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Ouyahia,recordman absolu de la présentation de plans d'action .

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  • Ouyahia,recordman absolu de la présentation de plans d'action .

    Ouyahia, recordman absolu de la présentation de plans d'action
    par Kharroubi Habib
    Depuis 1995, toutes les assemblées nationales élues ont reçu M. Ahmed Ouyahia soit en tant que chef du gouvernement, soit en qualité de Premier ministre, pour l'entendre présenter les programmes ou plans d'action des équipes à la tête desquelles il a été nommé ou reconduit.

    La longévité du personnage dans ces fonctions font de lui le recordman absolu de la présentation de copies gouvernementales devant la représentation parlementaire. C'est dire qu'il a fini par parfaitement maîtriser l'exercice. Au fil du temps, ses passages devant les députés se sont affinés pour devenir de véritables démonstrations de maestria dans l'explication de texte et la réplique aux interventions et interpellations mettant le doute sur certains aspects de son contenu. Cela étant, et s'il faut saluer la qualité de ses prestations, il y a lieu de s'interroger sur les bilans des programmes et plans d'action qu'il a eu à soutenir devant l'Assemblée nationale et dont il a eu pour un bonne part à en assumer la mise en oeuvre. Des programmes et plans d'action qu'il présente à chaque fois depuis 1995 comme devant préparer l'Algérie aux plans économique et social à cet après-pétrole si problématique pour les pays producteurs. C'est Ouyahia, pour rappel, qui, en 1995, a fixé à l'économie nationale la barre des 2 milliards de dollars d'exportation hors hydrocarbures. Un défi ambitieux pour l'époque, mais que le pays n'est pas parvenu à relever quatorze années après, avec tous ces programmes et réformes dont il a eu à gérer à un moment ou à un autre l'application.

    Jamais pourtant, dans toutes ses interventions devant la représentation parlementaire, Ouyahia n'a admis l'échec de l'action gouvernementale, ni reconnu qu'elle a pu faire fausse route. Avant-hier mardi 19 mai 2009, il était à nouveau devant l'APN en démarcheur d'un énième plan d'action gouvernemental aux objectifs puisés dans un programme censé être la panacée aux problèmes que rencontre le pays. Cette fois pourtant, le désormais Premier ministre n'a pas eu recours à la ficelle dans l'exercice de laquelle il excelle : asséner à la représentation nationale une masse de chiffres et de ratios pour donner l'illusion d'un programme dont le contenu a été pensé à partir de données et de projections en phase avec les réalités et les capacités du pays. Et c'est le même Premier ministre qui déclarait pourtant il y a peu que la stratégie économique du pays au moins (celle conçue par Temmar) n'en est pas une, laissant entendre ainsi qu'il fallait lui substituer une autre.

    Se pose alors la question de savoir quelle est cette stratégie économique globale de laquelle est censé avoir été conçu le programme qu'il est venu présenter à l'Assemblée populaire nationale. L'objectif pour l'Algérie est toujours le même, préparer son après-pétrole. Quatorze années et plusieurs allers-retours du même Ouyahia à la primature du gouvernement, c'est toujours cette problématique qui est d'actualité, sans que le pays ait fait de notables avancées économiques dans la sortie de sa dépendance à haut risque de la rente pétrolière. Tout le reste n'est qu'artifices de bonimenteur adroit et rusé.

    Source: le quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Un plan d’action du gouvernement ambitieux critiqué par la presse algérienne

    Ahmed Ouyahia a présenté hier devant les députés algériens le plan d’action du gouvernement en vue du nouveau quinquennat du président Bouteflika. Et déjà aujourd’hui matin, les premières critiques viennent dans la presse privée algérienne.

    Les journaux qui commencent tout d’abord par rappeler les grandes lignes de ce plan. 150 milliards de dollars d’investissements publics sont prévus d’ici 2014, 200.000 nouvellesPME attendues, avec la création de 3 millions d’emplois et de 1 millions de logements.

    Place aux actes, titre et s’interroge en même temps Le Courrier d’Algérie qui retient la démarche multisectorielle de ce plan. Et si tout le monde s’accorde en effet à saluer le côté ambitieux de ce programme, sa présentation hier a suscité quelques critiques. De forme tout d’abord, Ahmed Ouyahia s’est montré expéditif devant l’Assemblée, 45 minutes de monologue pour exposer son plan d’action sans jamais laisser la parole aux représentants du peuple. Critique de fond enfin, émise par l’opposition bien sur, qui ne voit dans ces projets que la redite de promesses électorales, et en négatif l’aveu d’un échec total de la politique économique menée depuis plusieurs années en Algérie.

    Enfin et surtout si les projets sont ambitieux, les moyens pour les réaliser sont peu explicites, et certains députés demandaient des clarifications sur les mécanismes d’application de ce programme quinquennal. Ça tombe bien ! Le premier ministre a fait savoir qu’il se tiendrait prêt à répondre à toutes les questions des parlementaires algériens. C’est d’ailleurs une des nouvelles obligations constitutionnelles, le premier ministre peut à tout moment être interpellé par les députés.

    Maghrebinfo

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    • #3
      Ouyahia présente le plan d’action du gouvernement

      Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a présenté son plan de gouvernement, prévoyant notamment la création de trois millions de nouveaux emplois en Algérie, ainsi que la construction d'un million de logements.

      Le chef du groupe parlementaire du Parti des travailleurs, Ramdan Tazibt, a qualifié le plan d'action présenté hier par le Premier ministre Ahmed Ouyahia devant les élus de « satisfaisant ». Il précise que son parti ne peut pas nier que ce plan d'action contient plusieurs points positifs. A commencer par les mesures tracées dans le secteur financier et économique. Il argumente en affirmant qu'aujourd'hui, il y a une prise de conscience sur les retombées négatives de la crise financière qui secoue le monde.

      «Ce qui est rassurant est que les pouvoirs publics reconnaissent aujourd'hui qu'il y a lieu de s'inquiéter et qu'il faut trouver impérativement des mécanismes pour sortir plus au moins indemne de cette crise qui menace l'économie de tous les pays ». Le député du PT s'est dit satisfait aussi des engagements pris pour la promotion des entreprises nationales. « La création de 200.000 PME et la préférence pour l'investissement national est une bonne chose pour la promotion des produits locaux », a—t-il souligné, ajoutant que « le gouvernement est conscient que l'accord d'association avec l'Union européenne et l'adhésion de l'Algérie à la Zone arabe de libre-échange n'ont rien rapporté à notre pays ». Et de poursuivre : « Comment expliquer le fait que les pouvoirs publics décident de mettre en place un dispositif de suivi des échanges commerciaux ? ». « C'est simple, les pouvoirs publics savent pertinemment que l'Algérie est devenue un marché de bazar pour les Européens, les Asiatiques et des pays arabes, alors que nos exportations vers ces pays sont quasiment nulles ». Il ajoutera qu'« il faut noter que les importations venant des pays arabes ont augmenté de 65%, après l'adhésion de l'Algérie à la Zone arabe de libre-échange ».

      Le député du PT s'est dit également satisfait des différents points inclus dans ce plan, relatifs à la promotion des droits de l'homme, au respect des libertés. Sur le plan social, notamment pour la lutte contre le chômage, Tazibt a estimé qu'il faut rompre avec les anciennes recettes, qui d'ailleurs n'ont pas prouvé leur efficacité. Pour ce député, seule la restitution des entreprises nationales en abandonnant leur privatisation et le développement d'une véritable industrie algérienne peuvent assurer aux jeunes des emplois stables et permanents.

      Si le PT s'est montré satisfait, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n'a pas caché son pessimisme par rapport à ce plan d'action. Le député du RCD Mira Tarik a estimé que ce plan d'action n'a apporté aucune nouveauté. « Ce sont des répétitions qui datent d'une dizaine d'années ». Pour ce député, « l'Algérie a raté sa chance pour développer son économie au cours des années où le prix de pétrole avait atteint des seuils importants. Les objectifs de ce plan d'action sont déjà connus, des objectifs qui n'avaient pas donné de résultats ». Le député du RCD estime qu'il ne faut pas se faire d'illusions : « Ce plan qui a été présenté par Ouyahia, ce n'est pas le plan d'action du Premier ministre mais celui du président Bouteflika ».

      Pour ce qui est de la dissolution de l'APN, le député du PT a affirmé que son parti soutient toujours l'idée de dissoudre cette assemblée et appelle à des élections législatives anticipées. Pour Tazibt, ce parlement ne représente pas le peuple, « sinon, comment expliquer que des députés censés protéger les intérêts du peuple votent contre la loi portant interdiction d'importer des médicaments déjà fabriqués localement ? ».

      Pour sa part, le RCD soutient que « la dissolution de l'APN ne nous fait pas peur ». Mais il s'interroge : « Comment ceux qui appellent à la dissolution de l'APN et ont voté pour la révision de la Constitution, continuent-ils de siéger au sein de ce même parlement ?», a conclu Tarik Mira, député du RCD.

      Continental News

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      • #4
        C'est un plan pour les aveugles et pour les illettrés.

        C'est quoi ce plan ! un discours de Heuf.

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