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Petite guerre entre Free et TPS dans le secteur de la télévision par ADSL : Free est OK pour distribuer le bouquet TPS comme il le fait avec Canal Satellite, mais à condition de pouvoir proposer TF1 et M6 (les deux chaînes propriétaires de TPS) gratuitement. Hors de question répond TPS!
La justice va devoir trancher...
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La tension s'exacerbe entre Free et TPS
LA BATAILLE entre TPS et Free rebondit. Le 20 octobre, le bouquet de chaînes télévisées détenu par TF 1 et M 6 a assigné l'opérateur téléphonique devant le tribunal de commerce de Paris pour «refus de vente». La comparution a eu lieu le 28 octobre. Les deux parties, qui s'affrontent depuis deux ans, se retrouveront de nouveau chez le juge le 25 novembre pour une audience très technique. La plaidoirie devrait se tenir courant décembre, et le tribunal devrait rendre sa décision début 2006.
Diffusé sur le satellite, le bouquet TPS est aussi distribué par l'Internet à haut débit (ADSL). Il est commercialisé par France Télécom et Neuf Cegetel. Mais pas par Free. Le leader des opérateurs de télévision sur ADSL en Europe avec plus d'un million d'abonnés équipés d'une Freebox propose en revanche à ses abonnés, depuis novembre 2004, le bouquet chaînes de CanalSat, le concurrent de TPS.
La société TPS estime que Free «refuse de contracter avec elle, opposant des raisons totalement injustifiées et discriminatoires». Elle a fait de nombreuses demandes pour que son bouquet de chaînes soit transporté et distribué dans les mêmes conditions que CanalSat. «Compte tenu de la concurrence acharnée à laquelle se livrent les opérateurs de télévision payante et compte tenu du potentiel d'abonnés que Free représente et dont il détient l'accès, cette situation cause à TPS un grave préjudice», affirme la société dans l'assignation devant le tribunal de commerce de Paris.
Free serait d'accord pour distribuer TPS, à condition de pouvoir aussi commercialiser à l'unité les chaînes TF 1 et M 6. Mais ces dernières refusent. La situation est bloquée. Car Free ne veut pas proposer TPS s'il ne peut pas offrir TF 1 et M 6. «La société Free s'imagine qu'en faisant indûment pression sur TPS, elle obtiendra satisfaction sur un autre plan auprès de ses actionnaires TF 1 et M 6», estime TPS. «Free met des conditions qui sont de notre point de vue inacceptables», affirmait encore en septembre Emmanuel Florent, le président de TPS, lors d'une interview sur Europe 1. TPS demande donc au tribunal de commerce de Paris d'obliger Free à transporter et distribuer son bouquet dans des conditions équivalentes à celles proposées à CanalSat, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard. Le bouquet de chaînes satellitaire souhaite qu'un expert soit nommé pour chiffrer le montant du préjudice subi, et réclame la somme d'un million d'euros à titre de provision.
Quelle ironie de l'histoire ! TPS attaque aujourd'hui Free pour refus de distribution, alors qu'il y a deux ans, lors du lancement de la télévision par Internet, le même TPS avait refusé la reprise de ses chaînes par Free. Mais entre-temps, Internet est devenu un canal crédible de diffusion des programmes audiovisuels. Et, plus encore, un moyen de recruter de nouveaux abonnés sur un marché de plus en plus disputé.
Source : Le Figaro
La justice va devoir trancher...
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La tension s'exacerbe entre Free et TPS
LA BATAILLE entre TPS et Free rebondit. Le 20 octobre, le bouquet de chaînes télévisées détenu par TF 1 et M 6 a assigné l'opérateur téléphonique devant le tribunal de commerce de Paris pour «refus de vente». La comparution a eu lieu le 28 octobre. Les deux parties, qui s'affrontent depuis deux ans, se retrouveront de nouveau chez le juge le 25 novembre pour une audience très technique. La plaidoirie devrait se tenir courant décembre, et le tribunal devrait rendre sa décision début 2006.
Diffusé sur le satellite, le bouquet TPS est aussi distribué par l'Internet à haut débit (ADSL). Il est commercialisé par France Télécom et Neuf Cegetel. Mais pas par Free. Le leader des opérateurs de télévision sur ADSL en Europe avec plus d'un million d'abonnés équipés d'une Freebox propose en revanche à ses abonnés, depuis novembre 2004, le bouquet chaînes de CanalSat, le concurrent de TPS.
La société TPS estime que Free «refuse de contracter avec elle, opposant des raisons totalement injustifiées et discriminatoires». Elle a fait de nombreuses demandes pour que son bouquet de chaînes soit transporté et distribué dans les mêmes conditions que CanalSat. «Compte tenu de la concurrence acharnée à laquelle se livrent les opérateurs de télévision payante et compte tenu du potentiel d'abonnés que Free représente et dont il détient l'accès, cette situation cause à TPS un grave préjudice», affirme la société dans l'assignation devant le tribunal de commerce de Paris.
Free serait d'accord pour distribuer TPS, à condition de pouvoir aussi commercialiser à l'unité les chaînes TF 1 et M 6. Mais ces dernières refusent. La situation est bloquée. Car Free ne veut pas proposer TPS s'il ne peut pas offrir TF 1 et M 6. «La société Free s'imagine qu'en faisant indûment pression sur TPS, elle obtiendra satisfaction sur un autre plan auprès de ses actionnaires TF 1 et M 6», estime TPS. «Free met des conditions qui sont de notre point de vue inacceptables», affirmait encore en septembre Emmanuel Florent, le président de TPS, lors d'une interview sur Europe 1. TPS demande donc au tribunal de commerce de Paris d'obliger Free à transporter et distribuer son bouquet dans des conditions équivalentes à celles proposées à CanalSat, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard. Le bouquet de chaînes satellitaire souhaite qu'un expert soit nommé pour chiffrer le montant du préjudice subi, et réclame la somme d'un million d'euros à titre de provision.
Quelle ironie de l'histoire ! TPS attaque aujourd'hui Free pour refus de distribution, alors qu'il y a deux ans, lors du lancement de la télévision par Internet, le même TPS avait refusé la reprise de ses chaînes par Free. Mais entre-temps, Internet est devenu un canal crédible de diffusion des programmes audiovisuels. Et, plus encore, un moyen de recruter de nouveaux abonnés sur un marché de plus en plus disputé.
Source : Le Figaro
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