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La SNTA réimpose la vente concomitante en Algérie

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  • La SNTA réimpose la vente concomitante en Algérie

    Alors qu'en Algérie, on pensait que l’ère de la vente concomitante a disparu à jamais avec la suppression du monopole et la fermeture des souks el fellah et des galeries, voilà que la société des tabacs et allumettes(SNTA) la réimpose sur le marché.

    Sur instruction, semble-t-il, de la direction, les dépôts de vente, tout au moins celui de Béjaïa, obligent les gérants de kiosques à acheter une quantité de cigarettes brunes de marque Afras ou Nassim et une autre quantité de tabac à chiquer en concomitance avec tout achat de paquets de cigarettes blondes de marque Rym.

    “Ils nous imposent des quotas. A titre d’exemple, pour l’achat de 50 cartouches de Rym qui nous rapportent moins de 5000 dinars de marge, nous sommes obligés de débloquer quelque deux millions et demi de centimes en tabac brun (ou noir) et tabac à chiquer.

    Des fois, nous sommes obligés de vendre les Rym plus chères et les Afras et Nassim à perte pour continuer à vendre les cigarettes locales” dira Saïd, gérant d’un bureau de tabac dans une station balnéaire de la région.

    D’ailleurs, il nous informera que cette technique de vente concomitante existait depuis longtemps mais que le quota de la cigarette de référence était de loin supérieur à celui imposé ; mais depuis le mois écoulé, les donnes ont changé et cette situation, si elle devait perdurer, mènera vers une asphyxie financière des revendeurs de tabac, d’autant plus que cette entreprise a tout le temps exigé un mode de payement fiable, à savoir des chèques certifiés pour éviter les chèques en bois et le recours à la justice pour le recouvrement de créances éventuelles.

    Un autre revendeur interviendra pour déclarer qu’il n’est pas contre le payement par chèque bancaire certifié du moment qu’il est imposé au réel, donc n’ayant rien à craindre, mais il ne sait plus quoi faire avec le stock de cartouche de cigarettes brunes qu’il a dans sa boutique tout en rajoutant que le tabac à chiquer Makla El Hilal est un produit qui se vend, certes à rotation lente, mais tout de même mieux que les cigarettes Afras et Nassim.

    Mais qu’est-ce qui obligé cette entreprise étatique à produire un tabac invendable pour l’imposer par la suite aux commerçants ? Voulant en savoir plus, nous avons contacté par téléphone un responsable du dépôt de Béjaïa pour lequel cette vente jumelée n’est pas concomitante et qu’il y a des documents écrits de leur direction générale adressée à la direction de la concurrence et des prix pour justifier cela, et il conseillera de prendre contact avec la direction régionale de Constantine pour plus de précisions.

    Nos tentatives, sont restées vaines pour joindre les responsable sous prétexte qu’ils étaient comme par hasard, tous absents, selon la standardiste qui nous a répondus au téléphone.

    Par la Depêche de Kabylie

  • #2
    et on a le droit de choisir quel poison on devrait vendre
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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