Tweet
Le PDG de Cevital, Issad Rebrab, a appelé, lundi 18 mai, à la création de champions nationaux de l'industrie pour contrer la concurrence étrangère. M. Rebrab s'exprimait en marge de la présentation par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) d'une étude sur les activités commerciales informelles en Algérie (voir notre article).
L'Etat doit, selon lui, aider à l'émergence de ces champions pour une réelle création de richesses. Et « champions » ne veut forcément pas dire « grands groupes » mais également Petite et moyenne entreprise (PME), a tenu à préciser M. Rebrab lors de son intervention.
L'homme d'affaire s'est dit prêt à introduire son groupe à la Bourse d'Alger à la condition que l'Etat supprime certains « découragements fiscaux ». « Lorsqu'une entreprise est introduite à la Bourse d'Alger, l'Etat lui prélève 35 % de plus- value. Quel est l'opérateur économique qui accepte d'entrer en Bourse pour perdre ? », s'est-il interrogé. L'Algérie doit, selon M. Rebrab, s'inspirer des modèles de la Turquie, de l'Egypte, de la Tunisie et du Maroc. « Ces pays bonifient les entreprises qui entrent en Bourse. C'est un encouragement. Et je ne dis pas qu'il ne faut payer d'impôts ! », a-t-il expliqué.
Concernant le pouvoir d'achat, Issad Rebrab a appelé à augmenter les salaires pour au moins se mettre au niveau des pays voisins. Cette hausse doit concerner autant le secteur public que privé. « L'Etat doit payer correctement ses fonctionnaires. A défaut, ceux-ci vont chercher des recrutements dans le secteur privé ou auprès d'investisseurs étrangers. L'Etat a les moyens d'augmenter les salaires. Il doit le faire pour entretenir ses ressources humaines », a-t-il proposé.
Issad Rebrab a insisté sur la formation pour améliorer le niveau des salariés. « La formation et les salaires ne suffisent pas pour être concurrentiels. Il faut également être à jour au niveau technologique », a-t-il noté en appelant à profiter de l'expérience des algériens qui vivent à l'étranger.
TSA
L'Etat doit, selon lui, aider à l'émergence de ces champions pour une réelle création de richesses. Et « champions » ne veut forcément pas dire « grands groupes » mais également Petite et moyenne entreprise (PME), a tenu à préciser M. Rebrab lors de son intervention.
L'homme d'affaire s'est dit prêt à introduire son groupe à la Bourse d'Alger à la condition que l'Etat supprime certains « découragements fiscaux ». « Lorsqu'une entreprise est introduite à la Bourse d'Alger, l'Etat lui prélève 35 % de plus- value. Quel est l'opérateur économique qui accepte d'entrer en Bourse pour perdre ? », s'est-il interrogé. L'Algérie doit, selon M. Rebrab, s'inspirer des modèles de la Turquie, de l'Egypte, de la Tunisie et du Maroc. « Ces pays bonifient les entreprises qui entrent en Bourse. C'est un encouragement. Et je ne dis pas qu'il ne faut payer d'impôts ! », a-t-il expliqué.
Concernant le pouvoir d'achat, Issad Rebrab a appelé à augmenter les salaires pour au moins se mettre au niveau des pays voisins. Cette hausse doit concerner autant le secteur public que privé. « L'Etat doit payer correctement ses fonctionnaires. A défaut, ceux-ci vont chercher des recrutements dans le secteur privé ou auprès d'investisseurs étrangers. L'Etat a les moyens d'augmenter les salaires. Il doit le faire pour entretenir ses ressources humaines », a-t-il proposé.
Issad Rebrab a insisté sur la formation pour améliorer le niveau des salariés. « La formation et les salaires ne suffisent pas pour être concurrentiels. Il faut également être à jour au niveau technologique », a-t-il noté en appelant à profiter de l'expérience des algériens qui vivent à l'étranger.
TSA