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Article que j'avais écrit juste avant le vote en Algérie

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  • Article que j'avais écrit juste avant le vote en Algérie

    J'aimerai avoir votre avis sur cette article avant de vous donner mon avis...





    Après une discussion houleuse avec des personnes se prétendant avoir "une conscience politique" envers L'Algérie,j'ai constaté à mon regret que la plupart de nos parents,ayant émigré en France,se donne une image pseudo "nationaliste" en militant par ci par là dans des associations tourné vers la politique algérienne,par exemple "L'amicale des algériens en Europe". Mais ce que je constate c'est que ces personnes sont bien souvent là pour faire office de "décoration",j'ai demandé à l'un d'entre eux "Pour qui allez vous votez?"question indiscrète je l'avoue mais que je me suis permise de poser quand même,eh bien la personne m'a répondu " Pour Bouteflika",prenant ainsi cette réponse pour tremplin je posai alors ma seconde question " Pourquoi lui? Quels sont les points de son programme qui vous ont séduits?".....Et là un grand blanc est entré dans la conversation,cette personne ne votait donc pas pour un programme précis,ni pour un parti politique mis en place mais bel et bien pour une personne et une nom celui de "Bouteflika".
    Je ne comprends donc plus rien: Comment une personne dont les parents et grands parents se sont battus pour l'Algérie,peut-elle ainsi être si peu informée sur la nature du programme politique de l'homme pour qui elle désire voter et seconde chose,comment cette personne peut-elle se prétendre "citoyenne algérienne" alors que paradoxalement elle exerce ses droits de manière subjective te non réfléchi.
    Si l'on devait se référer à un philosophe je prendrai Rousseau qui avec le "Contrat social" établi clairement les règles d'une souveraineté citoyenne....mais dans la société algérienne actuelle où est-elle? Existe-t-elle?*
    J'avoue ne plus rien comprendre à cette génération de nos pères (et là je m'adresse aux personnes composant la première génération d'enfant d'immigrés) qui dans les années noires de l'Algérie aurai donné sa vie pour elle mais qui maintenant lorsqu'on leur demande d'exercer leurs droits,leur simple et naturelle "souveraineté citoyenne" il n'y a plus personne d'assez réfléchi pour répondre à mes questions assez basiques en ces temps d'élections présidentielle !
    Et là j'avoue que mes mots vont peut être devenir fort mais ce sont CES personnes qui conduisent l'Algérie dans le mur,je m'explique...lorsque l'on de demande à l'une de ces personnes: "L'Algérie est-elle en train de s'en sortir?" la réponse est quasi la même pour tous " L'Algérie est dans une impasse,on ne peut rien faire,ça ne sert à rien d'avoir une opinion politique puisqu'elle n'est pas respectée".
    Le simple fait de récrire cette phrase me met hors de moi,je veux vous montrer que ce sont des personnes comme celle là,qui pensent que l'Algérie est un pays fini,(énorme paradoxe quand on pense que c'est l'un des derniers pays décolonisé du monde),qui ne donnent aucun espoir aux générations futures et qui en plus de cela se permettent de donner des conseils à leurs "enfants" la veille des élections en disant " Vote pour un tel ou un tel".

    C'est ici la première chose qui me met hors de moi,cependant il y a encore autre chose et je m'adresse ici à tout les jeunes algériens de France possédant une conscience morale et politique et même ceux qui n'en n'ont pas d'ailleurs.

    Ce message est adressé à tout ces ressortissant algériens qui ne savent toujours pas pour qui voter et que faire ce fameux 4 avril devant les urnes,la chose est simple vos ancêtres se sont battus pour obtenir gain de cause et enfin être indépendant ne serait-il pas temps pour vous,jeunes citoyens d'avoir enfin une conscience politique envers votre pays d'origine,comme vous le faites surrement pour la France(mais ici ,n'est pas le débat) vous devez aussi voter pour les elections de l'Algérie.
    Mais attention je ne parle pas ici d'un vote imitatif,un vote de famille en d'autres termes,je parle d'un vote réfléchi et consciencieusement préparé,ce pays qui est l'Algérie ne mérite-t-il pas d'avoir des jeunes algériens intelligents et conscient de leur bulletins de vote?
    J'avoue très naturellement que en tant que jeune algérienne vivant en France il n'y a peu de chose organisé par les organismes représentant l'Algérie sur le sol français,afin que cette population jeune puisse se faire un avis politique correct afin de voter tout bonnement pour LA personne de son choix,qui aura répondu ainsi à nos attentes personnelles pour une Algérie forte et libre.

    Ce que je vous demande de faire est de réveiller cette conscience politique,et d'avoir un vote pleinement réfléchi.
    Si vous n'avez pas le temps de vous documenter,vous pouvez je le pense aller voir sur différents sites internet les différents programme des candidats à cette élection.

    N'oubliez pas que vos grands parents et parents se sont battus avec les armes pour défendre l'Algérie et enfin avoir une liberté alors faites de cette liberté une arme et revendiquez vos droit graçe à la souveraineté du peuple.

    A bon entendeur salut!*
    Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

  • #2
    Et là un grand blanc est entré dans la conversation,cette personne ne votait donc pas pour un programme précis,ni pour un parti politique mis en place mais bel et bien pour une personne et une nom celui de "Bouteflika".
    Que ce soit en Algérie ou ailleurs, les gens votent moins pour un programme que pour une personnalité.
    On peut prendre l'exemple des dernières présidentielles française où les programmes des candidats se fondaient dans de très vagues ensembles discursifs sans contenu technique précis ("Sécurité", "Identité Nationale", "Démocratie participative").
    La dernière campagne de technocrate, précise et chiffrée s'est terminée par la mort politique de son auteur (Jospin en 2002).

    La "personnification" du débat politique est la grande perversité des démocratie d'opinion et sa cohorte de sondages, ses armées communicants...
    C'est encore plus éloquent aux USA...

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    • #3
      Bonsoir

      Jolie ton sujet, mais, mais, mais,

      Le problème est bien compliqué, c'est un début prometteur, mais, mais, mais, longue serait l'aventure.

      Le problème principal c'est avec quel regard regarder une réalité bien différente de la réalité franco française. Les décalages à tous les niveaux complique les grilles de lecture.

      Il parait qu'on a moins de légitimité, nous les algériens de l'extérieure pour agir sur le bled. Il est vrais aussi que pendant la période la plus noir voter avait un certain sens lié aà l'état d'urgence. Pour le reste, il parait qu'on ne choisis pas un programme, mais juste une personne "la moins pire". C'est toujours comme ça les élections, d'autant plus qu'on est pas dans un système mure pour la démocratie, style européenne.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #4
        Jalila!
        A bonne analyste politique salut!

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        • #5
          N'oubliez pas que vos grands parents et parents se sont battus avec les armes pour défendre l'Algérie et enfin avoir une liberté alors faites de cette liberté une arme et revendiquez vos droit graçe à la souveraineté du peuple.
          Si nous allons dans le sens de nos grands parents alors ce n'est pas aux urnes que nous aurions été car je te rappelle que Bouteflika était un putschiste et que beaucoup de ceux qui se sont opposés à ce "braquage" de l'Algérie ont été tués ou emprisonnés. Le temps a fait que certains ont oublié mais la jeunesse devrait réviser le mot coup d'état car l'Algérie l'a déjà subit deux fois. Les algériens sont fatalistes depuis, pourquoi voter car si leur choix ne plait pas, coup d'état et cela sera comme ils l'ont décidé. Le vote ne vaut pas grand chose dans un pays qui n'est pas encore une démocratie et qui se rappelle quand ça l'arrange de ceux qui sont à l'extérieur. Sans oublier que s'ils sont exilés ce n'est pas de gaité de coeur pour la plupart.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Sans oublier que s'ils sont exilés ce n'est pas de gaité de coeur pour la plupart.
            Parmi les immigrés, il n'y qu'une infime partie qui soit exilé. Pour beaucoup c'était un choix de quitter l'Algérie, un choix d'aller en France (et non ailleurs), un choix de demander la nationalité française...

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            • #7
              le problème de la démocratie,voire aussi des éléctions en Algerie, est très compliqué à le situer dans un seul corpus de lacunes, je dirai il existe une variétés d'irrégularités avant et apres les elections :

              - premierement je ne crois pas à une démocratie sans economie forte le cas de l'Algerie malheureusement est y , la moitié d'algeriens vivent sous le seuil de pauverté.

              - politiquement, les dinosaures se prétendrent tjrs légitimes et indispensables au pays, là encore ils évoquent à chaque rdv éléctoral la légitimité révolutionnaire au détriment de celle du peuple !!!!!! à résoudre déjà ça en premier.

              - enfin, l'instabilité politique, sécuritaire, sociale, economique, identitaire, culturelle, rendr ela tache impossible, c'est pour cette raison le gouvernement reflète son peuple. ( en mentalité et en moeurs)

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              • #8
                J'aimerai avoir votre avis sur cette article avant de vous donner mon avis...
                très joli cou et belles epaules

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                • #9
                  C'est un avis sur la forme ou sur le fond? Ou bien sur les 2?

                  Il était destiné à être publié? Pour être honnête il y a beaucoup à dire.

                  Si l'on devait se référer à un philosophe je prendrai Rousseau qui avec le "Contrat social" établi clairement les règles d'une souveraineté citoyenne....mais dans la société algérienne actuelle où est-elle? Existe-t-elle?*
                  Juste une petite remarque à propos de Rousseau, son "Contrat Social" n'a jamais pu et ne pourra jamais être appliqué nulle part. Dans la mesure où il confond clairement réalité et idéal.

                  Dandy, je te rejoins par rapport à la "personnification" d'une élection.

                  Il y a plusieurs raisons à celà en Europe (aux US, c'est un peu différent). Les Etats sont de moins en moins autonomes dans leur gestion et les clivages entre différents courants politiques (à par les extrêmes) sont de moins en moins marqués.
                  Quand on analyse en profondeur les programmes politiques, ils diffèrent plus sur la forme et sous l'angle de traitement d'un point que sur le fond.

                  On finit donc de plus en plus par élire un candidat, une personne plutôt qu'un programme ou une idéologie.
                  Ce n'est pas pour rien que les stratégies durant les campagnes électorales se sont radicalement transformées depuis les années 70. On a de plus en plus axé sur l'individu avec recours aux conseillers en communication, relookage, etc.

                  Bon mon intervention est un peu fourre-tout mais on peut décortiquer
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                  • #10
                    Dandy

                    Parmi les immigrés, il n'y qu'une infime partie qui soit exilé. Pour beaucoup c'était un choix de quitter l'Algérie, un choix d'aller en France (et non ailleurs), un choix de demander la nationalité française...
                    Ceux qui ont choisit la nationalité française ou se sont naturalisés ne sont plus des immigrés et ne votent donc pas. La majorité des immigrés sont bel et bien en exil certains ont fuit pendant la guerre d'Algérie car pris entre le feu du MNA, du FLN et de l'armée française, d'autres ont fuit le pouvoir algérien, d'autres à cause des islamistes, d'autres pour poursuivre leurs études ou trouver du travail qui leur permettra de nourrir leurs familles.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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