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Si auparavant les locaux réservés à l'usage du téléphone ou «taxiphones», comme on préfère les appeler chez nous, pullulaient et chacun y trouvait son compte, aujourd’hui, avec l’arrivée sur le marché d’appareils mobiles et de facilités de paiement, ces locaux sont boudés.
A Adrar, ce qui frappe le visiteur, ce sont ces multiples buvettes ambulantes qui poussent tels des champignons. Avec des moyens de fortune, un brasero ( majmer), une théière, quelques morceaux de carton d’emballage et le tour est joué.
Certains n’hésitent pas à proposer des œufs bouillis assaisonnés de cumin et de sel que des mains habiles et expertes s’empressent d’expédier au fond du gosier.
Ces vendeurs ambulants n’ont pas d’autre occupation et ceci représente leur unique source de revenus. Une aubaine pour certains qui sont pères de famille. Et quand on a des bouches à nourrir et point de travail, ce «petit métier» occasionnel rend d’énormes services et «dépanne». Certains mieux équipés possèdent leur propre carriole fixée soit sur des roulements soit sur des pneumatiques, le plus souvent de vieux pneus ayant servi. L’essentiel c’est de faire bouger et ne pas avoir à traîner le matériel.
Couvertures, sucre, verres, un tas d’objets hétéroclites que le vendeur étalera à même le sol. Le travail commence tôt le matin. Les arrêts de bus, de taxis sont les plus prisés et chacun a une place réservée, acquise depuis longtemps déjà et personne n’osera le détrôner. D’autres par contre recherchent les petits coins ombragés pour installer leurs ustensiles. Il faut quand reconnaître à ces vendeurs la qualité de la préparation du thé, un thé mousseux qui vous rape le palais, agrémenté de quelques cacahuètes. Le soir, la grande place d’Adrar est quasi monopolisée par ces petits revendeurs qui vous attirent et vous allèchent par tout un rituel. Des couvertures, des tapis en osier sont étalés à même le sol et font le bonheur des dégustateurs toujours nombreux à rechercher ce coin et cet endroit. Ces préparateurs de thé disposent de tout un arsenal et leur dextérité n’a point d'égale.
Pugnaces et immarcescibles, ils sont là été comme hiver à la merci de la pluie, du vent et du dard du soleil sans broncher, adoptant une attitude éclectique qui font deux des personnes impétueuses. Si vous êtes de passage à Adrar, n'oubliez surtout pas de faire un détour par ces petits points de vente. Le thé que vous y siroterez n’a pas d'égal.
Par le soir
A Adrar, ce qui frappe le visiteur, ce sont ces multiples buvettes ambulantes qui poussent tels des champignons. Avec des moyens de fortune, un brasero ( majmer), une théière, quelques morceaux de carton d’emballage et le tour est joué.
Certains n’hésitent pas à proposer des œufs bouillis assaisonnés de cumin et de sel que des mains habiles et expertes s’empressent d’expédier au fond du gosier.
Ces vendeurs ambulants n’ont pas d’autre occupation et ceci représente leur unique source de revenus. Une aubaine pour certains qui sont pères de famille. Et quand on a des bouches à nourrir et point de travail, ce «petit métier» occasionnel rend d’énormes services et «dépanne». Certains mieux équipés possèdent leur propre carriole fixée soit sur des roulements soit sur des pneumatiques, le plus souvent de vieux pneus ayant servi. L’essentiel c’est de faire bouger et ne pas avoir à traîner le matériel.
Couvertures, sucre, verres, un tas d’objets hétéroclites que le vendeur étalera à même le sol. Le travail commence tôt le matin. Les arrêts de bus, de taxis sont les plus prisés et chacun a une place réservée, acquise depuis longtemps déjà et personne n’osera le détrôner. D’autres par contre recherchent les petits coins ombragés pour installer leurs ustensiles. Il faut quand reconnaître à ces vendeurs la qualité de la préparation du thé, un thé mousseux qui vous rape le palais, agrémenté de quelques cacahuètes. Le soir, la grande place d’Adrar est quasi monopolisée par ces petits revendeurs qui vous attirent et vous allèchent par tout un rituel. Des couvertures, des tapis en osier sont étalés à même le sol et font le bonheur des dégustateurs toujours nombreux à rechercher ce coin et cet endroit. Ces préparateurs de thé disposent de tout un arsenal et leur dextérité n’a point d'égale.
Pugnaces et immarcescibles, ils sont là été comme hiver à la merci de la pluie, du vent et du dard du soleil sans broncher, adoptant une attitude éclectique qui font deux des personnes impétueuses. Si vous êtes de passage à Adrar, n'oubliez surtout pas de faire un détour par ces petits points de vente. Le thé que vous y siroterez n’a pas d'égal.
Par le soir
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