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La femme algérienne à l’étranger, Dilemme.

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  • La femme algérienne à l’étranger, Dilemme.

    En Algérie, comme ailleurs, les femmes s’imposent de plus en plus dans des domaines initialement dominés par les hommes. Cette réussite intervient après un long combat féministe, commençant par les premiers appels au droit de la femme à l’éducation, en passant par la revendication d’égalité des chances, pour finir avec l’éradication de l’image dégradante qu’ont certains hommes des femmes qui travaillent (elles ne sont là qu’à titre décoratif).

    Certaines ont dû batailler corps et âme afin d’avoir « l’autorisation d’aller à l’université », en essuyant injures, peut être en recevant des coups aussi, etc..

    D’autres, très liées à leurs familles, ont dû quitter la chaleur du foyer en larmes, pour vivre à l’étranger, travaillant dans des champs pétroliers à travers le monde, ou dans les domaines les plus pointus, qui même en occident restent dominés par des hommes, allant de la radioastronomie aux moteurs d’avions. Le challenge a été plus lourd, et le chemin menant à la réussite très rude, nécessitant de grands sacrifices de leur part.

    Souvent, pour se faire une place, elles ont dû travailler quatre fois plus dur que les autres, étant non seulement étrangères, mais aussi parce que même en occident, le machisme reste d’actualité, malheureusement, surtout dans les domaines techniques.

    Elles deviennent ainsi, plus mûres, plus ouvertes aux autres cultures, plus fortes et souvent plus émancipées qu’avant leur départ en occident. En contre partie, les mentalités au pays évoluent à la vitesse escargot sans inclure cette nouvelle donne : l’existence d’une vraie élite féminine algérienne, évoluant à l’étranger. Ce qui crée de plus en plus de ruptures avec la mère patrie.

    En effet, si ces femmes décident de rentrer au pays, mais tout en gardant au minimum cette liberté d’habiter seule qu’elles avaient à l’étranger, mis à part quelques quartiers de grandes villes, cela reste extrêmement risqué. Elles seront dans la ligne de mire de tous, surtout si elles sont jeunes. Pour certaines, le fait de ne pas pouvoir habiter “tranquillement” seule en Algérie reste un argument décisif pour rester à l’étranger.

    En outre, de plus en plus de ces femmes veulent épouser des occidentaux. Dans certaines familles, cela est synonyme d’une mise à mort. Et admettons que la famille n’y vois pas d’inconvénients, c’est la société qui condamne. Or côté masculin, cela se fait le plus normalement du monde. Même le code de la famille n’a pas pu s’adapter entre temps : l’article 31 stipule qu’une musulmane ne peut épouser un non musulman. Or pour les hommes, rien n’est spécifié, même si, cette loi ayant été inspirée par la charia, il est également interdit aux hommes d’épouser une femme de religion non monothéiste.

    Similairement, le code de la Nationalité n’a pas pu être modifié : un enfant dont la mère est algérienne n’acquiert pas automatiquement la nationalité algérienne, surtout s’il est né à l’étranger d’un père étranger (chap II article7 chap III art 10). (ça a été révisé entre temps ?). Pour visiter ses grands parents, il lui faudra un visa !

    Et surtout, le plus triste : c’est l’indifférence des autorités du pays. Même si cette indifférence s’applique également à la gente masculine, le parcours d’une femme, de part la société d’où elle vient, de part la complexité et l’originalité du domaine où elle excelle, a été plus dur, plus pénible. La discrimination dans tous les secteurs, aurait dû être, par soucis de justice, compensée par une grande discrimination positive pour faciliter le retour au pays des femmes. Mais, ceci n’est même pas au point “projet“.

    En attendant, bon nombre de celles qui sont à l’étranger, comptent y rester pour encore quelques années, si ce n’est définitivement. Et bon nombre de celles qui sont finalement rentrées, l’ont fait souvent à regret.

    Rose Laine
    Pour *************.com

  • #2
    si elles sont bien a l'etranger , pourquoi rentrer ?

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    • #3
      si elles ont vraiment envie elles le feront.......
      tout est dans la tete je crois.une maturité peut etre,un style de vie,une vie bien remplie et cette envie de revenir en algerie fieres de ce qu'elles ont pu accomplir!
      elles peuvent etre fieres!
      on fait avec..........

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      • #4
        salam

        En contre partie, les mentalités au pays évoluent à la vitesse escargot sans inclure cette nouvelle donne : l’existence d’une vraie élite féminine algérienne, évoluant à l’étranger. Ce qui crée de plus en plus de ruptures avec la mère patrie.

        Pourquoi forcément la rupture ?!!

        En effet, si ces femmes décident de rentrer au pays, mais tout en gardant au minimum cette liberté d’habiter seule qu’elles avaient à l’étranger, mis à part quelques quartiers de grandes villes, cela reste extrêmement risqué. Elles seront dans la ligne de mire de tous, surtout si elles sont jeunes. Pour certaines, le fait de ne pas pouvoir habiter “tranquillement” seule en Algérie reste un argument décisif pour rester à l’étranger.

        Pourquoi habiter seule ?!!!

        En outre, de plus en plus de ces femmes veulent épouser des occidentaux. Dans certaines familles, cela est synonyme d’une mise à mort. Et admettons que la famille n’y vois pas d’inconvénients, c’est la société qui condamne.

        Epouser un occidental musulman, je vois pas ou est le problème ?
        Si elle n’est pas musulmane et elle veut épouser un occidental non musulman !! ou est le problème ?

        Similairement, le code de la Nationalité n’a pas pu être modifié : un enfant dont la mère est algérienne n’acquiert pas automatiquement la nationalité algérienne, surtout s’il est né à l’étranger d’un père étranger (chap II article7 chap III art 10). (ça a été révisé entre temps ?). Pour visiter ses grands parents, il lui faudra un visa !

        Je pense que cette loi a était modifiée (ou elle est en cours de l’être) pour que l’enfant acquit automatiquement la nationalité algérienne de sa mère !!

        En attendant, bon nombre de celles qui sont à l’étranger, comptent y rester pour encore quelques années, si ce n’est définitivement. Et bon nombre de celles qui sont finalement rentrées, l’ont fait souvent à regret.

        Si elles ne s’identifient plus a ce peuple (je parle pas du pouvoir) ya un proverbe de chez nous qui dit (pas moi) triq essed elli teddi ma'tred

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        • #5
          Pourquoi habiter seule ?!!!
          et si elle n'est pas mariée

          ni enfants , ni parents .... elle fera colocation avec les voisins ?

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          • #6
            et si elle n'est pas mariée

            ni enfants , ni parents .... elle fera colocation avec les voisins ?


            ça sera une exception !! et l’exception ne fait pas la règle !!!

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            • #7
              La patrie reste ancrée en nous, où que nous y allions
              A chaque coup de blues c'est le pays qu'on s'imagine, c'est sa famille qu'on se remémore ...
              Mais quand on a construit un nid, ait des petits, le retour est souvent repoussé à un âge tardif ! du moins le temps de voir les siens battre de leurs propres ailes...
              Quand le moment arrive enfin, parents sont morts, famille qui ne se souvienne, des années qui ne reviennent...

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