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Silvio Berlusconi de nouveau accusé de corruption

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  • Silvio Berlusconi de nouveau accusé de corruption

    Le chef du gouvernement italien est accusé d'avoir versé 600.000 dollars à son avocat en échange d'un faux témoignage. Silvio Berlusconi dénonce un "jugement scandaleux" de "magistrats rouges".

    La publication des attendus d'un jugement accusant Silvio Berlusconi d'avoir corrompu son ancien avocat en échange d'un faux témoignage, est "une attaque politique minutée" de magistrats de gauche, a dénoncé mercredi 20 mai Paolo Bonaiuti, porte-parole du chef du gouvernement.

    A moins de deux semaines des élections européennes, "c'est une attaque politique minutée" et Silvio Berlusconi y a répondu avec la chaleur et le côté humain qui sont les siens", a affirmé Paolo Bonaiuti.

    Lundi, cette publication a quelque peu contrarié le chef du gouvernement. Celui -ci s'est élevé contre cet "énième jugement scandaleux" de "magistrats rouges" complices, selon lui, d'une opposition "déconfite" et d'une presse "qui devrait avoir honte".

    Berlusconi veut "dire ce qu'il pense de ces magistrats"

    "J'ai déjà du faire face à 102 procès et dépenser 200 millions d'euros en frais d'avocats", a affirmé il Cavaliere qui a annoncé qu'il irait "devant le Parlement" pour "dire ce qu'il pense de ces magistrats".

    Condamné en février dernier à quatre ans et demi de prison, David Mills, ancien avocat du chef du gouvernement, a été jugé coupable de faux témoignage en faveur de celui-ci dans une affaire de placements offshore.

    Selon les attendus du jugement, Me Mills a délivré "un faux témoignage (...) afin de concéder à Silvio Berlusconi et à (son) groupe Fininvest l'impunité (...) ou au moins, de conserver les profits considérables réalisés".

    David Mills a reconnu avoir touché des pots-de-vin de la part de Silvio Berlusconi. Ce dernier est accusé d'avoir versé 600.000 dollars à son avocat de l'époque en échange de deux faux témoignages.

    Il Cavaliere, protégé de toutes poursuites judiciaires durant son mandat, se serait certainement bien passé de la publication de ces accusations de corruption qui l'éclaboussent en pleine campagne électorale.

    Le goût des starlettes et des mineures

    Cette nouvelle affaire intervient seulement trois semaines après ses déboires conjugaux étalés dans la presse et qui se sont soldés par une demande de divorce de sa femme Veronica Lario. Celle-ci a lancé des accusations publiques sur le goût supposé de son mari pour les jeunes starlettes et même les jeunes filles mineures.

    "C'est une affaire privée douloureuse", a noté Silvio Berlusconi, tout en rejetant les accusations de sa femme et en affirmant qu'elle était abusée et manipulée par l'opposition de gauche.

    Différentes affaires qui viennent directement entacher la côte de popularité du chef du gouvernement italien. Selon l'Institut IPR, il Cavaliere perd 3 points à la mi-mai et tombe à 53% d'opinions favorables, tandis que le nombre de ceux qui lui accordent "peu ou aucune confiance" passe de 42% à 46%.

    "J'ai le soutien de 74,8% des électeurs"

    Silvio Berlusconi, fidèle à la recette qui lui a souvent réussi, porte tout le débat politique plutôt sur sa personne que sur les résultats de son gouvernement. Intervenant chaque jour à la télévision, il dénonce sans relâche "les attaques personnelles mensongères et calomnieuses" dont il s'estime victime.

    Dans le même esprit, pour le scrutin européen des 6 et 7 juin, il a décidé de prendre la tête des listes de son parti du Peuple des Libertés (PDL) dans toutes les circonscriptions électorales. "J'ai le soutien de 74,8% des électeurs", a affirmé mardi Silvio Berlusconi citant les derniers sondages qu'il a fait lui-même réaliser.

    Nouvelobs.com
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