Dakhla enclenche sa mise à niveau urbaine
· Coût de l’opération: 300 millions de DH
· Réaménagement des espaces, viabilisation des quartiers, environnement...
· Un réseau pour ouvrir la ville sur sa façade atlantique
Eriger Dakhla en un véritable pôle urbain équilibré à vocation touristique. Tel est l’objectif d’une convention multipartite signée récemment pour des investissements de l’ordre de 300 millions de DH. Les multiples projets déterminés par différentes études sectorielles permettront de confirmer Dakhla, porte du Maroc sur l’Afrique, en tant que capitale d’un vaste espace régional en pleine mutation économique, indique Abdellatif Ennahli, directeur de l’Agence urbaine de la région Oued Eddahab-Lagouira et Aousserd. La convention a pour objet de définir les modalités de partenariat entre les signataires, pour le financement et l’exécution du programme de développement urbain de la province durant la période 2009/2012.
Ecole de tourisme et de sports nautiques
Le programme est d’envergure. Il consiste notamment en l’achèvement de la viabilisation des quartiers sous-équipés et l’aménagement d’artères, de places et d’espaces verts. Des projets structurants aussi avec l’achèvement de ceux en cours comme le centre d’accueil et de conférences, le centre de vacances, les terrains de sport ou encore les annexes au complexe sportif. Il est également question de la création d’une école nationale de tourisme et de sports nautiques et d’une zone d’activités économiques. Ainsi que l’achèvement de la viabilisation de la zone industrielle Essalam. Des équipements socioéconomiques sont également au programme, comme la mise en place d’un marché de gros et d’une gare routière.
Pour la protection de l’environnement, une station d’épuration des eaux usées, Step, sera finalisée. Par ailleurs, une étude environnementale sur la vulnérabilité de la baie de Dakhla sera lancée. La réhabilitation de la mosquée «Masjid El Atik» sera pour sa part parachevée.
L’exécution du programme est confiée à l’Agence du Sud. A l’exception des opérations relatives à l’achèvement de la viabilisation des quartiers sous-équipés, à concurrence de 60 millions de DH, qui seront assurées par Al Omrane Al Janoub. La réhabilitation du Masjid El Atik est à la charge du ministère des Habous.
Le projet de mise à niveau de Dakhla vise ainsi la restructuration urbaine de la ville dans son ensemble et son ouverture sur sa façade maritime, notamment en aménageant sa corniche. Il est assorti d’une stratégie visant à restructurer l’espace de la ville et à l’ouvrir sur la baie d’Oued Eddahab, explique Ennahli.
Pour le rehaussement de la valeur architecturale et urbaine des espaces publics, il est prévu la création de places, de jardins publics et d’un mobilier urbain. L’aménagement d’un projet résidentiel sur front de mer est aussi au programme afin d’équilibrer l’urbanisation de la ville.
Dakhla est plutôt tournée vers la lagune. Sa péninsule, qui demeure un espace écologiquement sensible, s’étale sur une longueur de 37 km avec une largeur variant entre 1,6 et 5 km.
Un réseau de voies transversales et la mise en place d’une voie longeant l’océan sont en projet pour l’ouverture de la ville sur sa façade atlantique. L’entrée de la ville sera revisitée par un aménagement approprié de l’avenue Al Walae.
La mise à niveau urbaine permettra aussi de résoudre la problématique des quartiers sous-équipés, précise Ennahli. A cause d’infrastructures défectueuses, des ménages vivent dans la précarité à Dakhla, est-il ajouté.
Le projet urbain permettra de généraliser l’accès à l’eau potable. Actuellement, le taux de raccordement au réseau d’assainissement est bas (08% au quartier Essalam). Le taux de voiries revêtues n’est pas satisfaisant dans certains quartiers. Il n’y a qu’une seule salle d’accouchement au niveau de la ville de Dakhla. L’INDH à elle seule ne pourra pas réaliser le développement humain escompté si elle n’est pas renforcée par des programmes parallèles et de prévention, est-il indiqué. Le quartier Essalam et le quartier Central (38.676 habitants) ne disposent d’aucun terrain de sport. Dakhla concentre la quasi-totalité des équipements structurants de la région (port, aéroport, services, administrations, zones industrielles...).
Les autres centres sont encore en constitution: Al Aargoub, Imlili, Aousserd, Bir Anzarane, Lagouira et Bir Gandouz.
L’effort actuel de création de villages de pêche vient compléter cette structure urbaine naissante: Lagouira, Lamhiriz, N’tireft, Lassarga, Imoutlane et Aïn Bida.
· Coût de l’opération: 300 millions de DH
· Réaménagement des espaces, viabilisation des quartiers, environnement...
· Un réseau pour ouvrir la ville sur sa façade atlantique
Eriger Dakhla en un véritable pôle urbain équilibré à vocation touristique. Tel est l’objectif d’une convention multipartite signée récemment pour des investissements de l’ordre de 300 millions de DH. Les multiples projets déterminés par différentes études sectorielles permettront de confirmer Dakhla, porte du Maroc sur l’Afrique, en tant que capitale d’un vaste espace régional en pleine mutation économique, indique Abdellatif Ennahli, directeur de l’Agence urbaine de la région Oued Eddahab-Lagouira et Aousserd. La convention a pour objet de définir les modalités de partenariat entre les signataires, pour le financement et l’exécution du programme de développement urbain de la province durant la période 2009/2012.
Ecole de tourisme et de sports nautiques
Le programme est d’envergure. Il consiste notamment en l’achèvement de la viabilisation des quartiers sous-équipés et l’aménagement d’artères, de places et d’espaces verts. Des projets structurants aussi avec l’achèvement de ceux en cours comme le centre d’accueil et de conférences, le centre de vacances, les terrains de sport ou encore les annexes au complexe sportif. Il est également question de la création d’une école nationale de tourisme et de sports nautiques et d’une zone d’activités économiques. Ainsi que l’achèvement de la viabilisation de la zone industrielle Essalam. Des équipements socioéconomiques sont également au programme, comme la mise en place d’un marché de gros et d’une gare routière.
Pour la protection de l’environnement, une station d’épuration des eaux usées, Step, sera finalisée. Par ailleurs, une étude environnementale sur la vulnérabilité de la baie de Dakhla sera lancée. La réhabilitation de la mosquée «Masjid El Atik» sera pour sa part parachevée.
L’exécution du programme est confiée à l’Agence du Sud. A l’exception des opérations relatives à l’achèvement de la viabilisation des quartiers sous-équipés, à concurrence de 60 millions de DH, qui seront assurées par Al Omrane Al Janoub. La réhabilitation du Masjid El Atik est à la charge du ministère des Habous.
Le projet de mise à niveau de Dakhla vise ainsi la restructuration urbaine de la ville dans son ensemble et son ouverture sur sa façade maritime, notamment en aménageant sa corniche. Il est assorti d’une stratégie visant à restructurer l’espace de la ville et à l’ouvrir sur la baie d’Oued Eddahab, explique Ennahli.
Pour le rehaussement de la valeur architecturale et urbaine des espaces publics, il est prévu la création de places, de jardins publics et d’un mobilier urbain. L’aménagement d’un projet résidentiel sur front de mer est aussi au programme afin d’équilibrer l’urbanisation de la ville.
Dakhla est plutôt tournée vers la lagune. Sa péninsule, qui demeure un espace écologiquement sensible, s’étale sur une longueur de 37 km avec une largeur variant entre 1,6 et 5 km.
Un réseau de voies transversales et la mise en place d’une voie longeant l’océan sont en projet pour l’ouverture de la ville sur sa façade atlantique. L’entrée de la ville sera revisitée par un aménagement approprié de l’avenue Al Walae.
La mise à niveau urbaine permettra aussi de résoudre la problématique des quartiers sous-équipés, précise Ennahli. A cause d’infrastructures défectueuses, des ménages vivent dans la précarité à Dakhla, est-il ajouté.
Le projet urbain permettra de généraliser l’accès à l’eau potable. Actuellement, le taux de raccordement au réseau d’assainissement est bas (08% au quartier Essalam). Le taux de voiries revêtues n’est pas satisfaisant dans certains quartiers. Il n’y a qu’une seule salle d’accouchement au niveau de la ville de Dakhla. L’INDH à elle seule ne pourra pas réaliser le développement humain escompté si elle n’est pas renforcée par des programmes parallèles et de prévention, est-il indiqué. Le quartier Essalam et le quartier Central (38.676 habitants) ne disposent d’aucun terrain de sport. Dakhla concentre la quasi-totalité des équipements structurants de la région (port, aéroport, services, administrations, zones industrielles...).
Les autres centres sont encore en constitution: Al Aargoub, Imlili, Aousserd, Bir Anzarane, Lagouira et Bir Gandouz.
L’effort actuel de création de villages de pêche vient compléter cette structure urbaine naissante: Lagouira, Lamhiriz, N’tireft, Lassarga, Imoutlane et Aïn Bida.
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