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Le président sri-lankais Mahinda Rajapaksa a déclaré mardi que son pays était "libéré du terrorisme séparatiste". Dans le même temps, la télévision diffusait des images montrant un corps présenté comme celui de Velupillai Prabhakaran, le chef suprême des Tigres tamouls.
Dans son discours de victoire adressé au Parlement, le président Rajapaksa s'est exprimé brièvement en langue tamoule.
"Notre intention était de sauver le peuple tamoul de la poigne cruelle des LTTE (Tigres de libération de l'Eelam tamoul). Nous devons tous vivre comme des égaux dans ce pays libre", a-t-il lancé.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a quant à lui annoncé qu'il allait se rendre vendredi au Sri Lanka. "Nous devons d'urgence traiter les blessures d'une guerre qui a aliéné les communautés sur l'île pendant près de trois décennies", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse mardi. "Les inquiétudes et les aspirations légitimes du peuple tamoul et des autres minorités doivent être pleinement prises en compte", a-t-il poursuivi.
Mardi matin, la télévision sri-lankaise diffusait une vidéo montrant un corps ressemblant à celui du dirigeant des rebelles, étendu sur un brancard, en tenue militaire de camouflage. Une bande de tissu bleu couvrait le haut de sa tête, semblant couvrir une blessure par balle, tandis que ses yeux fixes étaient restés ouverts et que son visage paraissait bouffi.
Le corps du dirigeant des Tigres tamouls a été identifié par la suite par Vinayagamoorthi Muralitharan, un ancien commandant rebelle connu sous le nom de Colonel Karuna, qui a quitté l'organisation et est devenu ministre, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.
Un test ADN va être pratiqué sur le corps, a précisé le porte-parole du ministère de la Défense Keheliya Rambukwella.
Avant cette annonce, un responsable à l'étranger des Tigres de libération de l'Eelam tamoul, Selvarasa Pathmanathan, avait démenti la mort de Prabhakaran et affirmé qu'il était en lieu sûr, sans donner de détails ni de preuves de ses affirmations.
"Notre mère patrie a été complètement libérée du terrorisme séparatiste", a clamé le président sri-lankais Mahinda Prabhakaran devant le Parlement, annonçant une journée de fête nationale mercredi.
"Nous devons trouver une solution locale à ce conflit. Cette solution devra être acceptable pour toutes les communautés", a-t-il poursuivi, dans une allusion à la nécessité de trouver un accord. Le président a affirmé par le passé qu'il était prêt à discuter d'une forme de partage du pouvoir avec la communauté tamoule. "Cette solution, qui sera basée sur la philosophie du bouddhisme, sera un exemple pour le monde entier", a-t-il déclaré mardi.
M. Rajapaksa a aussi appelé les expatriés sri-lankais -en particulier les Tamouls- qui ont fui le pays à rentrer et à contribuer à la reconstruction.
"Il n'y a pas de communautés minoritaires dans ce pays. Il y a a deux communautés, l'une qui aime ce pays, l'autre qui ne l'aime pas", a-t-il souligné.
La guerre a fait plus de 70.000 morts en un quart de siècle. Le porte-parole du ministère de la Défense a précisé que le gouvernement a l'intention de réinstaller les 265.000 civils tamouls, selon les estimations, qui ont fui les combats lors de la récente offensive de l'armée sri-lankaise. Leur retour sera encadré par l'armée, a-t-il ajouté.
"Ils sont désormais habitués à un certain type de vie; ils cherchent des noises aux autres, et il faut que la loi et l'ordre soient maintenus", a déclaré M. Rambukwella. "Nous aurons peut-être besoin encore de 40.000 à 50.000 (soldats)".
Les Tigres de libération de l'Eelam tamoul, classés dans la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne, se sont battus pour imposer un Etat indépendant destiné à accueillir la minorité tamoule, principalement hindouiste, marginalisée par des décennies de domination de la majorité cinghalaise, essentiellement bouddhiste. Les Tamouls représentent environ 20%, et les Cinghalais environ 75%, d'une population de 20 millions d'habitants.
source : AP
Dans son discours de victoire adressé au Parlement, le président Rajapaksa s'est exprimé brièvement en langue tamoule.
"Notre intention était de sauver le peuple tamoul de la poigne cruelle des LTTE (Tigres de libération de l'Eelam tamoul). Nous devons tous vivre comme des égaux dans ce pays libre", a-t-il lancé.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a quant à lui annoncé qu'il allait se rendre vendredi au Sri Lanka. "Nous devons d'urgence traiter les blessures d'une guerre qui a aliéné les communautés sur l'île pendant près de trois décennies", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse mardi. "Les inquiétudes et les aspirations légitimes du peuple tamoul et des autres minorités doivent être pleinement prises en compte", a-t-il poursuivi.
Mardi matin, la télévision sri-lankaise diffusait une vidéo montrant un corps ressemblant à celui du dirigeant des rebelles, étendu sur un brancard, en tenue militaire de camouflage. Une bande de tissu bleu couvrait le haut de sa tête, semblant couvrir une blessure par balle, tandis que ses yeux fixes étaient restés ouverts et que son visage paraissait bouffi.
Le corps du dirigeant des Tigres tamouls a été identifié par la suite par Vinayagamoorthi Muralitharan, un ancien commandant rebelle connu sous le nom de Colonel Karuna, qui a quitté l'organisation et est devenu ministre, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.
Un test ADN va être pratiqué sur le corps, a précisé le porte-parole du ministère de la Défense Keheliya Rambukwella.
Avant cette annonce, un responsable à l'étranger des Tigres de libération de l'Eelam tamoul, Selvarasa Pathmanathan, avait démenti la mort de Prabhakaran et affirmé qu'il était en lieu sûr, sans donner de détails ni de preuves de ses affirmations.
"Notre mère patrie a été complètement libérée du terrorisme séparatiste", a clamé le président sri-lankais Mahinda Prabhakaran devant le Parlement, annonçant une journée de fête nationale mercredi.
"Nous devons trouver une solution locale à ce conflit. Cette solution devra être acceptable pour toutes les communautés", a-t-il poursuivi, dans une allusion à la nécessité de trouver un accord. Le président a affirmé par le passé qu'il était prêt à discuter d'une forme de partage du pouvoir avec la communauté tamoule. "Cette solution, qui sera basée sur la philosophie du bouddhisme, sera un exemple pour le monde entier", a-t-il déclaré mardi.
M. Rajapaksa a aussi appelé les expatriés sri-lankais -en particulier les Tamouls- qui ont fui le pays à rentrer et à contribuer à la reconstruction.
"Il n'y a pas de communautés minoritaires dans ce pays. Il y a a deux communautés, l'une qui aime ce pays, l'autre qui ne l'aime pas", a-t-il souligné.
La guerre a fait plus de 70.000 morts en un quart de siècle. Le porte-parole du ministère de la Défense a précisé que le gouvernement a l'intention de réinstaller les 265.000 civils tamouls, selon les estimations, qui ont fui les combats lors de la récente offensive de l'armée sri-lankaise. Leur retour sera encadré par l'armée, a-t-il ajouté.
"Ils sont désormais habitués à un certain type de vie; ils cherchent des noises aux autres, et il faut que la loi et l'ordre soient maintenus", a déclaré M. Rambukwella. "Nous aurons peut-être besoin encore de 40.000 à 50.000 (soldats)".
Les Tigres de libération de l'Eelam tamoul, classés dans la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne, se sont battus pour imposer un Etat indépendant destiné à accueillir la minorité tamoule, principalement hindouiste, marginalisée par des décennies de domination de la majorité cinghalaise, essentiellement bouddhiste. Les Tamouls représentent environ 20%, et les Cinghalais environ 75%, d'une population de 20 millions d'habitants.
source : AP