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Crimes de guerre à Gaza:Enquête de l'ONU, malgré le refus d'Israël.

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  • Crimes de guerre à Gaza:Enquête de l'ONU, malgré le refus d'Israël.

    Crimes de guerre à Gaza
    Enquête de l'ONU, malgré le refus d'Israël


    En dépit de toutes les pressions exercées par ses alliés, notamment les États-Unis, l’État hébreu fera l’objet d’une enquête des Nations unies sur les crimes de guerre de l’armée israélienne lors de l’agression contre la bande de Gaza à la fin de l’année écoulée.

    L’ancien procureur international, Richard Goldstone, a annoncé, hier, qu'il allait poursuivre son enquête sur d'éventuels crimes de guerre dans la bande de Gaza diligentée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, malgré qu’Israël ait refusé de coopérer sur la question.
    Le juge sud-africain est donc déterminé à aller jusqu’au bout de son entreprise, même si les alliés de l’État hébreu ne sont pas restés les bras croisés pour bloquer cette initiative. Pour information, le magistrat sud-africain possède une grande expérience en la matière pour avoir occupé les fonctions de procureur du TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) et du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Il n’a pas manqué de faire part de sa déception et celle de son équipe pour ne pas avoir eu l'accord du gouvernement israélien, afin de mener l’enquête dans les meilleures conditions. Richard Goldstone entend entamer son enquête en Israël pour appréhender le point de vue israélien d'abord.
    Ce souhait risque de ne pas être exaucé, parce que le 15 avril dernier, un haut responsable de l'État hébreu avait fait savoir qu'Israël ne coopérerait “très probablement pas” à cette enquête. Par contre, Hamas s’est déclaré disposé à collaborer avec le juge Goldstone dans le cadre de l'instruction sur des crimes de guerre qui auraient pu être commis dans la bande de Gaza par l'armée israélienne, bien que les enquêteurs onusiens comptent également s’intéresser aux actes qui sont reprochés au mouvement islamiste. En effet, des organisations internationales de défense des droits de l'Homme soupçonnent les deux parties d'avoir violé les conventions de guerre durant l’agression israélienne contre la bande de Gaza.
    Pour rappel, cette opération lancée par l'État hébreu le 27 décembre 2008 contre le Hamas, sous prétexte de faire cesser les tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza, avait duré trois semaines et avait fait quelque 1 400 morts palestiniens, la plupart des civils, selon les responsables sanitaires de Gaza et les ONG. C’était une véritable boucherie à ciel ouvert, au cours de laquelle l’armée israélienne n’avait respecté aucune règle, massacrant sur son passage femmes, enfants et vieillards palestiniens, provoquant les condamnations de tous bords. D’ailleurs, même les parties hostiles au Hamas, allant jusqu’à l’ajouter sur leurs listes des organisations terroristes, ont protesté de vive voix contre les pratiques inhumaines des soldats israéliens.
    Les dépassements avaient pris des seuils inadmissibles, au point où quelques mois plus tard, des militaires d’une académie israélienne les ont dénoncés publiquement, déclenchant une grande polémique dans le pays. Reste à savoir maintenant si les alliés d’Israël ne mettront pas de bâtons dans les roues de cette commission onusienne dans la perspective de lui épargner d’autres condamnations.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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