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C’est quoi la « Francafrique » ?

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  • C’est quoi la « Francafrique » ?

    Retour documenté sur les trois lignes de force supposées caractériser les relations franco-africaines d'un gouvernement l'autre : « opacité de l’information, crimes dont les Africains sont toujours victimes, complicités des régimes africains ».


    Il y a des mots qui dégagent de prime abord une connotation positive ou négative. Le mot « francafrique » relève de la dernière catégorie car pour ceux qui ont regardé ne serait-ce que de loin les relations franco-africaines ne peuvent s’empêcher de se boucher le nez du fait de l’odeur nauséabonde qui s’en dégage. Comment ramasser toutes les pratiques de ces relations en une seule formule ? C’est désormais fait depuis la naissance du mot « francafrique », en attendant mieux.
    C’est le mot le plus explicite en la matière. Il y a cependant une définition qui essaie de situer le noyau dur de ces relations, elle a été donnée dans « France-Cameroun, croisement dangereux » publié par Agir ici et Survie.

    La « Francafrique » désigne une nébuleuse d’acteurs économiques politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseau et lobbies, et polarisée sur l’accaparement de deux rentes : les matières premières et l’aide publique au développement. La logique de cette ponction est d’interdire l’initiative hors du cercle des initiés. Le système, auto-dégradant, se régule dans la communication. Il est naturellement hostile à la démocratie. Le terme évoque aussi la confusion, une familiarité domestique touchant vers la pauvreté.

    Ce mot vient d’être repris comme titre d’un ouvrage de François Xavier Vershave (La francafrique le plus long scandale de la République). L’auteur qui connaît la Francafrique pour en être un des grands critiques est un dirigeant de l’association Survie, qui édite entre autres les « Billets d’Afrique » et « Les dossiers noirs de la politique africaine de la France ». Il est par ailleurs l’auteur de « Complicité de génocide ? La politique de la France au Rwanda » (la Découverte, 1994), sans oublier son dernier ouvrage « Noir silence, qui arrêtera la Francafrique ? »

    La Francafrique, sous-titre « le plus long scandale de la République » est riche. Il souligne trois lignes de force qui caractérisent les relations franco-africaines : l’opacité de l’information, les crimes dont les Africains sont toujours victimes, et les complicités des régimes africains.
    L’opacité de l’information concerne en premier lieu la France dont la population non-initiée ne sait rien sinon que la France, « patrie des droits de l’homme », terre d’asile fait beaucoup d’efforts pour le développement de l’Afrique. Cette ignorance est renforcée par le silence, le désintérêt ou mieux les complicités des médias français sur les problèmes touchant l’Afrique. Aussi les hommes des réseaux n’hésitent pas à éliminer, y compris physiquement, les Français gênants (Mme Borel est là pour confirmer mes dires).

    C’est un euphémisme de dire que le nombre de victimes africaines est 5.000 fois supérieur à ce que l’on nous dit. C’est ainsi que les Français ordinaires ignorent l’implication de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda. Des massacres de nature génocidaire des Bamilikes du Cameroun au début des années 1960 que de nombreux assassinats des hommes politiques africains, opposants aux préposés de la Francafrique ou membres du réseau qui
    s’égarent sur le chemin de l’indépendance.

    Les crimes de la Francafrique vont de l’élimination physique (Félix Moumie, Tombalbay, Autel Bono, Sylvanus Olympio, le juge Borel, etc.) à l’encouragement des guerres civiles et conflits sociaux sur l’émancipation des haines ethniques (Rwanda, Congo, Zaire, Djibouti, Centrafrique) en passant par les crimes économiques qui ont plusieurs formes, en premier lieu le pétrole (Cameroun, Congo, Gabon, et Tchad) l’encouragement du Biafra (1967-1970) afin de disloquer le Nigéria et mettre la main sur le pétrole. Ces crimes politiques vont au-delà du pré-carré francophone pour inclure désormais l’Angola, le Liberia, etc.

    Les hommes à la base de cette politique française peuvent être regroupés en plusieurs catégories : les présidents, premiers ministres et les officiels qui tiennent un discours politiquement correct pour amuser la galerie (de Gaulle, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac).
    La deuxième catégorie visible, ce sont les ministres, les ambassadeurs et Messieurs « Afrique », dont les membres sont souvent les criminels recrutés à l’extrême-droite, afin d’éviter une quelconque sympathie pour les Africains. Ils servent des hommes à tout faire, des membres nobles du réseau dont la crème était Jacques Foccart et une série d’hommes intermédiaires. Les réseaux sont cousus, noués dans des sociétés d’obédience franc-maçonne et rose-croix. La troisième colonne de la Francafrique est constituée des complices locaux, qui participent à la destination de l’avenir de leurs peuples et leurs continents.

    La crème fut Houphouët Boigny. De nos jours plus d’un est toujours là, défiant toute initiative démocratique : Omar Bngo, Sassou Ngesso, Idriss Deby, Paul Biya, Charles Taylor, Blaise Compaoré, IOG (1). Le gros morceau, Sani Abacha est parti trop tôt. Le régime d’apartheid fut le plus solide associé de la France, qui n’a jamais cru que ce régime allait disparaître. C’est ainsi de le représentant de l’ANC à Paris fut liquidé comme un poulet en 1987, il s’agit de Dulcie September.

    Au moment où avait eu lieu des procès en assises comme celui de Bob Denard, la crème des criminels de la Francafrique, le jeu des ombres et fausses lumières de la Francafrique n’est pas prêt à tirer le rideau. Chaque fois on parle de réformer, mais pourtant rien ne bouge. La droite comme la gauche font une quand il faut couvrir les crimes en Afrique. C’est le ministre délégué à la coopération de la « nouvelle politique » de Lionel Jospin, en l’occurrence Charles Josselin, qui disait au sujet du Rwanda : « Ce ne sont pas les Français qui tenaient les machettes ». Il oublie très vite l’aide précieuse que les autorités françaises, et leurs militaires ont apportée à un régime agonisant. – MQ

    MOHAMED QAYAAD

  • #2
    La Francafrique, sous-titre « le plus long scandale de la République » est riche. Il souligne trois lignes de force qui caractérisent les relations franco-africaines : l’opacité de l’information, les crimes dont les Africains sont toujours victimes, et les complicités des régimes africains.
    et ça continue encore, chaque année on les invite pour essuyer leurs crimes sur le paillasson rouge de paris ....
    Dernière modification par vivalgerie2002, 21 mai 2009, 14h56.

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    • #3
      C’est quoi la « Francafrique » ?
      La « Francafrique » est la relation mafieuse qu'entretient l'élite française avec les fontoches africains qu'elle a mis au pouvoir !

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      • #4
        La « Francafrique » est la relation mafieuse qu'entretient l'élite française avec les fantoches africains qu'elle a mis au pouvoir !
        les fantoches africains... dont les dirigeants algériens? (Bouteflika, les généraux, mediene....etc.)
        Omar m'a tuer.

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        • #5
          Code HTML:
          les fantoches africains... dont les dirigeants algériens? (Bouteflika, les généraux, mediene....etc.)
          Non, eux se sont imposes par eux memes.
          Je t assure que si la france pouvait installer un dirigeant en Algerie elle n'aurai pas choisi ceux qui sont en place actuellement.

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          • #6
            ah oui j'oubliais.... "nous sommes pas aussi sauvages que les africains".... je te conseille de lire "françalgérie".
            Omar m'a tuer.

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            • #7
              les fantoches africains... dont les dirigeants algériens? (Bouteflika, les généraux, mediene....etc.)
              Si c etait le cas , pourquoi la france ne soutien pas Bouteflika sur le dossier de Sahara occidental ?!

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              • #8
                Je t assure que si la france pouvait installer un dirigeant en Algerie elle n'aurai pas choisi ceux qui sont en place actuellement.
                Tu n as pas besoin de rappelé , il le savait deja , le vrai probleme c est qu ils arrivent pas a avaler cette realité .

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                • #9
                  Galem

                  Si c etait le cas , pourquoi la france ne soutien pas Bouteflika sur le dossier de Sahara occidental
                  ?!


                  Parce qu'elle connait l'oiseau et qu'elle sait qu'il a toujours été trop gourmand.

                  karim28 : Non, eux se sont imposes par eux memes.
                  Tu croix que tu peux t'imposer à la tête d'un pays sans alliés extérieurs ? ils ne se sont pas imposés par eux mêmes mais par les armes et avec le soutien de pays tel la France exactement comme toutes les anciennes colonies.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Je ne défendrai pas un traitre meme si il s'agissait de mon propre frère contrairement à certains ici qui font un caca nerveux à chaque fois qu'on ose dire des vérités qu'ils n'ont pas l'habitude d'entendre.

                    La question etait : C’est quoi la « Francafrique » ? mais pour savoir qui est ou qui sont les Françafricains , il faut suivre à la trace Foccart , Elf , Areva , Bolloré ...

                    La Françafrique , ce sont les Français de souche qui savent le mieux en parler!
                    Mon père Allah yarhemou , m'a appris qu'il vaut mieux avoir affaire au maitre qu'à ses larbins.
                    Dernière modification par DZone, 21 mai 2009, 18h05.

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                    • #11
                      Françafrique: Claude Guéant, le nouveau Foccart ?

                      Jaques Foccart renaît-il de ses cendres? Ou bien Claude Guéant va-t-il reprendre le flambeau de la Françafrique à l’Elysée? Ces questions méritent d’être posées quand on sait le rôle joué par le secrétaire général de l’Elysée dans le départ de Jean-Marie Bockel du département de la Coopération. Sous la pression des présidents africains de la Françafrique.

                      Claude Guéant, c’est le secrétaire général de l’Elysée et proche collaborateur du président Sarkozy depuis qu’il était au ministère de l’Intérieur. Et il a été, selon Le Monde, décisif dans le départ de Jean-Marie Bockel du secrétariat de la Coopération pour celui des Anciens combattants. On ne sait pas comment il a pu convaincre Sarkozy de muter Jean-Marie Bockel. Mais ‘face aux ‘diplomates’ Jean-David Levitte et Bruno Joubert, le ‘préfet’ Claude Guéant a eu le dernier mot’, rapporte Le Monde.

                      Mais n’est-il pas devenu le nouveau Foccart de la ‘Françafrique‘ ? La question mérite d’être posée. En tous les cas, il aurait joué la carte de la ‘Françafrique‘ dont Jean-Marie Bockel voulait signer l’acte de décès. Au grand bonheur de certains pays africains.

                      Parmi ceux qui auraient réclamé la tête de M. Bockel, il y a le Gabon dont le président est accusé d’être l’incarnation de la ‘Françafrique’, même si ‘le président Bongo ne s’occupe pas de la formation du gouvernement français‘, a indiqué à l’Agence France Presse René Ndemezo Obiang, porte-parole du gouvernement gabonais. Ce même René Ndemezo Obiang a également soutenu à la télévision France 2 que le départ de Jean-Marie Bockel du département de la Coopération était ‘un signe intéressant‘. Mieux, selon l’Afp qui tient son information d’une source proche du pouvoir gabonais, ‘Libreville a bien demandé un changement de tête à la coopération’. La même source, devenant plus précise, indique que ‘pour Bongo, Sarkozy devait remplacer Bockel pour apaiser la situation et montrer de bonnes dispositions’.

                      Faute de déclarations officielles de la France sur les raisons de la mutation du désormais ex-secrétaire chargé de la Coopération, des ministres en évoquent sous le sceau de l’anonymat. C’est ainsi que l’un d’entre eux s’est confié à l’Afp pour dire qu’il ‘n’exclut pas qu’il y ait eu des pressions, notamment d’Omar Bongo, pour faire partir Bockel du Quai d’Orsay‘, accusant au passage l’ex-secrétaire chargé de la Coopération d’avoir eu ‘tort d’appliquer au premier degré les critiques de Sarkozy‘ sur les relations franco-africaines.

                      Comment Jean-Marie Bockel a-t-il accueilli son départ de la coopération ? Cet officier de réserve s’est dit, lors de la passation de service avant-hier, ‘extrêmement satisfait’ de son nouveaux poste et ‘passionné’ par les questions de défense. Il a tenu également à préciser qu’il ne retire rien de qu’il a dit ou fait lorsqu’il était secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie.

                      Je ne retire pas un mot de ce que j’ai pu dire dans mes fonctions. Je considère que ce que j’ai pu faire et dire a été utile et que mon passage n’aura pas été indifférent et j’aurai modestement contribué à ce changement de la relation entre la France et l’Afrique‘, souligne-t-il. En plus, il se réjouit d’avoir effectué ‘du bon travail à la Coopération’.
                      Il estime que le président Sarkozy l’a toujours ‘soutenu et conforté’ dans ses déclarations. Jean-Marie Bockel fait ainsi allusion au discours de Sarkozy au Cap, en Afrique du Sud, où il avait annoncé une réforme de la coopération française. Justement, que vaut ce discours du président français après qu’il a remercié son secrétaire d’Etat qui a exprimé sa volonté de revoir la politique africaine ?

                      La réforme annoncée par Nicolas Sarkhozy ne va-t-elle pas rencontrer les mêmes résistances des faucons tapis sous le manteau de la ‘Françafrique’, qui ont eu raison de Jean-Marie Bockel ?

                      Moustapha BARRY
                      20mai.net

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                      • #12
                        Code HTML:
                        Tu croix que tu peux t'imposer à la tête d'un pays sans alliés extérieurs ? ils ne se sont pas imposés par eux mêmes mais par les armes et avec le soutien de pays tel la France exactement comme toutes les anciennes colonies.
                        En ce qui concerne l'algerie ceux qui ont pris le pouvoir en 62 avaient comme allie principale l'egypte.

                        La prise de pouvoir de Boumediene n'etait certainement pas en faveur des francais (Nationalisations, Mers el Kebir...etc).

                        La logique ce n'est pas: Je deteste ce gouvernement alors j'invente.
                        La logique c'est j'ai des preuves, je les avance et apres on peut tirer des conclusions categoriques.

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                        • #13
                          Contrairement à feu boumediene, Boutef et ses copains septuagénaires séniles utilisent la langue française dans leur discours officiels destinés aux algériens.
                          Il y a des indices qui ne trompent pas.
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                          • #14
                            les États-Unis français d’Eurafrique :néocolonialisme VS colonialisme.
                            la Francafrique tire sa substance de cette vieille notion-charabienne colonialiste.oui oui c'est un terme qui a bel et bien existé et usité du temps du colonialisme.
                            ...et maintenant?

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                            • #15
                              La Francafrique ou la France à fric ?

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