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«Les cours particuliers dans le primaire sont interdits» selon Benbouzid
Les cours de soutien dans les différents cycles de l’enseignement enregistrent un engouement important des élèves en Algérie. C’est le constat fait hier par les différentes commissions chargées de l’évaluation de l’état d’avancement des programmes dispensés pour les élèves des classes d’examen.
Réunissant les directeurs de l’éducation des 48 wilayas, le ministre de l’Education nationale, M. Aboubakr Benbouzid, a encouragé ces derniers à reconduire l’expérience dans les années à venir en matière d’accompagnement et de soutien des élèves des classes d’examen. Le ministre a annoncé un allègement des programmes de l’enseignement primaire à partir de la rentrée prochaine, expliquant cela par le déséquilibre existant entre les programmes et le volume horaire. Quoique, pour cette année, le programme a été tout de même achevé.
Toujours pour le primaire, le ministre a instruit les directeurs de l’éducation à se rapprocher des walis pour mettre en place les moyens de lutter contre les cours particuliers dispensés par des enseignants à des élèves de ce cycle. «Je trouve que ce n’est pas normal et même inadmissible de donner des cours particuliers aux élèves du primaire », s’insurge-t-il, en avertissant qu’il ira jusqu’à élaborer une loi pour interdire ces cours. «Ce sont nos enfants et nous avons la responsabilité de leur éducation. Il est hors de question de laisser les enseignants jouer avec ça. Il est normal que des élèves de terminale suivent des cours de soutien, mais nous ne l’acceptons pas pour les élèves du primaire », insiste-t-il. M. Benbouzid a interdit aux chefs des établissements primaires de mettre à la disposition leurs structures pour des cours de soutien.
Faut-il rappeler, à cet effet, que le ministère, dans le cadre de la réforme de l’éducation, a instauré un programme de remédiation pédagogique aux élèves du primaire présentant des difficultés dans l’assimilation des cours.
Pour ce qui est des deux autres cycles, le moyen et le secondaire, les bilans présentés par les représentants des commissions ont montré l’avancement ponctuel dans les cours, sauf pour sept wilayas qui enregistrent un léger retard dans les programmes. Mostaganem, Batna et Annaba sont, par ailleurs, les wilayas les plus en retard et où les responsables pédagogiques ont quelques fois négligé les cours de soutien pour les candidats au baccalauréat, afin de terminer les programmes dans les délais. Ainsi donc, la préparation des examens de fin d’année se déroule dans de bonnes conditions, selon le ministre de l’Education qui a souligné qu’une enveloppe importante a été consacrée. Ce sont 210 milliards de centimes qui ont été réservés au bac, 179 milliards de centimes pour le BEM et 70 milliards pour l’examen de fin du cycle primaire.
Par Le soir
Les cours de soutien dans les différents cycles de l’enseignement enregistrent un engouement important des élèves en Algérie. C’est le constat fait hier par les différentes commissions chargées de l’évaluation de l’état d’avancement des programmes dispensés pour les élèves des classes d’examen.
Réunissant les directeurs de l’éducation des 48 wilayas, le ministre de l’Education nationale, M. Aboubakr Benbouzid, a encouragé ces derniers à reconduire l’expérience dans les années à venir en matière d’accompagnement et de soutien des élèves des classes d’examen. Le ministre a annoncé un allègement des programmes de l’enseignement primaire à partir de la rentrée prochaine, expliquant cela par le déséquilibre existant entre les programmes et le volume horaire. Quoique, pour cette année, le programme a été tout de même achevé.
Toujours pour le primaire, le ministre a instruit les directeurs de l’éducation à se rapprocher des walis pour mettre en place les moyens de lutter contre les cours particuliers dispensés par des enseignants à des élèves de ce cycle. «Je trouve que ce n’est pas normal et même inadmissible de donner des cours particuliers aux élèves du primaire », s’insurge-t-il, en avertissant qu’il ira jusqu’à élaborer une loi pour interdire ces cours. «Ce sont nos enfants et nous avons la responsabilité de leur éducation. Il est hors de question de laisser les enseignants jouer avec ça. Il est normal que des élèves de terminale suivent des cours de soutien, mais nous ne l’acceptons pas pour les élèves du primaire », insiste-t-il. M. Benbouzid a interdit aux chefs des établissements primaires de mettre à la disposition leurs structures pour des cours de soutien.
Faut-il rappeler, à cet effet, que le ministère, dans le cadre de la réforme de l’éducation, a instauré un programme de remédiation pédagogique aux élèves du primaire présentant des difficultés dans l’assimilation des cours.
Pour ce qui est des deux autres cycles, le moyen et le secondaire, les bilans présentés par les représentants des commissions ont montré l’avancement ponctuel dans les cours, sauf pour sept wilayas qui enregistrent un léger retard dans les programmes. Mostaganem, Batna et Annaba sont, par ailleurs, les wilayas les plus en retard et où les responsables pédagogiques ont quelques fois négligé les cours de soutien pour les candidats au baccalauréat, afin de terminer les programmes dans les délais. Ainsi donc, la préparation des examens de fin d’année se déroule dans de bonnes conditions, selon le ministre de l’Education qui a souligné qu’une enveloppe importante a été consacrée. Ce sont 210 milliards de centimes qui ont été réservés au bac, 179 milliards de centimes pour le BEM et 70 milliards pour l’examen de fin du cycle primaire.
Par Le soir
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