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La destruction d’un exemplaire du Coran par un policier embrase Athènes: Dangereuse d

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  • La destruction d’un exemplaire du Coran par un policier embrase Athènes: Dangereuse d

    Dangereuse diversion !

    Sur fond d’amalgame récurrent entre musulmans et immigrés clandestins, une grave provocation policière a allumé le feu avant-hier en Grèce : un exemplaire du Coran a été piétiné par un agent de l’ordre public effectuant un contrôle d’identité au faciès dans un café d’Athènes. Après de longs mois de troubles sociaux accompagnés de violences, ces actes d’islamophobie semblent participer d’une dangereuse diversion.

    Des heurts ont opposé vendredi la police grecque à plusieurs centaines de manifestants musulmans rassemblés devant le Parlement pour protester contre la destruction d’un exemplaire du Coran par un policier. Jeudi, l’Union des musulmans de Grèce a affirmé que lors d’un contrôle de police dans un café appartenant à des Syriens, un policier avait pris le Coran d’un client et l’avait déchiré et piétiné.

    Les autorités ont ouvert une enquête sur l’incident. Environ 1 500 musulmans, portant des banderoles «Ne touchez pas aux immigrés», ont défilé dans les rues d’Athènes en scandant «Allah est grand».
    «Ils ont commencé à lancer des pierres et des bâtons aux policiers qui gardaient le Parlement et les forces de l’ordre ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes», a prétendu un responsable de la police. Les manifestants en colère ont descellé des pavés, brisé une dizaine de vitrines et endommagé plusieurs véhicules, dont certains ont été retournés.

    Des arrêts de bus et des feux de circulation ont été détruits, tandis que des touristes paniqués se précipitaient vers leurs hôtels autour de la pace Syndagma. La police a indiqué avoir arrêté 46 personnes. Sept manifestants et sept policiers ont en outre été blessés lors des affrontements. Environ 75 véhicules ont été détruits, ainsi que cinq boutiques et une agence bancaire, a précisé la police. Il s’agissait de la deuxième manifestation liée à cette destruction provocatrice d’un exemplaire du Coran. Jeudi, un millier de personnes, dont de nombreux Syriens, Pakistanais et Afghans, avaient convergé vers la place Omonia. «Nous voulons vivre ici dans la paix, nous ne voulons pas faire d’ennuis mais nous demandons que le policier soit sanctionné», a déclaré un clandestin égyptien âgé de 30 ans.

    L’Union des musulmans a annoncé avoir déposé une plainte contre cet agent de police non identifié. «La police nous a dit qu’elle avait besoin de plus de temps pour son enquête interne, alors nous avons pris les devants et déposé une plainte», a déclaré à Reuters le président de l’organisation, Naïm Elghandour. Le ministre adjoint chargé de la Sécurité publique, Christos Markogiannakis, a estimé que l’incident était isolé et ne justifiait pas l’éruption de violences observée. «Nous appelons les migrants économiques qui vivent en Grèce à respecter la loi et soulignons que l’Etat ne tolèrera pas des comportements aussi extrêmes», a-t-il dit dans un communiqué. Les associations de protection des clandestins dénoncent l’inaction des autorités pour protéger cette population.

    Le 9 mai, des militants d’extrême droite avaient attaqué dans la capitale des clandestins, dont trois ont été hospitalisés.

    Jeune Indépendant

  • #2
    bruler un livre saint est bien sur condamnable!
    mais pourquoi casser et briser des vitrines, voitures ?

    Commentaire

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