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L'examen du Code de la route sera simplifié en France
Un tiers des questions pour les épreuves du Code vont être changées. La première réunion du groupe de travail s'est tenue mardi. Responsables de la sécurité routière, forces de l'ordre et psychologues vont éplucher durant plusieurs mois les 514 questions soumises lors des épreuves du Code. Ils vont apprécier leur pertinence et leur compréhension. «Certaines vont être retirées, car la formulation amène trop de candidats à la faute», indique Gilles Leblanc, haut fonctionnaire chargé du pilotage de la réforme du permis engagée par le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau. Un tiers au moins de ces questions vont être modifiées ou passer à la trappe, remplacées par d'autres abordant des nouveaux thèmes tels que l'écoconduite ou le partage de la route. Ces nouvelles questions, dont le nombre sera plus important que celui d'aujourd'hui, seront soumises à 3 000 jeunes et seront utilisées d'ici à la fin de cette année.
• Fin de la confidentialité de certaines questions. À ce jour, les questions posées lors de l'examen du Code sont confidentielles. Or Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, a décidé d'engager une réflexion pour en rendre publiques certaines. «Il s'agit de celles qui sont essentielles à la sécurité routière. On bachote bien pour apprendre la table de multiplication», explique-t-elle. Le sujet est sensible. Pour les écoles de conduite, l'enjeu est commercial. Elles redoutent de facturer moins d'heures de cours.
• La refonte de l'épreuve pratique a commencé. La première réunion du groupe de travail s'est tenue le 13 mai. Son objectif : instaurer une nouvelle méthode d'évaluation du candidat. Il s'agit d'abandonner l'actuel décompte d'erreurs pour un bilan de compétence général. La réforme est délicate car elle pourrait laisser une part de subjectivité trop importante à l'examinateur. Pour maîtriser le risque, les taux de réussite d'un inspecteur à l'autre vont être harmonisés. L'écart moyen qui est de «+ 10 % à - 10 %» devra être ramené à une fourchette entre «+ 5 % et - 5 %». Un contrôle de qualité du suivi statistique est en cours d'installation. Cette méthode d'appréciation devrait entrer en application au printemps 2010.
• Mise en place d'une formation post-permis. Ce rendez-vous post-permis à six mois n'est pas devenu obligatoire mais le premier ministre a chargé Michèle Merli de réfléchir à un système incitatif. Les jeunes conducteurs qui ont un permis probatoire de six points pourraient obtenir leurs douze points au bout de deux ans au lieu de trois, s'ils recourent à cette piqûre de rappel.
• Des délais d'attente déjà raccourcis. Par le biais d'heures supplémentaires réalisées par les inspecteurs, les délais d'attente pour passer l'épreuve pratique qui étaient en moyenne de quatre à cinq mois, ont été ramenés à trois mois et demi. Pour obtenir une attente de deux mois, les services de la Sécurité routière ont calculé qu'un inspecteur devrait travailler sept jours de plus par an. 35 nouveaux inspecteurs ont été nommés. Formés, ils seront sur le terrain d'ici à la fin de l'année. L'État se fixe trois ans pour arriver à un délai de moins d'un mois.
• De nouvelles mesures. Trois mesures présentées au Conseil d'État vont prendre prochainement effet. À l'automne, les candidats majeurs ou recalés pourront recourir à la conduite accompagnée utilisée jusqu'alors par les moins de 18 ans. Par ailleurs, les candidats pourront débuter les leçons de conduite sans attendre l'enregistrement du dossier en préfecture. Enfin, entre l'enregistrement du dossier et la présentation au Code, le candidat n'aura plus à attendre un délai d'un mois.
Par le Figaro
Un tiers des questions pour les épreuves du Code vont être changées. La première réunion du groupe de travail s'est tenue mardi. Responsables de la sécurité routière, forces de l'ordre et psychologues vont éplucher durant plusieurs mois les 514 questions soumises lors des épreuves du Code. Ils vont apprécier leur pertinence et leur compréhension. «Certaines vont être retirées, car la formulation amène trop de candidats à la faute», indique Gilles Leblanc, haut fonctionnaire chargé du pilotage de la réforme du permis engagée par le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau. Un tiers au moins de ces questions vont être modifiées ou passer à la trappe, remplacées par d'autres abordant des nouveaux thèmes tels que l'écoconduite ou le partage de la route. Ces nouvelles questions, dont le nombre sera plus important que celui d'aujourd'hui, seront soumises à 3 000 jeunes et seront utilisées d'ici à la fin de cette année.
• Fin de la confidentialité de certaines questions. À ce jour, les questions posées lors de l'examen du Code sont confidentielles. Or Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, a décidé d'engager une réflexion pour en rendre publiques certaines. «Il s'agit de celles qui sont essentielles à la sécurité routière. On bachote bien pour apprendre la table de multiplication», explique-t-elle. Le sujet est sensible. Pour les écoles de conduite, l'enjeu est commercial. Elles redoutent de facturer moins d'heures de cours.
• La refonte de l'épreuve pratique a commencé. La première réunion du groupe de travail s'est tenue le 13 mai. Son objectif : instaurer une nouvelle méthode d'évaluation du candidat. Il s'agit d'abandonner l'actuel décompte d'erreurs pour un bilan de compétence général. La réforme est délicate car elle pourrait laisser une part de subjectivité trop importante à l'examinateur. Pour maîtriser le risque, les taux de réussite d'un inspecteur à l'autre vont être harmonisés. L'écart moyen qui est de «+ 10 % à - 10 %» devra être ramené à une fourchette entre «+ 5 % et - 5 %». Un contrôle de qualité du suivi statistique est en cours d'installation. Cette méthode d'appréciation devrait entrer en application au printemps 2010.
• Mise en place d'une formation post-permis. Ce rendez-vous post-permis à six mois n'est pas devenu obligatoire mais le premier ministre a chargé Michèle Merli de réfléchir à un système incitatif. Les jeunes conducteurs qui ont un permis probatoire de six points pourraient obtenir leurs douze points au bout de deux ans au lieu de trois, s'ils recourent à cette piqûre de rappel.
• Des délais d'attente déjà raccourcis. Par le biais d'heures supplémentaires réalisées par les inspecteurs, les délais d'attente pour passer l'épreuve pratique qui étaient en moyenne de quatre à cinq mois, ont été ramenés à trois mois et demi. Pour obtenir une attente de deux mois, les services de la Sécurité routière ont calculé qu'un inspecteur devrait travailler sept jours de plus par an. 35 nouveaux inspecteurs ont été nommés. Formés, ils seront sur le terrain d'ici à la fin de l'année. L'État se fixe trois ans pour arriver à un délai de moins d'un mois.
• De nouvelles mesures. Trois mesures présentées au Conseil d'État vont prendre prochainement effet. À l'automne, les candidats majeurs ou recalés pourront recourir à la conduite accompagnée utilisée jusqu'alors par les moins de 18 ans. Par ailleurs, les candidats pourront débuter les leçons de conduite sans attendre l'enregistrement du dossier en préfecture. Enfin, entre l'enregistrement du dossier et la présentation au Code, le candidat n'aura plus à attendre un délai d'un mois.
Par le Figaro
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