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l'alcoolisme en France

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  • l'alcoolisme en France

    Le vin et les alcools sont un des points "forts" de l'image de marque, de savoir vivre de la France à travers le monde... Une caractéristique à double tranchant car si une consommation occasionnelle et modérée ne pose pas trop de problème (quand on ne prend pas la route), une consomation régulière peut devenir rapidement pathologique et dangeureuse pour le consommateur et pour son entourage... Et il est très difficile de faire admettre à une personne connaissant ce problème de l'envisager comme tel et de prendre les mesures nécessaires pour y mettre fin.

    Avec une 10% de la population présentant des symptômes d'alcoolisme pathologique, il ne s'agit, à mon sens, pas seulement d'un problème personnel mais d'un véritable phénomène de société auquel les pouvoirs publics doivent répondre par une politique volontariste... Comme dans un tas d'autres domaines pour lesquels, depuis des lustres et aux vues de toutes les études qui ne cessent de marteler la même chose depuis des années, on ne peut pas dire : On ne savait pas ! Ni continuer à faire la sourde oreille (même s'il s'agit d'une surdité due à un retard de développement provoqué par la consommation d'alcool !)

    Sans que ce soit une liste exhaustive, voici quelques uns des dangers de l'alcool :
    Perte de reflexes (d'où les dangers sur la route)
    favorise et/ou provoque des maladies diverses (foie, coeur...)
    Changement d'humeur (agressivité, violence, dépression)
    Perte de libido et réduction de fertilité...
    pathologie du développement chez les nourissons dont les mères consommait de l'alcool pendant leur grossesse.
    La liste doit être bien plus longue...


    Article du Monde :

    Un Français sur dix malade de l'alcool selon un rapport
    n Français sur dix est malade de l'alcool et chaque jour, cinq personnes meurent d'un accident lié à l'alcoolisme. Ce constat est dressé dans un rapport de mission remis au ministre de la santé, et signé par Hervé Chabalier, fondateur et directeur de l'agence de télévision Capa, qui a lui-même souffert des ravages de l'alcool (Le Dernier pour la route, 2004, éditions Capa).
    Le rapport souligne que cinq millions de personnes ont une consommation abusive, dont 2 millions sont dépendantes de cette "drogue". Chez les plus jeunes, 700 à 3 000 enfants sur les 750 000 qui naissent chaque année sont susceptibles d'être atteints d'un syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) grave, et donc d'être handicapés, parce que leurs mères ont bu pendant leur grossesse. L'alcool est aussi "la première cause de mortalité des jeunes".

    L'alcool tue directement, selon les experts, 23 000 personnes par an, et est impliqué dans 45 000 décès si l'on prend en compte d'autres éléments comme la violence ou les accidents. L'alcool est impliqué dans 10 à 20 % des accidents du travail et à l'origine de 2 700 morts sur la route par an. Le rapport souligne aussi que la diminution progressive de la consommation d'alcool depuis les années 1960 a été suivie d'une diminution proportionnelle et significative de la mortalité par cirrhose et par cancer (bouche, œsophage...).


    "LUTTER CONTRE LE DÉNI"


    "L'alcool, c'est aussi un fardeau financier pour la collectivité supérieur à celui du tabac et des stupéfiants réunis : 1,42 % du PIB, soit 17,53 milliards d'euros contre 0,8 % pour le tabac et 0,16 % pour les stupéfiants", explique l'auteur du rapport. Toutefois, il pointe la faiblesse de la prise en charge des personnes ayant des problèmes avec l'alcool : à Paris et en Ile-de-France, il existe 245 lits d'alcoologie, représentant 5 260 hospitalisations possibles, pour un peu plus de 550 000 malades alcooliques. Ce rapport sur l'alcool, moins académique dans la forme que les précédents, brocarde l'Etat, dont l'engagement fait défaut et dénonce des initiatives "pousse-au-crime" de certains parlementaires en faveur du vin de terroir.

    Hervé Chabalier fait neuf recommandations. En premier lieu, "faire de la lutte contre l'alcoolisme une grande cause nationale" et "admettre que l'alcool n'est pas un produit ordinaire : c'est une drogue". "Reconnaître l'alcoolisme comme une maladie progressive" sans attendre ses stades extrêmes (cirrhose, greffe du foie). "Lutter contre le déni : grâce à des médecins qui veillent, des conseillers qui détectent, des groupes d'anciens buveurs qui interviennent" et "associer l'éducation à la sanction". En plus de l'aide aux proches, du rôle de l'entreprise dans la prévention, il préconise de "décider urgemment des mesures spécifiques à destination des jeunes".




    La publication de ce rapport intervient deux jours à peine après celle d'une enquête de l'Insee qui indiquait que 7 % des Français ont une consommation "excessive" d'alcool. L'institut de statistique indique aussi que quelque 40 % des adultes sont obèses ou en surpoids et près de 25 % fument quotidiennement. Les hommes sont plus touchés par ces facteurs de mortalité prématurée (75 % contre 56 % chez les femmes), et ils le sont de plus en plus en vieillissant : 84 % des hommes de 45 à 59 ans sont concernés par un de ces comportements à risque. Après l'âge et le sexe, c'est le niveau d'études qui semble faire la différence : les plus diplômés sont moins souvent sujets au tabagisme ou à un excès de poids, mais ils sont davantage enclins à boire.




    Avec AFP et Reuters
    POur compléter en partie cette information, un lien vers un dossier de l'INSE intitulé
    Tabagisme, abus d'alcool et excès de poids

    Je ne suis pas du tout pour une interdiction pure et simple. Mais il convient de mettre l'accent sur l'éducation, l'information et la prévention des risques et si nécessaire, la contrainte de soins pour les personnes que la consommation rend dangeureuses pour elle-même ou pour leur entourage. Pour celà, il faut des structures dotées de moyens.

    Qu'en est-il de ces problèmes et de la politique des pouvoirs publics en Algérie pour la prévention, l'information et la prise en charge de l'alcoolisme (stat, témoignages, structures...) ? A vous pour un nouveau sujet dans Algérie Actualités si vous en savez quelque chose.
    Dernière modification par Virginie, 24 novembre 2005, 16h33.

  • #2
    à Viriginie


    en algerie , y a des algeriens qui ont comme religion Islam qui n'autorise pas cette boisson car il est indiqué dans le coran qu'elle a beaucoups des inconvients
    reste l'autorisation de l'etat de vendre l'alccole ça revient à la credebilité du parlement qui a autorisé ça dernierement

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    • #3
      reste en France maintenant , à mon avi ni l'etat ni les differents organisme peuvent luter contre comme la drogue dure , à part l'interdiction totale de cette boisson

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      • #4
        Moi je pense que la solution n'est pas l'interdiction mais la responsabilisation, la consommation de l'alcool et notament le vin fait partie de la culture française et donc c'est très difficile de s'y attaquer mais je pense qu'il est possible de s'attaquer à ceux qui en abusent car rappelons que l'alcool n'est dangeureux qu'à une certaine quantité.

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