ROME - Le président du groupe pétrolier italien Eni a estimé dimanche qu'un prix "raisonnable" du baril de pétrole, qui permettrait de ne pas pénaliser les investissements, se situait entre 60 et 70 dollars et a appelé à plus de régulation afin d'éviter l'instabilité des prix.
"Quel que soit le futur de l'énergie que nous avons en tête, il sera strictement dépendant des prix du pétrole", a déclaré Roberto Poli, selon un discours remis à la presse.
Il s'exprimait devant les ministres de l'Energie du G8 réunis jusqu'à lundi à Rome avec leurs homologues de grandes puissances émergentes et de pays producteurs.
"La persistance des grandes incertitudes liées au prix du pétrole -plus de 150 dollars ou baissant à 30 dollars- pourrait perturber le secteur de l'énergie tout entier, bloquant les investissements traditionnels et dans les sources alternatives" dont le nucléaire et les renouvelables, a poursuivi M. Poli.
"Il n'y pas de formule magique" pour définir un prix du baril "raisonnable", mais selon M. Poli "60-70 dollars le baril pourrait être l'+échelle magique+ d'un prix raisonnable".
Un tel niveau de prix permettrait, selon le président d'Eni, d'inciter les entreprises à investir en leur garantissant un retour sur investissement, de ne pas pénaliser la croissance économique et de ne pas inciter au gaspillage.
Afin de limiter l'instabilité des prix, M. Poli a lancé un appel aux gouvernements pour plus de régulation du marché du pétrole, "qui reste si opaque et incontrôlable".
Passés d'un record absolu de 147,50 dollars en juillet à 32,40 dollars en décembre, les cours du pétrole se sont graduellement raffermis depuis le début de l'année et viennent de repasser la barre des 60 dollars.
ENI
©AFP / 24 mai 2009 12h08
"Quel que soit le futur de l'énergie que nous avons en tête, il sera strictement dépendant des prix du pétrole", a déclaré Roberto Poli, selon un discours remis à la presse.
Il s'exprimait devant les ministres de l'Energie du G8 réunis jusqu'à lundi à Rome avec leurs homologues de grandes puissances émergentes et de pays producteurs.
"La persistance des grandes incertitudes liées au prix du pétrole -plus de 150 dollars ou baissant à 30 dollars- pourrait perturber le secteur de l'énergie tout entier, bloquant les investissements traditionnels et dans les sources alternatives" dont le nucléaire et les renouvelables, a poursuivi M. Poli.
"Il n'y pas de formule magique" pour définir un prix du baril "raisonnable", mais selon M. Poli "60-70 dollars le baril pourrait être l'+échelle magique+ d'un prix raisonnable".
Un tel niveau de prix permettrait, selon le président d'Eni, d'inciter les entreprises à investir en leur garantissant un retour sur investissement, de ne pas pénaliser la croissance économique et de ne pas inciter au gaspillage.
Afin de limiter l'instabilité des prix, M. Poli a lancé un appel aux gouvernements pour plus de régulation du marché du pétrole, "qui reste si opaque et incontrôlable".
Passés d'un record absolu de 147,50 dollars en juillet à 32,40 dollars en décembre, les cours du pétrole se sont graduellement raffermis depuis le début de l'année et viennent de repasser la barre des 60 dollars.
ENI
©AFP / 24 mai 2009 12h08