiques mais dans ce film c'est la relation amoureuse idyllique que l'on a mis en valeur
et qui a fait son succès, je suppose. Il y avait bien un autre modèle qui était proposé. Le réalisateur
avait jugé bon de faire appel au cliché du pendant bourgeoise - prostitué. Ce modèle, c'était la
compagne d'un autre condamné à mort. Elle avait tous les attraits d'une ******. Le réalisateur l'avait
placée dans une taverne en train de boire et de s'embrasser avec son homme comme le font les chiens
et les chats: sans complexes et à la vue de tous. Le conseil d'Ovide dans son livre ‘L’art d’aimer’
est tout à fait vieux jeux aujourd’hui. Pourtant, je suis d’accord avec lui. Il écrivait : « J’oubliais : ne
laisse pas la lumière pénétrer par toutes les fenêtres dans ta chambre à coucher; bien des parties de
votre corps gagnent à n’être pas vues au grand jour. »
Je préfère de loin ‘The Woodsman’ (L'homme des bois), un film sur la pédérastie. Un homme sort
de prison où il a purgé douze années pour attouchements sur des filles de moins d'une douzaine
d'années. Très bien réalisé du point de vue cinématographique et pour une excellente et grave réflexion.
Et la musique ... Bon, je ne vais tout de même pas écrire un livre ici ! Alors, c’est pareil, j’ai vu que vous avez un
forum poésie, je m’en vais de cette souris vous en coller un, d’accord ?
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