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Les élèves de l'école de Imène crient leur indignation à Blida

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  • Les élèves de l'école de Imène crient leur indignation à Blida

    A travers les réactions des différentes classes de la société à l’endroit de l’assassinat de Imène, la collégienne de 15 ans tuée par un voyou il y a une semaine, ce sont celles de l’école primaire Chahid-Ali-Keman à Blida, où la défunte était scolarisée, qui restent le plus émouvantes.

    Les élèves de cet établissement avaient, en effet, décidé de ne pas entrer en classe mais surtout manifester, avec la puérilité qui leur sied, leur indignation quant à cet ignoble crime. De manière candide, ils ont accroché à l’entrée de l’école des écriteaux et autres dessins qui en disent long sur leur amertume et surtout sur leur effroi, car ils refusent que leurs semblables soient la proie de pervers à l'image du tueur de Imène, qui n’a pas hésité à lui ôter la vie parce qu’elle avait refusé de se plier à ses désirs.

    Ils dénoncent ainsi la mort de Imène par des mots douloureux et troublants à la fois, et par lesquels ils cherchent à transmettre aux adultes un message, à savoir : «Faites quelque chose, car on ne veut plus entendre parler d'infanticide ou autres enlèvements d'enfants.» Ces élèves le disent clairement sur une des pancartes accrochées : «Non à l’assassinat d'enfantss par des loups humains !» Ou bien : «Aidez-nous car nous avons peur !» Il faut dire que ce genre de réaction a été également vécue par les camarades de Imène au CEM Ben-Boulaïd où la victime devait passer cette année son brevet d'enseignement moyen. Et tout le monde s'accorde à dire qu’elle était une excellente élève en sus de sa parfaite éducation.

    «Elle était la fierté de notre établissement. Son visage angélique ainsi que son doux regard faisaient d’elle la coqueluche de toutes les élèves du collège», nous dira une de ses enseignantes qui n’hésitera pas à nous montrer sa photo. Dans une copie d’examen parvenue à notre rédaction, Imène, comme par prémonition, ou parce qu’elle ne se sentait pas sécurisée, écrivait : «L’élève qui est ciblé par cette violence vit un véritable calvaire, surtout qu’il pense qu’aucune solution ne peut être envisagée et n’ose, par crainte de représailles, parler de ce qu’il subit.» Son écrit renseigne, à plus d’un titre, sur son intelligence précoce et c’était comme si elle savait qu’elle allait subir la violence de son bourreau, «la crapule» de son quartier et frère, de surcroît, de sa meilleure amie.

    D'ailleurs, sa réponse sur le sujet de la violence lui a valu un 20/20, mais n’a pas suffi pour l’épargner des mains criminelles de son meurtrier. «Le tueur, même s’il croupit aujourd’hui en prison, continue tout de même de vivre et pourra demain recouvrer, toute honte bue, sa liberté.

    Mais d’ici là, la charmante Imène ne sera que quelques ossements enfouis sous terre», dira, la mort dans l’âme, un père de ses désormais anciennes camarades de classe. Et c’est justement par peur de voir ce criminel jouir de sa liberté et revenir sur ses anciennes habitudes, puisqu’il a été déjà une fois condamné pour attentat à la pudeur, que les enfants de l’école du chahid Ali-Keman insistent : «Nous voudrions que la loi du Talion soit appliquée.»

    Dans le même ordre d’idées, un citoyen scandalisé par la mort de Imène nous dira, la mort dans l’âme : «Demain les avocats du tueur — et ils seront nombreux car le père est riche — vont certainement tenter de l’innocenter ou, à défaut, plaider les circonstances atténuantes pour aspirer à une légère peine.» Toutefois, banaliser la mort d’une fillette, tuée parce qu’elle a voulu préserver son honneur, ce sera l’assassiner une deuxième fois dans sa tombe.

    Par Le Soir

  • #2
    vraiment triste

    Paix a son âme

    Et c’est justement par peur de voir ce criminel jouir de sa liberté et revenir sur ses anciennes habitudes, puisqu’il a été déjà une fois condamné pour attentat à la pudeur, que les enfants de l’école du chahid Ali-Keman insistent
    je comprend leurs angoisse , c'est un récidiviste , il n'en est pas à son premier coup , c'est sur il va recommencer dés sa sortie de prison ...

    «Nous voudrions que la loi du Talion soit appliquée.»
    y'a pas mieux pour ce genre de criminels , au moins il risque pas de faire une autre victime ...
    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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