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Sombre Sérénité...

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  • Sombre Sérénité...

    Plus je souffre et plus je m'engouffre dans ce gouffre sans souffle,
    Et pourtant.
    Je suis comblée,enchantée,émerveillée par cette amour,
    Sans retour.
    S'embrasser sous un pont,comme deux vagabonds,nous l'avons fait,
    Quel effet !
    Se faire des serments,faire un enfant,oublier le temps,
    C'était avant.

    Condamnée à écrire des vers,déstructurés,fracassés,vidés.
    Mon écriture est comme moi,un poète sans émoi....
    Ce soir ma déraison à des raisons d'être là...
    Dans ce mutisme,ce douloureux fracas

    La stylistique et la rhétorique n'ont plus de raison d'être
    Puisque désormais je sombre dans ce mal être
    Je me saoule chaque soir à ces souvenirs
    Auxquelles je ne veux plus tenir


    Le désespoir est assis sur un banc disait Prévert
    Et moi ce soir je détruit ces vers...
    Ces vers,tel des bouts de verres
    Avec lesquelles j'entaille mes veines.
    Pour être enfin,
    Sereine.
    Dernière modification par Jalila, 24 mai 2009, 23h15.
    Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

  • #2
    J'ai senti mon coeur retenir son sang
    Un court moment,
    Serein, Je ne sais pas si le poète puisse l'être un jour
    Ce que je sais c'est qu'il est doté d'un don
    Qui l'aide à exterioser ses sentiments les plus profonds
    A qui pense-je à l'instant ?!!
    A celui qui n'a rien de bon
    Que sa mmoire pour aller de l'avant
    Et le silence comme seul compagnon

    Merci pour ce vent

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    • #3
      Merci pour ces douces paroles
      Que je reçois telle une corolle
      La sérénité est un doux mirage
      Que mon coeur jamais ne présage
      Mais puisque ce soir tout m'est permis
      C'est de son amour que je me détruit !
      Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

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      • #4
        Jalila!
        Comme d'habitude,je me trouve comme à chaque fois en très grande admiration devant ces très belles strophes relevant de la magie poétique sans aucun doute.
        Ecoutez avec vos coeurs,on n'écoute bien qu'avec le coeur,et cette excellente poétesse nous parle du fond de son coeur très innocent:


        Condamnée à écrire des vers,déstructurés,fracassés,vidés.
        Mon écriture est comme moi,un poète sans émoi....
        Ce soir ma déraison à des raisons d'être là...
        Dans ce mutisme,ce douloureux fracas

        La stylistique et la rhétorique n'ont plus de raison d'être
        Puisque désormais je sombre dans ce mal être
        Je me saoule chaque soir à ces souvenirs
        Auxquelles je ne veux plus tenir

        Jalila j'aime beaucoup tes mots,et je te partage l'amour de ce géant Jacques Prévert.

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        • #5
          comme toujours, c'est un amour,
          comme d'habitude, les mots t'aiment, comme une femme...j'aime ces poèmes...
          merci Jalila, c'est sublime
          la vie est trop longue pour attendre, et trop courte pour comprendre

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          • #6
            Jalila!
            Bonjour!
            Sois fière de tous tes écrits!ils sont géniaux.

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            • #7
              jalila


              c'est ton poeme?

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              • #8
                Senti.mentale : Merci beaucoup de tes vers qi me vont droit au coeur...

                Extra : Aimons Prévert encore et toujours....

                Feuzed: Merci infinniement,je ne trouve d'autre mots,je ne suis pas très originale mais merci !

                Samy47 : Oui c'est de moi pourquoi ?
                Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

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                • #9
                  Condamnée à écrire des vers,déstructurés,fracassés,vidés.
                  Mon écriture est comme moi,un poète sans émoi....
                  Ce soir ma déraison à des raisons d'être là...
                  Dans ce mutisme,ce douloureux fracas

                  C'est surtout ce passage qui me frappe car il me parle et crée le lien entre le poète et le lecteur, mais le reste continue d'installer cette nostalgie épouvantable avec laquelle le poème écrit ces humeurs, on ressent de la peur dans ton texte, mais il y a quelques chose de rassurant...comme si la détresse d'un poète ralliait ses frères de plume sous la même bannière...

                  C'est beau, et fort, merci Jalila.
                  Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                  • #10
                    Point de merci entre poètes Chaarar...
                    Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

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                    • #11
                      je suis d'accord avec sent. mentale , bon vent

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                      • #12
                        Lecondor....merci !
                        Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

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