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32 candidats kamikazes activement recherches: Une femme parmi les terroristes en cav

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  • 32 candidats kamikazes activement recherches: Une femme parmi les terroristes en cav

    Une femme parmi les terroristes en cavale

    Les services de sécurité ont établi une nouvelle liste de kamikazes présumés qui préparaient, selon des sources sécuritaires, une vague d’attentats suicides dans le pays, notamment à Alger, qui reste la cible préférée des groupes du GSPC.

    Cette liste qui contient les noms de 32 terroristes kamikazes dont une jeune femme de 35 ans, a été l’objet d’une minutieuse enquête menée par les services sécuritaires, d’autant plus que le GSPC tente, via ces jeunes terroristes, de mettre en exécution ses opérations diaboliques. En effet, cette liste des potentiels kamikazes est placardée à travers l’ensemble des brigades de la Gendarmerie nationale, à Alger, comme partout dans le pays, et même au niveau des commissariats d’Alger. Sur place, les photos, noms et prénoms de ces terroristes «enrôlés» par de fausses fetwas du GSPC sont diffusés au large public. La moyenne d’âge de ces 32 terroristes serait de 20 à 50 ans. Ils sont natifs de plusieurs quartiers de la capitale, notamment de l’est d’Alger, tels que Bourouba et Baraki, ou même du sud-ouest Douéra et Saoula. D’autres sont natifs de Meftah, des wilayas de l’Est, Tébessa, Constantine, tandis que deux terroristes sont originaires de la wilaya d’Oran, à l’ouest du pays. Il est important de signaler également que ces 32 terroristes activement recherchés sont connus par les services de sécurité, certains sont en cavale depuis plus de six ans, à l’image d’un certain Abou Ilyas Ksentini, ce dangereux terroriste impliqué dans plusieurs opérations terroristes est au maquis depuis des années et est né en 1970 à Tébessa. D’autre part, ces trente-deux candidats kamikazes auraient reçu plusieurs enseignements et entraînements sur la fabrication des engins de la mort. Les émirs du GSPC qui ont pour charge de recruter, d’entraîner et de mener des actions terroristes avec la bénédiction de Droukdel, ont donné des ordres à ces 32 potentiels kamikazes pour la relance des activités terroristes dans certaines régions du pays. L’émir national du GSPC, Droukdel alias Abou Mossaâb, compte par cette action «désespérée» relancer les opérations terroristes, afin de faire croire à Al Qaïda mère que son organisation existe toujours, voire capable même de frapper toujours aussi fort. Cependant, les coups portés à cette nébuleuse terroriste par les différentes forces de sécurité continuent de fort belle manière. Après la mort de plusieurs dangereux émirs, dont des bras droits de Droukdel, l’hémorragie qui s’abat sur le GSPC ne ne s’arrête pas. Aujourd’hui, le GSPC compte ses morts par dizaines, voire le chiffre de 180 terroristes tués depuis le 1er septembre 2008 est largement dépassé. Cette lutte antiterroriste de plus en plus payante sur le terrain s’explique par le bon déploiement des troupes de l’ANP dans les principales zones du pays appuyées souvent par les différentes forces de sécurité. Il est important de souligner que depuis les derniers attentats kamikazes d’Alger, survenus le 11 décembre 2007, une nouvelle stratégie antiterrorisme a été arrêtée par les autorités algériennes. Le ministre de l’Intérieur, Zerhouni, n’a pas cessé à chaque occasion de dresser le bilan, toujours en croissance, de cette lutte. Le même ministre avait annoncé également dans le cadre de cette lutte, que plus de 320 terroristes ont été capturés vivants, ce qui témoigne de la rentabilité de cette lutte.

    Le GSPC recrute toujours dans les mêmes quartiers

    Ce qui est important à relever dans cette nouvelle liste, c’est qu’aujourd’hui la thèse qui disait que les éléments du GSPC recrutent dans certains quartiers démunis s’est avérée vraie. La preuve, des jeunes ont été recrutés et continuent de l’être (la nouvelle liste le démontre) par le GSPC dans les quartiers où le taux de chômage est le plus élevé. Il s’agit des communes de Bourouba, Bachdjarrah et Baraki où des jeunes, actuellement recherchés, sont natifs de ces quartiers. Si à l’époque beaucoup de jeunes ont regagné les maquis au nom du djihad, aujourd’hui, certains issus des mêmes quartiers ont été recrutés vu leur situation sociale très délicate. Le GSPC, qui a trouvé une aubaine de par cette situation, n’a pas hésité à faire de ces jeunes son bouclier humain. Ces jeunes «égarés» ont été recrutés pour le djihad en Irak, dans la plupart des cas, mais en fin de compte, ont été utilisés pour des attentats kamikazes dans le pays, et ce, pour booster le côté médiatique de cette nébuleuse terroriste, qui revendique ses opérations au nom d’Al Qaïda. D’autre part, malgré le redéploiement des services de sécurité dans ces communes, et l’installation des sûretés de proximité, le recrutement de ces jeunes continue malheureusement. Ces jeunes dont la situation sociale n’est pas prise en charge ont été enrôlés dans les rangs des criminels sans en connaître le danger. Ces derniers seront utilisés pour des attentats terroristes plus médiatiques que politiques.

    Par Sofiane Abi
    Le Jour d'Algérie
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