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Les vieilles bâtisses d'Alger inquiètent les autorités

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  • Les vieilles bâtisses d'Alger inquiètent les autorités

    Près de 250 constructions dans le centre d'Alger menacées d'effondrement

    Le parc immobilier d’Alger est vétuste. La wilaya d’Alger, dans un communiqué publié à l’occasion du 6ème anniversaire du séisme du 21 mai 2003, l’a confirmé sans aucun faux-fuyant.

    Elle a même réalisé une étude où elle a recensé pas moins de 250 constructions, sur 17 617, qui sont menacées d’effondrement, soit près de 1% du parc immobilier du centre de la wilaya d’Alger. Cette étude vient confirmer le constat inquiétant établi par la récente enquête menée par les services du Contrôle technique des constructions (CTC). Et pour cause, la capitale est la ville la plus concernée et la plus touchée par la vétusté des bâtisses en Algérie.

    Sur les 57 communes que compte Alger, 7 d’entre elles représentent un grand danger pour les habitants, à savoir Bab El Oued, qui est la commune la plus peuplée et la plus ancienne en matière de bâtisses, El Madania, Sidi M’hamed, Belouizdad, Hussein Dey et El Harrach. Par ailleurs, toutes les vieilles constructions menaçant ruine ont été touchées par différentes catastrophes naturelles, séismes, inondations, glissements de terrain, etc.

    Selon le diagnostic du CTC, les bâtisses sont classées par niveaux : la classe I représente 15% des bâtisses qui sont menacées. La classe II, à savoir celles qui sont en dégradation critique, représente 52% des bâtisses menacées, alors que la classe III représente 30% et, enfin, la classe IV 1% seulement. Cependant, si la wilaya d’Alger se vante des mesures préventives prises par l’Etat, tel l’amendement des lois et textes réglementaires régissant les constructions antisismiques, en classant la wilaya d’Alger dans la zone 3, et outre la réalisation d’études des assiettes en coordination avec les services du centre d’études sismiques avant le lancement des travaux de chaque projet, il n’en demeure pas moins que la majorité des présidents d’APC de la wilaya d’Alger n’ont même pas une idée sur le patrimoine immobilier de leurs communes.

    N’ayant jamais fait un recensement du parc immobilier de leurs communes, les présidents d’APC s’impliquent rarement dans la mise en place d’une stratégie pour la réhabilitation des vieilles bâtisses. Cela n’a pas empêché le lancement en 2006 d’une vaste opération de contrôle de toutes les constructions situées dans la wilaya d’Alger et la mise en place d’un système d’information géographique contenant toutes les informations relatives au parc urbanistique qui a concerné dans un premier temps les 7 communes les plus exposées au danger dans la wilaya d’Alger.

    Sur le chapitre concernant le séisme du 21 mai 2003 qui avait frappé les wilayas d’Alger et de Boumerdès avec un bilan de 2 278 victimes, 12 450 blessés et 170 000 citoyens sans abri, la wilaya d’Alger avait enregistré à elle seule, précise le communiqué, pas moins de 915 morts, 6 345 blessés et 88 sans-abri, sans parler des dégâts matériels importants occasionnés aux habitations et aux équipements publics.

    En application des instructions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, 7 000 logements préfabriqués ont été réalisés au niveau de 26 sites, indique-t-on encore. Enfin, plus de 4 500 familles sinistrées ont été relogées dans des logements sociaux et près de 700 habitations collectives et individuelles ont été démolies car elles présentaient des risques pour la sécurité des citoyens.

    Par la Tribune
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