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    Sacs, mégots, préservatifs: la guerre des déchets en mer se joue sur terre






    Sacs plastiques, bouteilles, capsules, batons de sucettes, mégots ou préservatifs: la lutte contre les déchets en mer se gagnera d'abord sur terre, d'où viennent environ 70% d'entre eux, charriés par les cours d'eau, selon les observations faites à travers le monde.
    Comment reduire le nombre de déchets "solides ou visibles à l'oeil nu" qui se retrouvent en mer, flottant ou échoués sur les côtes ? Un rapport, qui vient d'être remis aux participants du Grenelle de la mer, propose 65 mesures, simples, concrètes, rapidement applicables.
    "On a absolument voulu éviter de réclamer la création d'un Haut observatoire des déchets flottants...", résume Jacky Bonnemains, président de l'association Robin des Bois, qui a piloté le groupe de travail à l'origine du rapport.
    Jetés sur la voirie aux quatre coins de la France, et souvent repris par les orages, nombre de déchets deviennent des "dérivants" et ont, in fine, un impact sur l?état sanitaire et écologique de la Méditerranée, du Golfe de Gascogne ou encore de la Manche.
    S'ils sont peu importants en volume, ils représentent, outre leur impact esthétique, un risque important pour les poissons et les oiseaux. Ils sont en effet à l'origine du décès de nombreux oiseaux et mammifères marins, par étouffement ou enchevêtrement.
    D'où la nécessité de campagnes de sensibilisation destinées à un très large public. "On souhaite des campagnes d'information sur le risque de polluer la mer, y compris en Auvergne ou dans l'Yonne !", résume Jacky Bonnemains.
    Des réglementations existent : jeter des ordures dans un lieu public est passible d'une amende de 150 euros, abandonner des déchets "en quantité importante" dans un fleuve ou dans la mer est passible de 75.000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement.
    Mais elles restent largement inappliquées. Le rapport suggère, avec une pointe d'ironie, que les sanctions applicables à chaque abandon illégal de déchets soient appliquées "avec la même dilligence que celles relatives au stationnement des véhicules".
    Autre recommandation: dresser une véritable cartographie des "zones d'accumulation préferentielles" des déchets, sur les fleuves, dans les bassins portuaires, sur le littoral ou en mer, afin de favoriser une collecte régulière.
    Le document préconise par ailleurs une concertation entre les gestionnaires de barrages ou écluses, et les communes situées en amont, pour gérer les "déchets orphelins" trop souvent "transférés" mécaniquement par les exploitants vers l'aval.
    Poursuivant son inventaire, le rapport met en garde contre les lâchers de ballons, fréquents dans les fêtes d'école. "Dès son lâcher, le ballon peut être considéré comme un déchet", note-t-il, soulignant que même ceux qualifiés de "biodégradables" mettent parfois jusqu'à 5 ans avant de disparaître.
    Une étude fine de ces "macrodéchets flottants" permet aussi de lire, en filigrane, des évolutions de société.
    Si la diminution de distribution de sacs plastique aux caisses des grandes surfaces a permis une réduction significative de ces derniers dans les "gisements de déchets", certaines mesures de santé publique ont des effets inattendus.
    L'interdiction de fumer dans les lieux publics, qui pousse les consommateurs à fumer dehors, a ainsi entraîné, selon les termes du président de Robin des Bois, "une recrudescence d'arrivée de mégots dans les estuaires".






    AFP






    NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS
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