Tweet
Les portefeuilles des clients gérés sur d’autres agences
CHAKIB Benmoussa ne plaisante pas! Le 12 mai dernier, la décision du ministre de l’Intérieur de fermer 267 agences bancaires a semé une véritable panique dans tout le réseau bancaire national (cf.édition du 14 mai 2009). Car aucune banque n’est aujourd’hui épargnée. Et contrairement à ce que l’on croyait, ces fermetures ne touchent pas seulement des petites agences perdues au fin fond du pays mais des établissements situés au cœur des grandes villes.
Par exemple, une banque de la place s’est vue fermer quatre agences situées dans le centre-ville de Casablanca. Leurs employés et portefeuilles ont été transférés, provisoirement, à une succursale sur le bd Mohammed V, provoquant une véritable pagaille aux guichets et par conséquent la colère des clients.
En rendant effectifs les arrêtés de fermeture des agences qui n’ont pas respecté le cahier des charges sur le dispositif sécuritaire, l’Intérieur met les banques et le Groupe professionnel des banques du Maroc (GPBM) devant leurs responsabilités.
Il faut reconnaître que ceux-ci avaient été prévenus. En effet, le 12 juin 2008, une convention avait été signée dans ce sens entre le GPBM et l’Intérieur concernant la mise à niveau du système sécuritaire.
L’opération concernait 5.500 points de vente bancaires et 1.240 agences Poste Maroc.
Ces établissements devaient, pour prévenir les actes malveillants, mettre en place des solutions adaptées à leurs besoins, en fonction de leur environnement géographique, l’effectif employé, le volume de la clientèle et des opérations réalisées.
Le minimum requis est la mise en place d’agents de sécurité, de systèmes d’alarme et de vidéo et l’équipement en portes blindées. Le deadline était fixé à fin juin prochain. Un dead-
line qu’avait promis de respecter le directeur général du GPBM, El Hadi Chaibanou, dans notre édition du 9 avril dernier.
Alors que des centaines de clients s’interrogent sur le traitement de leurs comptes bancaires suite aux fermetures d’agents, le GPBM est aux abonnés absents.
Du côte du ministère de l’Intérieur, la fermeté est de mise. «On a respecté nos engagements, c’est-à-dire réserver des emplacements dédiés aux convoyeurs de fonds et à intensifier les rondes à proximité des banques», est-il indiqué. Le message est clair,
CHAKIB Benmoussa ne plaisante pas! Le 12 mai dernier, la décision du ministre de l’Intérieur de fermer 267 agences bancaires a semé une véritable panique dans tout le réseau bancaire national (cf.édition du 14 mai 2009). Car aucune banque n’est aujourd’hui épargnée. Et contrairement à ce que l’on croyait, ces fermetures ne touchent pas seulement des petites agences perdues au fin fond du pays mais des établissements situés au cœur des grandes villes.
Par exemple, une banque de la place s’est vue fermer quatre agences situées dans le centre-ville de Casablanca. Leurs employés et portefeuilles ont été transférés, provisoirement, à une succursale sur le bd Mohammed V, provoquant une véritable pagaille aux guichets et par conséquent la colère des clients.
En rendant effectifs les arrêtés de fermeture des agences qui n’ont pas respecté le cahier des charges sur le dispositif sécuritaire, l’Intérieur met les banques et le Groupe professionnel des banques du Maroc (GPBM) devant leurs responsabilités.
Il faut reconnaître que ceux-ci avaient été prévenus. En effet, le 12 juin 2008, une convention avait été signée dans ce sens entre le GPBM et l’Intérieur concernant la mise à niveau du système sécuritaire.
L’opération concernait 5.500 points de vente bancaires et 1.240 agences Poste Maroc.
Ces établissements devaient, pour prévenir les actes malveillants, mettre en place des solutions adaptées à leurs besoins, en fonction de leur environnement géographique, l’effectif employé, le volume de la clientèle et des opérations réalisées.
Le minimum requis est la mise en place d’agents de sécurité, de systèmes d’alarme et de vidéo et l’équipement en portes blindées. Le deadline était fixé à fin juin prochain. Un dead-
line qu’avait promis de respecter le directeur général du GPBM, El Hadi Chaibanou, dans notre édition du 9 avril dernier.
Alors que des centaines de clients s’interrogent sur le traitement de leurs comptes bancaires suite aux fermetures d’agents, le GPBM est aux abonnés absents.
Du côte du ministère de l’Intérieur, la fermeté est de mise. «On a respecté nos engagements, c’est-à-dire réserver des emplacements dédiés aux convoyeurs de fonds et à intensifier les rondes à proximité des banques», est-il indiqué. Le message est clair,
Commentaire