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Le Hezbollah accusé dans l'assassinat de Rafic Hariri

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  • Le Hezbollah accusé dans l'assassinat de Rafic Hariri

    Un article incendiaire et manipulateur
    par Kharroubi Habib
    A quelques jours des élections législatives qui vont avoir lieu au Liban, une inquiétante manoeuvre internationale de déstabilisation du climat politique dans ce pays est à l'œuvre.

    Il y a eu d'abord cette flagrante ingérence du vice-président américain, Joe Biden, dans la campagne électorale en cours au pays du cèdre, qui a consisté à sommer les Libanais à «ne pas se ranger au côté des parties hostiles à la paix». Les forces libanaises ainsi désignées par Biden sont bien évidemment le Hezbollah et les autres formations de l'opposition qui sont en compétition dans ces élections législatives contre la majorité pro-occidentale actuellement au pouvoir.

    L'effet de choc de l'intrusion du second personnage de l'Amérique ne s'est pas encore dissipé que voilà qu'un hebdomadaire allemand, «Der Spiegel», s'essaie à envenimer le climat politique et électoral au Liban en publiant un article dans lequel ses auteurs affirment que le Tribunal spécial international en charge de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri détiendrait la preuve que le Hezbollah serait l'instigateur de l'attentat qui lui a coûté la vie.

    L'article de l'hebdomadaire allemand pue la tentative de manipulation grossière. Et ce n'est pas un hasard si c'est un média allemand qui en est à l'origine. Il faut se rappeler qu'une opération du même tonneau ayant pour source le premier responsable du Tribunal spécial international, un magistrat allemand, avait été tentée pour créditer la responsabilité du régime syrien et de ses services dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais. Que ce soit encore la même source qui ait «affranchi» l'hebdomadaire n'est pas pour étonner.

    Le choix d'un média allemand pour balancer ce «scoop» a été a notre sens retenu parce que l'Allemagne, étant en apparence moins impliquée dans la crise libanaise que les Etats-Unis, la France et bien entendu Israël, l'information ainsi «révélée» aurait plus valeur de vérité.

    Au-delà, il y a évidence que l'on cherche au plan international à s'immiscer dans les élections législatives libanaises, quitte à faire renouer le pays du cèdre avec la guerre civile, dont on sait ce qu'elle lui a coûté. La sommation faite par Joe Biden et l'article publié par Der Spiegel vont dans le même sens : celui de vouloir provoquer le Hezbollah et ses alliés à la faute qui leur aliénerait les sympathies électorales dont ils bénéficient et rallumerait la volonté de leurs adversaires d'en découdre avec eux autrement que par la voie des urnes.

    Israël n'est pas en reste dans cette opération de manipulation de l'opinion publique libanaise. Son ministre des Affaires étrangères a aussitôt pris prétexte de l'article de l'hebdomadaire allemand pour demander au Tribunal spécial international de lancer un mandat d'amener contre Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah.

    Ce tribunal, qui a eu l'honnêteté d'admettre qu'il n'a eu aucune preuve incriminant l'Etat syrien dans l'attentat contre Rafic Hariri, ne peut laisser se poursuivre cette grave manipulation qui risque d'avoir de tragiques conséquences pour le Liban, d'autant que c'est lui qui est présenté comme étant la «source» de la révélation publiée par Der Spiegel. Il serai dramatique qu'il laisse faire l'intox, dont l'objectif clairement affiché est d'empêcher la réconciliation nationale à laquelle les Libanais sont parvenus malgré les pressions internationales qui ont été à l'oeuvre pour l'empêcher.

    Source : Le Quotidiend'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    je vois pas en quoi ca leur sert d'accuser le hezbollah

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    • #3
      Qu'est-ce qu'on s'en tape de qui a tué Harir. La meilleur de toutes dans cette affaire, c'est qd le diplomate allemand à l'ONU a exibé une vidéo qui montrait une camionnette passant la frontière syrienne soit disant pleine d'explosifs.

      comme si, il était difficile de se procurer des explosifs au Liban. Franchement, cette enquête, elle est moins crédible qu'un dessin animé.
      le DRS contrôle toute la Galaxie

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      • #4
        quand il y a un crime, on doit chercher le 1er bénéficiaire.......
        dans ce cas, c surement pas le hizboullah.....

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        • #5
          suite................

          Le Hezbollah rejette l'accusation d'avoir assassiné Rafic Hariri
          LE MONDE | 26.05.09 | 18h08 • Mis à jour le 26.05.09 | 18h08



          Beyrouth, correspondante

          Cécile Hennion succède à Mouna Naïm comme correspondante du "Monde" à Beyrouth. Voici son premier article de la capitale libanaise.

          L'anniversaire de la libération du Liban sud aurait dû être, lundi 25 mai, une journée d'apothéose pour le Hezbollah, le mouvement chiite libanais, qui, il y a neuf ans, avait tenu tête aux troupes israéliennes. Les pronostics se multipliaient prédisant sa victoire et celle de ses alliés aux élections législatives prévues le 7 juin. L'annonce, quasi quotidienne depuis avril, du démantèlement de "cellules d'espions" au profit de l'Etat juif (au moins 18 personnes, dont 12 actuellement détenues, ont été inculpées) a renforcé l'image du Hezbollah comme "gardien" du Liban.
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          Mais les festivités chiites ont été perturbées. La visite à Beyrouth, vendredi 22 mai, du vice-président américain Joseph Biden, conditionnant l'aide militaire des Etats-Unis à "la composition du (prochain) gouvernement" et appelant les Libanais à "s'éloigner des parties hostiles à la paix", a été perçue comme un signal négatif à l'égard du Parti de Dieu, "organisation terroriste", selon Washington. Le lendemain, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel diffusait sur Internet un article ravageur. Les forces spéciales du Hezbollah, ont pu lire les Libanais, ont "planifié" et "exécuté" l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005, selon des "sources proches" du Tribunal spécial pour le Liban (chargé au Pays-Bas de juger les assassins de M. Hariri) et des "documents internes".

          Ces informations ont eu l'effet d'une déflagration sourde, dans un climat de tensions exacerbées par l'approche du scrutin et les perpétuelles rumeurs de guerre. Le principal adversaire du Hezbollah, Saad Hariri, chef du Courant du futur et fils du premier ministre assassiné, a dit s'en remettre aux conclusions du Tribunal. [B]Autre adversaire politique, le leader druze Walid Joumblatt a mis en garde contre les "rumeurs visant à semer la discorde et la haine", cet article étant, selon lui, "plus dangereux que l'attaque contre le bus d'Eïn Remmané" (déclencheur en 1975 de la guerre civile). Et la presse libanaise a modestement titré sur le démenti formel du Hezbollah.

          FRACTURES INTERNES

          Seul Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, s'est attardé lundi sur le sujet, lors de la grand-messe chiite commémorant les martyrs des guerres contre Israël. Cet article "extrêmement dangereux" est susceptible de déclencher une guerre en désignant les chiites à la vindicte vengeresse de la communauté sunnites (dont Rafic Hariri était le leader), a-t-il jugé. "La dernière arme des Américains et des Israéliens dans leur plan (de déstabilisation de la région) est de fomenter un conflit entre Arabes et Iraniens", a-t-il tonné, précisant qu'au Liban "la dernière bataille planifiée contre le Hezbollah consiste à l'accuser injustement d'avoir assassiné le martyr Rafic Hariri". Il a fustigé le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, qui réclame un mandat d'arrêt international contre Hassan Nasrallah et sa capture.

          Une partie de la population libanaise, moins inquiète d'un autre conflit libano-israélien que d'une possible guerre civile, a pu trouver du réconfort dans la volonté d'apaisement de ses chefs. Mais les mises en garde dramatiques ont souligné que la division des Libanais entre pro et anti-Syriens s'est estompée ces derniers mois, au profit de fractures internes multiples, plus complexes et non moins redoutables.

          Cécile Hennion

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          • #6
            je viens de terminer la lecture de l'article du spiegel et quelques commentaires : ca sent trop la fabrication des services

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