Tweet
Le Polisario ne cesse d’afficher son intention de reprendre les armes contre le Maroc. Des déclarations de guerre qui prouvent qu’il ne s’agit pas d’une entité crédible.
En l’espace de deux ans, les responsables du Polisario ont répété des dizaines de fois leur intention de reprendre les armes contre le Maroc. Ils ne ratent pas une occasion pour redire la même chose aux journalistes espagnols : «Nous allons reprendre la guerre !».
Le premier à l’avoir fait, la veille de la première rencontre de Manhasset, fut le chef du Polisario en personne. Mohamed Abdelaziz avait alors considéré que c’était une bonne tactique : menacer de reprendre les armes pour faire pression sur le Maroc lors des pourparlers de New York. Résultat : aucun impact. Le gouvernement marocain est allé à Manhasset pour présenter un plan sérieux de solution, il l’a défendu et a laissé la communauté internationale juger le niveau de crédibilité de chaque partie. Bilan : trois résolutions onusiennes qualifiant l’offre marocaine de «sérieuse».
Ensuite, et à chaque fois que la date d’un nouveau round approchait, les dirigeants du Polisario s’empressaient d’aller à Madrid pour redire la même chose et, dès leur retour, ils se précipitent vers les médias espagnols pour leur répéter, encore une fois, qu’ils vont reprendre les armes. Quatre rounds et huit déclarations de guerre. Sans compter, évidemment, les déclarations parallèles de petits dirigeants du Polisario qui, par mimétisme, reprennent les propos de leurs chefs dès que l’occasion se présente. On les retrouve dans des petits journaux locaux en Espagne.
Le dernier à faire une déclaration de guerre est le chef du gouvernement fantoche du Sahara, un certain Abdelkader Taleb Omar. Dans une déclaration à l’agence espagnole EFE et relayée par l’agence algérienne APS, il indique que «le Front Polisario, en cas d’échec du 5e round de négociations avec le Maroc, sous l’égide de l’ONU, n’aura d’autre alternative que de reprendre les armes». Le problème dans cette stratégie du Polisario est qu’elle est usée. Elle ne marche pas et elle ne marchera jamais. D’abord, il y a les médias espagnols qui n’accordent plus aucun crédit auxdites déclarations. La preuve : les journalistes boudent les conférences de presse des dirigeants du Polisario et ne s’excitent plus à l’idée de les interviewer et c’est pour cela qu’ils se rabattent sur l’agence EFE qu’ils font relayer par l’APS. En plus, une déclaration de guerre émanant du Polisario n’est pas crédible et le monde entier sait pertinemment que cette guerre n’aura pas lieu.
Mais, ce qui est ridicule dans tout cela, c’est le fait que le Polisario n’arrête pas de manifester contre la ceinture de sécurité établie par le Maroc pour se protéger contre les attaques des mercenaires de Tindouf. Or, dans les mêmes médias, du même pays, ils protestent contre le «mur qui les sépare de leurs familles», d’un côté, et annoncent leur intention de reprendre la guerre contre le Maroc, d’un autre. En résumé, ils veulent que le Maroc démonte la ceinture de sécurité pour permettre à leurs mercenaires de l’attaquer. Quelle intelligence, ces Polisariens !
Par : Omar DAHBI
aujourdhui.ma
En l’espace de deux ans, les responsables du Polisario ont répété des dizaines de fois leur intention de reprendre les armes contre le Maroc. Ils ne ratent pas une occasion pour redire la même chose aux journalistes espagnols : «Nous allons reprendre la guerre !».
Le premier à l’avoir fait, la veille de la première rencontre de Manhasset, fut le chef du Polisario en personne. Mohamed Abdelaziz avait alors considéré que c’était une bonne tactique : menacer de reprendre les armes pour faire pression sur le Maroc lors des pourparlers de New York. Résultat : aucun impact. Le gouvernement marocain est allé à Manhasset pour présenter un plan sérieux de solution, il l’a défendu et a laissé la communauté internationale juger le niveau de crédibilité de chaque partie. Bilan : trois résolutions onusiennes qualifiant l’offre marocaine de «sérieuse».
Ensuite, et à chaque fois que la date d’un nouveau round approchait, les dirigeants du Polisario s’empressaient d’aller à Madrid pour redire la même chose et, dès leur retour, ils se précipitent vers les médias espagnols pour leur répéter, encore une fois, qu’ils vont reprendre les armes. Quatre rounds et huit déclarations de guerre. Sans compter, évidemment, les déclarations parallèles de petits dirigeants du Polisario qui, par mimétisme, reprennent les propos de leurs chefs dès que l’occasion se présente. On les retrouve dans des petits journaux locaux en Espagne.
Le dernier à faire une déclaration de guerre est le chef du gouvernement fantoche du Sahara, un certain Abdelkader Taleb Omar. Dans une déclaration à l’agence espagnole EFE et relayée par l’agence algérienne APS, il indique que «le Front Polisario, en cas d’échec du 5e round de négociations avec le Maroc, sous l’égide de l’ONU, n’aura d’autre alternative que de reprendre les armes». Le problème dans cette stratégie du Polisario est qu’elle est usée. Elle ne marche pas et elle ne marchera jamais. D’abord, il y a les médias espagnols qui n’accordent plus aucun crédit auxdites déclarations. La preuve : les journalistes boudent les conférences de presse des dirigeants du Polisario et ne s’excitent plus à l’idée de les interviewer et c’est pour cela qu’ils se rabattent sur l’agence EFE qu’ils font relayer par l’APS. En plus, une déclaration de guerre émanant du Polisario n’est pas crédible et le monde entier sait pertinemment que cette guerre n’aura pas lieu.
Mais, ce qui est ridicule dans tout cela, c’est le fait que le Polisario n’arrête pas de manifester contre la ceinture de sécurité établie par le Maroc pour se protéger contre les attaques des mercenaires de Tindouf. Or, dans les mêmes médias, du même pays, ils protestent contre le «mur qui les sépare de leurs familles», d’un côté, et annoncent leur intention de reprendre la guerre contre le Maroc, d’un autre. En résumé, ils veulent que le Maroc démonte la ceinture de sécurité pour permettre à leurs mercenaires de l’attaquer. Quelle intelligence, ces Polisariens !
Par : Omar DAHBI
aujourdhui.ma
Commentaire