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ALGER (AFP) — L'armée algérienne a détruit plus de huit millions de mines datant de la colonisation française le long des frontières Est et Ouest du pays, et ce depuis l'indépendance du pays en 1962, a indiqué mardi l'agence algérienne APS.
"Les travaux de déminage, entrepris par les unités de l'Armée nationale populaire (ANP) depuis l'indépendance, ont abouti jusqu'à la date du 17 avril 2009 à l'extraction et à la destruction de 8.201.862 mines", a expliqué le colonel Mohamed Charfi des forces terrestres, cité par dans le dernier numéro du mensuel El-Djeich (armée).
Ce chiffre représente un taux de 75,3 % de déminage, a-t-il précisé.
"Le déminage n'est pas facile. A propos des plans (de mines) remis par la France, il importe de souligner (...) que le tracé des lignes Challe et Morrice a été reconstitué" dès l'indépendance par l'armée, a dit le colonel Charfi.
"Les documents remis par la partie française, cinquante ans après la pose des mines, n'ont pas apporté d'éléments nouveaux", a-t-il ajouté.
"Depuis l'édification des barrages minés, certaines tronçons se sont étendus aléatoirement du fait de l'érosion des sols, des facteurs climatiques et des activités humaines qui ont fait que des mines de la dimension d'un encrier ont été charriées et déplacées sur plusieurs centaines de mètres, voire sur des kilomètres", a-t-il expliqué.
La France avait officiellement remis le 20 octobre 2007 à l'Algérie les plans de pose des mines placées le long des lignes "Challe" et "Morice" par l'armée française aux frontières est et ouest entre 1956 et 1959".
Ces lignes étaient destinées à empêcher les infiltrations de maquisards à partir de la Tunisie et du Maroc.
Selon les autorités algériennes, quelque trois millions de mines antipersonnel, sur les onze millions implantées par l'armée française lors de la guerre d'Algérie, sont encore enfouies le long des frontières est et ouest de l'Algérie.
"Les travaux de déminage, entrepris par les unités de l'Armée nationale populaire (ANP) depuis l'indépendance, ont abouti jusqu'à la date du 17 avril 2009 à l'extraction et à la destruction de 8.201.862 mines", a expliqué le colonel Mohamed Charfi des forces terrestres, cité par dans le dernier numéro du mensuel El-Djeich (armée).
Ce chiffre représente un taux de 75,3 % de déminage, a-t-il précisé.
"Le déminage n'est pas facile. A propos des plans (de mines) remis par la France, il importe de souligner (...) que le tracé des lignes Challe et Morrice a été reconstitué" dès l'indépendance par l'armée, a dit le colonel Charfi.
"Les documents remis par la partie française, cinquante ans après la pose des mines, n'ont pas apporté d'éléments nouveaux", a-t-il ajouté.
"Depuis l'édification des barrages minés, certaines tronçons se sont étendus aléatoirement du fait de l'érosion des sols, des facteurs climatiques et des activités humaines qui ont fait que des mines de la dimension d'un encrier ont été charriées et déplacées sur plusieurs centaines de mètres, voire sur des kilomètres", a-t-il expliqué.
La France avait officiellement remis le 20 octobre 2007 à l'Algérie les plans de pose des mines placées le long des lignes "Challe" et "Morice" par l'armée française aux frontières est et ouest entre 1956 et 1959".
Ces lignes étaient destinées à empêcher les infiltrations de maquisards à partir de la Tunisie et du Maroc.
Selon les autorités algériennes, quelque trois millions de mines antipersonnel, sur les onze millions implantées par l'armée française lors de la guerre d'Algérie, sont encore enfouies le long des frontières est et ouest de l'Algérie.