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Le comité de wilaya de Tizi-Ouzou du Croissant-Rouge Algérien a rendu à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, un vibrant hommage à son fondateur bénévole et infatigable, Si Mohamed El Kechaï.
Ce dernier qui s’est rangé, dès l’indépendance du pays aux côtés des couches les plus défavorisés, a été, selon le témoignage de quelques uns de ses compagnons présent à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ayant abrité l’évènement, très généreux, “il n’a pas cessé dès les premiers jours de l’indépendance à œuvrer en faveur des pauvres, il sera chargé, de l’installation du premier moyen du Croissant-Rouge algérien à Tizi-Ouzou et depuis, il a servi d’exemple, un modèle pour tous les bénévoles qui œuvrent à ces côtés. Il a été d’une générosité exceptionnelle”, dira de lui l’un de ces compagnons de lutte, le Dr Sadak en l’occurrence, qui intervenait en marge de la conférence sur l’histoire du mouvement de la Croix et du Croissant-Rouge donnée par Saïd Kamel.
Une autre conférence ayant porté sur le secourisme a été également donnée par Ali Khedim, responsable de la commission de secourisme ainsi que Yefsah Chebha, formatrice, mobilisée lors des inondations ayant touché la wilaya de Ghardaïa. A l’occasion, le prix maître Karim Sadoun du CRA a été attribué cette année au directeur de la culture de Tizi-Ouzou, El Hadi Ould Ali.
Ce dernier recevra ainsi des ouvrages de stagiaires des centres d’apprentissage du Croissant-Rouge à savoir celui de Tizi-Ouzou, Makouda et Aït Aïssa Mimoune. Lors de la cérémonie de clôture de ces journées portes ouvertes sur le C-RA et la Croix-Rouge, les organisations ont, en plus des attestations remises aux nouveaux secouristes. Ils ont remis deux prix à deux filles de l’école primaire d’Aït Aïssa Mimoune, qui ont réussi à traduire un texte relatant l’histoire du C-RA, en tamazight.
Il s’agit de Meliani Sara et Mouhoub Dihia, qui ont reçu leurs prix des mains de Abdeslam Abdenour, invité d’honneur de ces journées. Ce dernier n’a pas caché sa joie et surtout sa satisfaction de voir le Croissant-Rouge retrouver sa dimension citoyenne.
“A Tizi-Ouzou, le CRA retrouve sa vocation initiale qui est avant tout au service de la cause humanitaire loin des récupérations partisanes ou idéologiques”, dira le linguiste.
1 950 secouristes à travers la wilaya de Tizi-Ouzou
Le comité de wilaya du CRA à Tizi-Ouzou a également organisé une exposition ayant surtout retracé l’historique de la Croix et du Croissant-Rouge.
Il y a aussi la biographie de Si Mohand El Kechai, 1er président du comité de wilaya, décédé en 1988. En parallèle, une journée de formation sur la gestion des catastrophes à eu lieu le jeudi, à la Maison des jeunes Tala Amara organisée par le comité local de Tizi Rached en présence de quelque 30 secouristes. Sur ce volet, Khaled Ould Ali, du comité de wilaya, nous apprendra que Tizi-Ouzou dispose de 1 950 secouristes “l’objectif du comité de wilaya est de disposer d’un secouriste par foyer”, dira-t-il en précisant que le C-RA dispose actuellement de 143 formateurs.
Notre interlocuteur n’oubliera pas de remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de ces journées portes ouvertes “le chanteur Ali Meziane qui s’est produit lors du gala de solidarité avec les victimes de Ghardaïa, les différents centres d’apprentissage du CRA de Tizi-Ouzou, le directeur de la culture, l’ODEJ, Manas international et tous ceux qui se donnent sans relâche pour servir la cause humanitaire”, dira Khaled Ould Ali.
Pour Aït Hamadouche, président du comité de wilaya du CRA à Tizi-Ouzou, il est vraiment temps que cet organisme humanitaire récupère certains structures, telle que le centre des S.D.F et la crèche. Cette dernière, récupérée par l’APC de Tizi-Ouzou est abandonnée et croule sous les décombres de l’oubli. “Toutes nos démarches de récupérer ces structures sont restées vaines”, dira Aït Hamadouche, il espère une intervention de l’autorité de la wilaya afin de réhabiliter ces structures destinées initialement au service des mal lotis.
Croissant-Rouge algérien L’humanitaire comme mission
Dans ses approches, dans le contexte même de sa création et l’image qu’il reflète, le Croissant-Rouge qui a été crée en 1956 peut se vanter d’avoir mené sa mission à bien, néanmoins des carences sont apparues où certaines franges de la société ne trouvent pas en cette institution de l’Etat, une ouie envers laquelle, elles peuvent vider leurs apathies.
Cette société de secours volontaire des pouvoirs publics compte aujourd’hui 25 000 volontaires et 130 salariés.
Son rôle consiste en la mise en œuvre de tous les moyens disponibles afin de mener des missions humanitaires et de prévention et alléger les souffrances des plus vulnérables sans distinction de races, ni de religions, de conditions sociales ou d’appartenance politique.
Néanmoins, cette institution joue-t-elle son rôle convenablement ? Est-ce que les missions qu’elle mène sont-elles à la hauteur de l’image qu’elle veut promouvoir ?
Chez nous où les problèmes et les maux sociaux sont multiples et complexes, le Croissant-Rouge s’est fabriqué une image de réservoir de fonds caritatives vu que c’est sa mission principale ainsi qu’une insuffisance concernant la prise en charge de certaines franges de la société à l’image des victimes du terrorisme, des sinistrés des catastrophes naturelles ainsi que les SDF.
Le nom du Croissant-Rouge, est souvent cité lors des mois de ramadhan avec les " restos El Rahma ", mais comment s’organise cette institution dans la prise en charge des plus démunis durant le reste de l’année ? Accueil, service, suivi psychologique et aide humanitaire parsemé par des démarches controversées par certaines personnes qui se trouvent dans le besoin.
Les principes d’humanisme, la notion d’assistance à personne en danger ou l’ethique sont vivement recommandés pour faire partie de cette société et dont on se souvient durant les années de braise, mais le lieu a été coupé mais sans dévier de ses vraies actions cumulées et primordiales telles que le rétablissement des liens familiaux, la psychologie, la santé, la sensibilisation, la prévention ainsi que le droit international et humanitaire. Mais cette solide institution est basée principalement sur sept principes fondamentaux : l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.
Pas autant que cela, vu la corruption dénoncée par certains canaux de presse tels les détournements qui sont les dessous cachés de cette institution où des scandales il y’a quelques temps, ont défrayé la chronique.De toutes les façons, l’habit ne fait pas le moine et nul n’est parfait et on ne peut que saluer le travail accompli par le Croissant-Rouge et rendre un vibrant hommage à cette corporation.
Par La Dépêche de Kabylie
Ce dernier qui s’est rangé, dès l’indépendance du pays aux côtés des couches les plus défavorisés, a été, selon le témoignage de quelques uns de ses compagnons présent à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ayant abrité l’évènement, très généreux, “il n’a pas cessé dès les premiers jours de l’indépendance à œuvrer en faveur des pauvres, il sera chargé, de l’installation du premier moyen du Croissant-Rouge algérien à Tizi-Ouzou et depuis, il a servi d’exemple, un modèle pour tous les bénévoles qui œuvrent à ces côtés. Il a été d’une générosité exceptionnelle”, dira de lui l’un de ces compagnons de lutte, le Dr Sadak en l’occurrence, qui intervenait en marge de la conférence sur l’histoire du mouvement de la Croix et du Croissant-Rouge donnée par Saïd Kamel.
Une autre conférence ayant porté sur le secourisme a été également donnée par Ali Khedim, responsable de la commission de secourisme ainsi que Yefsah Chebha, formatrice, mobilisée lors des inondations ayant touché la wilaya de Ghardaïa. A l’occasion, le prix maître Karim Sadoun du CRA a été attribué cette année au directeur de la culture de Tizi-Ouzou, El Hadi Ould Ali.
Ce dernier recevra ainsi des ouvrages de stagiaires des centres d’apprentissage du Croissant-Rouge à savoir celui de Tizi-Ouzou, Makouda et Aït Aïssa Mimoune. Lors de la cérémonie de clôture de ces journées portes ouvertes sur le C-RA et la Croix-Rouge, les organisations ont, en plus des attestations remises aux nouveaux secouristes. Ils ont remis deux prix à deux filles de l’école primaire d’Aït Aïssa Mimoune, qui ont réussi à traduire un texte relatant l’histoire du C-RA, en tamazight.
Il s’agit de Meliani Sara et Mouhoub Dihia, qui ont reçu leurs prix des mains de Abdeslam Abdenour, invité d’honneur de ces journées. Ce dernier n’a pas caché sa joie et surtout sa satisfaction de voir le Croissant-Rouge retrouver sa dimension citoyenne.
“A Tizi-Ouzou, le CRA retrouve sa vocation initiale qui est avant tout au service de la cause humanitaire loin des récupérations partisanes ou idéologiques”, dira le linguiste.
1 950 secouristes à travers la wilaya de Tizi-Ouzou
Le comité de wilaya du CRA à Tizi-Ouzou a également organisé une exposition ayant surtout retracé l’historique de la Croix et du Croissant-Rouge.
Il y a aussi la biographie de Si Mohand El Kechai, 1er président du comité de wilaya, décédé en 1988. En parallèle, une journée de formation sur la gestion des catastrophes à eu lieu le jeudi, à la Maison des jeunes Tala Amara organisée par le comité local de Tizi Rached en présence de quelque 30 secouristes. Sur ce volet, Khaled Ould Ali, du comité de wilaya, nous apprendra que Tizi-Ouzou dispose de 1 950 secouristes “l’objectif du comité de wilaya est de disposer d’un secouriste par foyer”, dira-t-il en précisant que le C-RA dispose actuellement de 143 formateurs.
Notre interlocuteur n’oubliera pas de remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de ces journées portes ouvertes “le chanteur Ali Meziane qui s’est produit lors du gala de solidarité avec les victimes de Ghardaïa, les différents centres d’apprentissage du CRA de Tizi-Ouzou, le directeur de la culture, l’ODEJ, Manas international et tous ceux qui se donnent sans relâche pour servir la cause humanitaire”, dira Khaled Ould Ali.
Pour Aït Hamadouche, président du comité de wilaya du CRA à Tizi-Ouzou, il est vraiment temps que cet organisme humanitaire récupère certains structures, telle que le centre des S.D.F et la crèche. Cette dernière, récupérée par l’APC de Tizi-Ouzou est abandonnée et croule sous les décombres de l’oubli. “Toutes nos démarches de récupérer ces structures sont restées vaines”, dira Aït Hamadouche, il espère une intervention de l’autorité de la wilaya afin de réhabiliter ces structures destinées initialement au service des mal lotis.
Croissant-Rouge algérien L’humanitaire comme mission
Dans ses approches, dans le contexte même de sa création et l’image qu’il reflète, le Croissant-Rouge qui a été crée en 1956 peut se vanter d’avoir mené sa mission à bien, néanmoins des carences sont apparues où certaines franges de la société ne trouvent pas en cette institution de l’Etat, une ouie envers laquelle, elles peuvent vider leurs apathies.
Cette société de secours volontaire des pouvoirs publics compte aujourd’hui 25 000 volontaires et 130 salariés.
Son rôle consiste en la mise en œuvre de tous les moyens disponibles afin de mener des missions humanitaires et de prévention et alléger les souffrances des plus vulnérables sans distinction de races, ni de religions, de conditions sociales ou d’appartenance politique.
Néanmoins, cette institution joue-t-elle son rôle convenablement ? Est-ce que les missions qu’elle mène sont-elles à la hauteur de l’image qu’elle veut promouvoir ?
Chez nous où les problèmes et les maux sociaux sont multiples et complexes, le Croissant-Rouge s’est fabriqué une image de réservoir de fonds caritatives vu que c’est sa mission principale ainsi qu’une insuffisance concernant la prise en charge de certaines franges de la société à l’image des victimes du terrorisme, des sinistrés des catastrophes naturelles ainsi que les SDF.
Le nom du Croissant-Rouge, est souvent cité lors des mois de ramadhan avec les " restos El Rahma ", mais comment s’organise cette institution dans la prise en charge des plus démunis durant le reste de l’année ? Accueil, service, suivi psychologique et aide humanitaire parsemé par des démarches controversées par certaines personnes qui se trouvent dans le besoin.
Les principes d’humanisme, la notion d’assistance à personne en danger ou l’ethique sont vivement recommandés pour faire partie de cette société et dont on se souvient durant les années de braise, mais le lieu a été coupé mais sans dévier de ses vraies actions cumulées et primordiales telles que le rétablissement des liens familiaux, la psychologie, la santé, la sensibilisation, la prévention ainsi que le droit international et humanitaire. Mais cette solide institution est basée principalement sur sept principes fondamentaux : l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.
Pas autant que cela, vu la corruption dénoncée par certains canaux de presse tels les détournements qui sont les dessous cachés de cette institution où des scandales il y’a quelques temps, ont défrayé la chronique.De toutes les façons, l’habit ne fait pas le moine et nul n’est parfait et on ne peut que saluer le travail accompli par le Croissant-Rouge et rendre un vibrant hommage à cette corporation.
Par La Dépêche de Kabylie